Les écoles saisonnières ouvrent leurs portes en Ontario

Publié le : 2018/06/20

DSC 0022 Tahirih Naylor-Thimm explique comment fonctionne l’école Wildfire pour créer un espace ouvert et collaboratif pour tous ceux qui veulent participer ou faire du bénévolat dans une école bahá’íe.

Au cours des dernières années, les écoles saisonnières de l’Ontario se sont développées progressivement grâce à un noyau d’organisateurs locaux et à des encouragements constants du Conseil bahá’í et de son comité des écoles saisonnières.

Le 31 mars, la quatrième réunion annuelle des organisateurs et des amis des écoles saisonnières, soit un total de 14 participants, a eu lieu au pavillon Wildfire, dans le sud de l’Ontario, qui est depuis longtemps un endroit où des écoles bahá’íes ont lieu dans la province.

Au cours de la consultation d’une journée, les représentants de quatre écoles — l’école bahá’íe Shining Lamp, l’école bahá’íe Rainbow, l’école Kawaa’aatae / Kawartha et l’école Wildfire — ont fait part de leurs expériences respectives de 2017 et ont conféré sur les plans d’été à venir. ROBSI, une école qui s’adresse exclusivement aux enfants et aux jeunes, n’était pas représentée, car ses organisateurs étaient dans l’impossibilité de participer, bien qu’ils aient fourni un rapport sur leurs forces et les défis à relever.

Bien que chaque école ait son propre caractère, elles ont toutes en commun un sentiment de « vie communautaire étroite et intense »[i], que l’un des conférenciers a décrit comme étant unique aux écoles.

Dans cet esprit, le groupe a discuté de la relation entre les écoles d’été et l’institut de formation. Conscients que la Maison universelle de justice a souligné que ces deux « centres d’apprentissage[ii] » sont « complémentaires, et se profitent mutuellement alors que les deux s’épanouissent[iii], » les organisateurs ont pris le temps d’examiner ce que Shoghi Effendi a déclaré sur l’un des objectifs des écoles saisonnières c’est-à-dire que « par l’association quotidienne avec les croyants, les non bahá’ís en viendront à voir la Cause fonctionner comme une communauté active et vivante entièrement dédiée au service de ce qui est le meilleur et le plus élevé dans le monde».

Les participants ont échangé des histoires et des idées sur la façon de s’assurer que les écoles saisonnières soient un lieu où tous peuvent se réunir et vivre l’expérience d’une communauté bahá’íe pendant plusieurs jours. Beaucoup d’entre eux ont fait part de leurs expériences lors du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh et ce qui a été appris pendant cette période sur la participation de la collectivité à la vie bahá’íe et à la célébration.

Avec la même orientation vers l’extérieur demandée à tous les centres d’activité bahá’íe, chaque organisateur d’une école s’est alors engagé à faire tous les efforts possibles pour s’assurer que les amis de la foi participent aux écoles saisonnières cette année. Les planificateurs des écoles annoncent maintenant leurs activités estivales et, bien que certains aient déjà atteint le nombre maximum d’inscriptions, ils trouvent des façons de s’assurer que tout ami de la foi qui souhaite participer à une école puisse le faire.

 

— Neil McMillan

[i] Shoghi Effendi, lettre écrite de sa part à l’Assemblée sopirituelle nationale des îles britanniques, le 17 octobre 1936.

[ii] La Maison universelle de justice, lettre aux Corps continentaux de conseillers, le 26 décembre 1995.

[iii] La Maison universelle de justice, lettre écrite de sa part à l’Assemblée spirituelle nationale de Finlande, le 18 juin 2001.