Réflexions de participants à la conférence de jeunes tenue en juillet sur l’île de Vancouver

Un groupe de participants à la conférence tenue sur l’île de Vancouver (C.-B.).

Voici quelques réflexions de personnes qui ont participé à la conférence de jeunes tenue sur l’île de Vancouver du 11 au 13 juillet dernier. Plus de 70 jeunes ont participé à la conférence, qui a eu lieu au Songhees Wellness Centre, un établissement associé à la première nation des Songhees. L’Assemblée spirituelle nationale a convoqué dix conférences de jeunes devant avoir lieu cet été et ayant comme but d’accueillir un plus grand nombre de jeunes dans un processus où les gens de divers âges et milieux apprennent à appliquer les enseignements bahá’ís de manière à effectuer des changements constructifs dans leur collectivité. Ces réflexions portent sur les thèmes étudiés à la conférence, sur l’atmosphère qui y régnait et sur les concepts qui en sont ressortis pour les participants au sujet des rapports qui devraient exister entre les trois protagonistes du processus de transformation, soit l’individu, la communauté et les institutions.

« Durant les trois jours de la conférence, nous tous, jeunes de l’île de Vancouver, nous sommes réunis pour apprendre les uns des autres et pour approfondir ce que nous comprenons par « servir l’humanité » et pour étudier le rôle unique que nous jouons pour contribuer au progrès de la civilisation. Durant cette expérience, j’ai eu la chance de voir des amitiés se former parmi les jeunes, amitiés qui dureront malgré les distances qui nous séparent. »

Des participants à la conférence tenue sur l’île de Vancouver (C.-B.) étudient ensemble.

« Un des concepts contenus dans les documents est celui du besoin d’unité, c’est-à-dire le besoin de travailler ensemble et avec les institutions afin que la communauté puisse progresser matériellement et spirituellement. Avant la conférence, ce concept demeurait théorique pour moi, mais durant les trois jours de la conférence, j’ai réfléchi et j’en suis venu à la conclusion que l’esprit d’unité qui y régnait manifestement en était un exemple concret. Chaque personne a apporté quelque chose d’unique, mais simultanément la vision commune à tous les participants et leur désir de contribuer à l’amélioration du monde étaient remarquables. Avec l’aide des institutions présentes, nous avons réussi à élaborer des plans d’action qui nous permettront d’apporter dans nos communautés ce que nous avons appris et acquis durant les trois jours et d’y promouvoir le changement.

« Une grande place a été accordée aux arts, comme la musique, dans les autres aspects de la conférence. Nous avons beaucoup chanté ensemble pendant les trois jours et cela a beaucoup enrichi notre expérience à tous et a beaucoup contribué à la joie de tous ceux qui étaient présents. Plusieurs d’entre nous ont conclu que nous ne pourrions pas arrêter de chanter ces chansons, certainement parce qu’elles nous donnent beaucoup de joie, mais également parce que nous ne pourrons pas nous les sortir de la tête! »

« Il est nécessaire d’encourager constamment les jeunes, de laisser chaque personne savoir que sa voix compte. Dans les séances en grand groupe, c’était vraiment bien de voir les membres de mon petit groupe contribuer davantage et sortir de leur coquille. »

Un magnifique coucher de soleil attendait les animateurs et les organisateurs quand ils sont sortis après une journée de réflexion sur la conférence.

« Les jeunes qui ont participé à une conférence l’an dernier et qui étudiaient les documents pour une seconde fois en ont beaucoup bénéficié, parce que chaque fois qu’on les étudie on voit quelque chose d’un nouvel angle et on a l’occasion d’entendre le point de vue de quelqu’un d’autre. »

« Chaque jour au premier rassemblement, on nous posait une question et la question était « êtes-vous heureux? » Chaque jour cette question suscitait une plus grande excitation. Chaque jour j’ai appris davantage et mon désir d’appliquer ce que j’avais appris chez moi, mais aussi dans ma propre communauté croissait. Quand le dernier jour est arrivé, au lieu d’être triste, j’étais comme bien d’autres gonflé d’enthousiasme. On nous a dit que cela n’était pas la fin, mais seulement le début. Le début d’amitiés véritables et durables entre nous tous qui avons participé à la conférence de même que le début, ou une partie, du sentier de service sur lequel nous avançons tous. Un sentier qui est pour tous ceux qui désirent faire partie de quelque chose de plus grand que chacun de nous, quelque chose qui est vraiment la cause du développement d’un monde nouveau. »

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