Texte de Shoghi Effendi expliquant le rang du Báb

Publié le : 2014/10/19
Bwns 7651 0 0 Nc

La Maison du Báb, à Shiráz en Iran, avant sa destruction en 1979.

Le Báb, héraut de la foi bahá’íe, est né le 20 octobre 1819, à Shiráz en Iran.

« De tous les hommages que la plume infaillible de Bahá’u’lláh a choisi d’offrir à la mémoire du Báb, son « Bien-Aimé », le plus mémorable et le plus touchant est ce passage, court mais éloquent, qui rehausse si grandement la valeur des derniers passages de cette même épître. Au sein de tous ces périls, écrit-il, faisant allusion aux épreuves et aux dangers cruels qui l’assaillaient de tous côtés dans la ville de Baghdád, nous demeurons prêt au sacrifice suprême, entièrement résigné à sa volonté, afin que peut-être, par la grâce et la tendre bonté de Dieu, cette lettre révélée et manifeste (Bahá’u’lláh) puisse offrir sa vie en holocauste dans le chemin du Premier Point, du Verbe le plus exalté (le Báb). Par lui, sur l’ordre de qui l’Esprit a parlé, sans ce désir ardent de notre âme, nous n’aurions pas séjourné un instant de plus dans cette cité. »

« Amis chèrement aimés ! Un éloge aussi retentissant, une assertion aussi hardie émanant de la plume de Bahá’u’lláh dans un ouvrage d’une telle importance trouvent pleinement leur écho dans le langage que la source de la révélation bábíe a choisi pour habiller les revendications qu’il a lui-même avancées : Je suis le Temple Mystique, c’est ainsi que le Báb proclame son rang dans le Qayyúmu’l-Asmá’, que la Main de la Toute-Puissance a élevé. Je suis la lampe que le Doigt de Dieu a allumée dans sa niche et a fait briller d’une splendeur immortelle. Je suis la flamme de cette lumière céleste qui brillait sur le Sinaï à l’endroit bienheureux et qui demeurait cachée au sein du buisson ardent. Ô Qurratu’l-’Ayn ! s’écrie-t-il s’adressant à sa propre personne dans le même commentaire, je ne reconnais en toi nul autre que la « Grande Nouvelle », la Nouvelle annoncée par l’assemblée céleste. Sous ce nom, j’en porte témoignage, ceux qui entourent le trône de gloire t’ont connu de toute éternité. »

– Shoghi Effendi, L’ordre mondial de Bahá’u’lláh, Bruxelles, MEB, 1993, p. 118.