Numéro automne 2022 du Bahá’í Canada

Publié le : 2022/11/14

Fall 2022 Issue FR Cover Sides CutDans son message du 30 décembre 2021, la Maison universelle de justice explique que construire une société qui œuvre pour l’amélioration du monde « signifie apprendre à créer des communautés dynamiques et tournées vers l’extérieur; cela signifie que ces communautés apprennent à apporter des progrès spirituels et matériels; cela signifie apprendre à contribuer aux discours qui influencent la direction que prennent ces progrès. » Elle poursuit, écrivant « Ensemble, ce sont des moyens de libérer ce que le Gardien a décrit comme “le pouvoir de reconstruction de la société” que recèle la Foi. »

Comme le suggère le titre de ce numéro, dans les pages de Bahá’í Canada et sur le site Web, nous nous efforçons de publier des articles qui touchent à tous ces domaines d’activité et nous espérons contribuer à une compréhension continue de ce que la Maison de justice nous a demandé de faire et d’être.

« Ce pouvoir inhérent à la cause de Bahá’u’lláh », écrivait la Maison de justice, « est visible même dans les efforts inexpérimentés d’une communauté bahá’íe qui apprend à servir l’humanité et à promouvoir la parole de Dieu[i]. »

Le Congrès national de cette année, le premier à avoir lieu en trois ans, a été une occasion importante de consultation sur les progrès de la foi bahá’íe au Canada et sur les impératifs du Plan de neuf ans[ii]. Pour ce numéro, l’Assemblée nationale a fourni des réponses écrites aux recommandations collectives formulées par les délégués réunis. Celles-ci peuvent contribuer à rapprocher les délibérations de cette institution du cœur et de l’esprit des amis.

Pendant le Plan actuel, les efforts pionniers à l’étranger et sur le front intérieur sont passés au premier plan, la Maison de justice ayant appelé à l’émergence d’au moins un groupement de la troisième étape dans chaque pays et région du monde. Dans ce numéro, nous avons inclus des extraits d’une brochure sur Marion Jack, saluée par le Guardian comme une « héroïne immortelle » et un « exemple brillant pour les pionniers ». Elle a vécu pendant 24 ans en Bulgarie en tant que pionnière, où elle a été enterrée. Le Canada a récemment été appelé à perpétuer cet héritage, la Bulgarie étant l’un des quatorze pays identifiés comme des destinations pionnières pour le Canada[iii].

Sur le site Web de Bahá’í Canada, deux articles rédigés par les groupes de travail nouvellement formés en Colombie-Britannique et en Ontario décrivent les premières séances d’information qui ont eu lieu au Canada pour les personnes intéressées à contribuer aux objectifs pionniers. On y décrit un changement dans la façon de concevoir le travail de pionnier, qui d’une activité individuelle devient une entreprise collective, exigeant une diffusion mondiale des connaissances.

Les articles de fond de ce numéro portent sur plusieurs des conférences de la série mondiale qui ont eu lieu au pays. Ils illustrent comment les conférences ont fait ressortir les nombreuses années de travail dans ces communautés et ont permis d’étendre la conversation avec la Maison universelle de justice à autant d’amis que possible.

À Uashat mak Mani-utenam, une communauté innue adjacente à la ville de Sept-Îles (Québec), les amis ont réfléchi à la conférence dans le contexte de vingt ans d’efforts auprès de la population autochtone. Dans les provinces de l’Atlantique, l’élan des conférences a été rapidement canalisé vers un séminaire sur le cahier 1 avec des jeunes, séminaire qui a nourri le « désir le plus profond ressenti par chaque cœur de communier avec son Créateur[iv]. » À Brampton, en Ontario, une partie de la conférence a pris la forme d’une « mela », un terme qui désigne une sorte de « festival communautaire » et une tradition courante dans un quartier chez les Sud-Asiatiques.

Et dans l’ouest, à Grand Forks, un petit groupement de la Colombie-Britannique qui ne compte que cinq bahá’ís, tous âgés, les limites apparentes ont été surmontées lorsque les amis se sont appuyés sur les relations qu’ils entretiennent depuis des dizaines d’années avec les populations doukhobor et autochtones pour organiser une conférence à laquelle ont participé plus de 70 personnes.

Un article sur le processus électoral en deux étapes récemment lancé à Ottawa et à Toronto, précédemment publié en ligne, figure également dans ce numéro avec l’ajout de nouvelles réflexions. Il comprend des contributions des assemblées spirituelles locales de ces localités, et décrit comment les premières élections se sont déroulées.

Ce numéro contient également un article sur un processus national lancé par le Conseil des mandataires du huqúqu’lláh au Canada. Cette institution a dirigé la création d’un atelier sur les testaments, afin de favoriser la compréhension de la signification spirituelle de la rédaction d’un testament, et des dispositions à prendre pour le paiement final du droit de Dieu dans son testament.

Dans les centres d’activités intensives, avec un modèle établi d’expansion et de consolidation, des projets d’action sociale ont pris forme. Dans l’article intitulé « Offrir une éducation – la contribution caractéristique », des exemples de la façon dont les obstacles à l’éducation sont abordés à Burnaby (Colombie-Britannique), Hamilton (Ontario) et Toronto (Ontario) illustrent le pouvoir de construction sociale que recèle la Foi.

[i] La Maison universelle de justice, lettre à la conférence des corps continentaux de conseillers, datée du 30 décembre 2021.
[ii] Pour la couverture du 72e congrès national, visitez le site Web des bahá’ís du Canada, à l’adresse www.bahaicanada.bahai.ca.
[iii] C’est ce qui ressort d’un message daté du 7 juillet 2022 de l’Assemblée spirituelle nationale aux bahá’ís du Canada.
[iv] La Maison universelle de justice, message du Ridván 2008 aux bahá’ís du monde.

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