Associer les efforts locaux et mondiaux de transformation sociale

Publié le : 2024/10/28

Gloria Brown, une jeune femme de Hamilton, en Ontario, décrit  son expérience au Sommet de l’avenir des Nations unies pendant son stage à la Communauté internationale bahá’íe.

Cette année, j’ai eu la chance d’assister en ligne le Bureau de la Communauté internationale bahá’íe aux Nations unies (CIB), en menant des recherches sur des projets liés à la liberté de croyance religieuse ainsi qu’au rôle de la jeunesse dans la promotion de la transformation sociale, à tous les niveaux, de la base jusqu’au niveau international.

Ces projets s’inscrivent dans des thématiques plus vastes que la Communauté internationale bahá’íe aborde dans le cadre de ses activités auprès des Nations Unies. Au niveau international, la Communauté internationale bahá’íe collabore avec d’autres organisations, offrant des perspectives issues des enseignements bahá’ís et de l’expérience de la communauté mondiale bahá’íe pour relever les défis mondiaux.

Fin septembre, les Nations Unies ont accueilli le Sommet du futur à leur siège de New York. Ce sommet a rassemblé un groupe représentatif d’acteurs mondiaux afin qu’ils puissent se mettre d’accord sur la façon de bâtir un avenir plus prospère. Dans les jours précédant le sommet, deux « journées d’action » ont rassemblé des représentants de la société civile, des jeunes, des gouvernements et des organisations internationales afin qu’ils discutent des défis mondiaux urgents, comme le changement climatique, l’inégalité et la paix. J’ai eu la chance de prendre part à ces journées d’action dans le cadre de mes recherches. Quatorze des événements organisés lors de ces journées l’ont été ou ont été coparrainés par la CIB.

Les journées d’action ont été bien plus qu’une simple rencontre d’esprits. Elles ont constitué un moment crucial pour faire progresser le dialogue sur la manière dont l’humanité peut travailler collectivement en vue d’un avenir durable et juste. Les discussions ont porté sur la nécessité impérieuse de réformer la gouvernance mondiale pour s’assurer que les institutions soient proactives, inclusives et en mesure de faire face aux défis complexes de notre époque. Les sessions se sont déroulées dans un climat d’urgence, mais aussi d’espoir, car elles ont mis en évidence l’importance cruciale que revêtent la collaboration, la consultation et une vision partagée du futur de l’humanité pour faire face aux défis qui l’attendent.

La communauté mondiale bahá’íe a été un acteur clé dans l’organisation de ces discussions. Grâce à ses apports, elle a mis l’accent sur l’importance des principes moraux et spirituels dans les processus décisionnels et sur la nécessité de cultiver un état d’esprit positif face aux défis mondiaux. L’un des événements les plus marquants des Journées d’action fut la réunion organisée par la CIB sous le thème « Place à l’optimisme : une condition préalable à la réussite dans des temps difficiles ». Cette séance a réuni des membres de la CIB, des personnalités éminentes, des jeunes ambassadeurs et des dirigeants de la société civile. Le but était de discuter des moyens permettant à l’humanité de faire face aux multiples défis qui la menacent, en mettant l’accent sur la résilience, l’espoir et l’unité. L’événement a non seulement mis l’accent sur l’importance de maintenir un point de vue optimiste, mais a également mis en évidence la nécessité de la consultation et de l’action collective en tant qu’instruments essentiels pour surmonter les défis mondiaux.

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Le slogan du Sommet de l’avenir organisé par les Nations Unies à leur siège de New York. Il se lit comme suit : « Nous ne pouvons pas construire un avenir pour nos petits-enfants avec un système conçu pour nos grands-parents. » Photo : Gloria Brown.

Les contributions de la Communauté internationale bahá’íe mettent en évidence une capacité remarquable à combiner les dimensions spirituelles et morales dans le discours mondial. Elles offrent des perspectives qui soulignent l’unité de l’humanité et la nécessité de justice et d’équité dans tous les domaines décisionnels. Cette approche globale est de plus en plus reconnue comme essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations unies. La participation à ces séances a été une expérience profondément inspirante. Elle a mis en évidence l’interconnexion des efforts locaux et mondiaux, ce qui m’a fait prendre conscience que, même si j’habite Hamilton, en Ontario, et que mes projets sont locaux, ils font partie d’un mouvement plus vaste au niveau mondial visant la transformation sociale. J’ai adapté ma démarche auprès des familles nouvellement immigrées et des jeunes de mon quartier selon les enseignements tirés de cette rencontre. Ces enseignements mettent l’accent sur l’importance de l’unité, de la résilience et du rôle de l’action locale dans la progression globale des communautés.

Les journées d’action m’ont permis de réaffirmer que les initiatives locales, quelle que soit leur envergure, contribuent de manière significative au progrès mondial. Que ce soit en soutenant l’intégration des nouveaux arrivants grâce au programme d’autonomisation spirituelle des préjeunes ou en participant aux discussions internationales sur les objectifs de développement durable, nous sommes tous des acteurs d’un mouvement mondial visant à bâtir un monde plus juste, plus pacifique et plus durable. Mon expérience m’a inspirée, me faisant réaliser que chaque étape accomplie sur le plan local contribue à un effort mondial d’envergure.

—Gloria Brown

Pour en savoir plus sur la participation de la Communauté internationale bahá’íe au Sommet de l’avenir.