L’École d’été de la Saskatchewan élargit le cercle des amis
À l’École d’été bahá’íe de la Saskatchewan, une nouvelle dynamique de groupe a été établie, et elle accompagnera les participants dans leur communauté, partout dans la province, au cours de l’automne. Plus précisément, le programme de l’école à l’intention des adultes, qui a été offert du 29 au 31 août près de Saskatoon, a adopté un modèle semblable à celui qui avait servi aux 114 conférences de jeunes qui ont eu lieu partout dans le monde : entre les séances plénières présidées par Deloria Bighorn, membre de l’Assemblée spirituelle nationale, les adultes se sont divisés en trois groupes d’environ 20 personnes. Les groupes ont étudié les documents des conférences qui exploraient les thèmes de soutien et d’assistance mutuels et de construction communautaire. Ils ont dessiné un plan de leur communauté et ont cerné des projets qu’ils pourraient y entreprendre à leur retour.
L’animateur d’un des trois groupes a dit que le programme de l’école avait été particulièrement réussi, du point de vue du nombre de participants, de la qualité et de la participation. Il a ajouté qu’il régnait un « très bon esprit, qui a signalé un nouveau niveau de participation au travail du Plan », c’est-à-dire que « les adultes ne se contentent plus de jouer un rôle de soutien auprès des jeunes, mais qu’ils participent maintenant à la même dynamique. » Un participant a expliqué que cela aidait tous ceux qui étaient présents à sentir qu’ils jouaient aussi un rôle, maintenant qu’ils connaissent mieux la structure utilisée par les jeunes depuis les conférences de 2013.
La plupart des gens ont pensé que l’idée de se diviser en groupes pour étudier avait été productive. Selon un des participants, le travail en groupe avait donné aux participants une bonne « occasion d’étudier ensemble et de s’exprimer » dans des « groupes plus faciles à gérer, et qui permettaient de travailler ensemble à un rythme régulier. » Une participante a dit que la structure en groupes était « invitante » et que les « questions à l’étude nous ont aidés à mieux saisir notre propre réalité. » Elle a ajouté que les questions les avaient aidés « à évaluer leurs désirs, leurs motifs et les obstacles qui se présentent », et que le fait de travailler en groupe leur avait donné « un système de soutien, un lieu où nous pouvions parler franchement sans craindre d’être jugés. » En poursuivant cette approche après l’école d’été, il sera possible de propager l’esprit de découverte et de soutien mutuel qui y prévalait.
Des 105 personnes qui ont participé au programme de l’école d’été, 20 n’étaient pas membres de la communauté. C’est d’ailleurs un ami de la communauté bahá’íe de Saskatoon qui a présidé au programme. Doris Soita, qui n’avait jamais eu l’occasion d’étudier la foi bahá’íe, a dit « Les documents que nous avons étudiés m’ont beaucoup touchée. J’en ai retiré beaucoup plus que je ne l’aurais cru au prime abord. J’ai trouvé très touchant de participer à un cercle. Les personnes qui en faisaient partie étaient pour la plupart des étrangers, que je venais de rencontrer, mais j’ai senti que nous nous comprenions. Mme Soita a trouvé encourageant que les participants désirent beaucoup faire une planification d’actions futures et se demandent comment elles pourraient le mieux se soutenir mutuellement.
Il y avait aussi un très bon programme pour les 24 enfants, les six préjeunes et les dix jeunes présents. Plusieurs parents ont dit qu’une atmosphère familiale régnait à l’école. On avait même réservé une salle aux familles pour qu’elles aient un espace de repos.
Les séances plénières ont également été très productives. Le programme a commencé et s’est terminé avec un cercle de la parole, qu’a guidé Mme Bighorn. Pour le bâton de la parole, elle a fourni un objet très significatif aux yeux de nombreuses personnes, un bracelet qui a appartenu à Mona Mahmudnizad, une jeune bahá’íe de dix-sept ans qui a été emprisonnée et exécutée en 1983, en même temps que neuf autres bahá’íes. Son crime — avoir enseigné des leçons bahá’íes à des enfants. Mme Bighorn a raconté l’histoire de Mona et a expliqué comment elle était entrée en possession du bracelet, ce qui a fait pleurer plusieurs personnes. Ce lien avec une martyre nous a aussi liés avec le sacré sacré, dès le début de la fin de semaine.
Le cercle a continuellement été ajusté pour permettre aux personnes qui ne pouvaient pas être présentes pendant tout le programme de s’y joindre. Cela a exprimé concrètement le thème de l’école — élargir le cercle des amis et aider chaque personne à se sentir incluse.
École d’été de la Saskatchewan
École d’été du Québec
École d’été des Maritimes