Ces jours de générosité
Ô Plume du Très-Haut ! Dis : Ô peuple du monde, nous vous prescrivons de jeûner durant une brève période à l’issue de laquelle nous avons conçu pour vous la fête du Naw-Rúz. Ainsi le Soleil de la parole brille au-dessus de l’horizon du Livre comme le décrète le Seigneur du commencement et de la fin. Que les jours en surplus des mois soient placés avant le mois du jeûne. Nous décrétons que, de tous les jours et de toutes les nuits, ils sont les manifestations de la lettre Há, et c’est ainsi qu’ils ne sont pas comptés dans l’année et ses mois. Au cours de ces journées, il incombe au peuple de Bahá de faire bonne chère ; qu’ils partagent avec leur famille et, plus largement, avec les pauvres et les indigents, puis invoquent et glorifient leur Seigneur, chantent ses louanges et magnifient son nom dans la joie et l’allégresse. Et lorsque finissent ces jours de générosité qui précèdent la période d’abstinence, que pour eux commence le jeûne. Ainsi l’ordonne le Seigneur de toute l’humanité. Le voyageur, le malade, la femme enceinte ou qui allaite, ne sont pas tenus de jeûner ; Dieu les en dispense en signe de sa grâce. Il est, en vérité, le Tout-Puissant, le Très-Généreux.
Bahá’u’ll’ah, le Kitáb-i-Aqdas, para. 16