Réflexions sur la croissance que connait Regina (Saskatchewan)
Dans son récent message du Ridván, la Maison universelle de justice a écrit qu’au cours des deux dernières années du plan de cinq ans, les amis de Dieu ont deux tâches d’une importance vitale — consolider les programmes de croissance qui existent déjà et en établir de nouveaux. Au Canada, le but est d’établir 109 programmes de croissance. Les capacités requises existent couramment dans 87 groupements. Le texte suivant décrit comment il a été possible d’entreprendre un programme de croissance à Regina (Saskatchewan) et comment les liens d’amitié qui se sont créés ont contribué à la réalisation de ce but.
Au cours des derniers mois, j’ai été en mesure de rendre visite périodiquement aux amis de Regina (Saskatchewan). Dans ce groupement, les amis ont atteint « le premier de plusieurs jalons d’un processus de croissance durable », ce qui veut dire que des personnes de la collectivité invitent d’autres personnes à prendre part au processus de l’institut. Depuis le printemps dernier, deux amis dévoués et au cœur pur ont travaillé avec patience et détermination pour appuyer le processus de croissance. Ces deux jeunes femmes vivent à Regina depuis des années. Après avoir considéré leurs circonstances personnelles et avoir pesé les possibilités et les besoins de leur groupement, elles se sont senties poussées à offrir une année de service dans leur propre communauté. En examinant les événements de la dernière année, il est clair que leurs efforts se sont continuellement attirés des confirmations et des bénédictions. De nouvelles possibilités se sont manifestées et elles ont aidé le groupement à avancer bien au-delà du premier jalon.
Pour être brève, je ne m’attarderai pas sur la joie, l’amour, la gratitude et la croissance spirituelle que nous pouvons connaître en servant ainsi. Je parlerai plutôt des signes indiquant que nous approchons du premier jalon que j’ai observés ces derniers mois, en espérant que cela nous aidera à mieux comprendre la nature du premier jalon et contribuera à notre discussion de ce sujet, alors que nous poursuivons nos efforts pour qu’un plus grand nombre de groupements l’atteignent durant les dernières années du Plan.
Dans Perspectives acquises aux frontières de l’apprentissage, on peut lire qu’un programme de croissance débute quand deux capacités naissantes se développent. D’abord, une ou plusieurs personnes deviennent capables d’aider d’autres personnes à suivre la série de cours d’institut et à entreprendre des activités de base. Ensuite, les personnes qui participent à cette série de cours en attirent d’autres pour participer aux activités de base. Par exemple, à Regina, ces deux jeunes en année de service ont invité un ami à les aider à animer un groupe de pré-jeunes et à commencer sa formation d’animateur en participant à un cercle d’étude du cahier 1, intitulé Réflexions sur la vie de l’esprit. Cet ami a encouragé son jeune frère à participer au groupe de pré-jeunes, ce qu’il a fait régulièrement. Un second exemple est celui d’une jeune fille qui s’est jointe à un cercle d’étude du cahier 1 et qui a invité une amie à l’y accompagner. Elles progressent maintenant toutes deux dans la série de cours. En continuant à développer la capacité d’attirer d’autres personnes, à les inviter et à les accompagner dans leurs efforts pour servir la collectivité, les amis du groupement ont rendu possible un progrès qui se poursuivra au-delà du premier jalon.
Ces amis ont entendu clairement les paroles de la Maison universelle de justice qui a affirmé l’été dernier, en lançant la série mondiale de conférences de jeunes, que le temps était venu pour les jeunes « de réfléchir, de s’engager, de se cuirasser pour une vie de service dont découleront des bénédictions en abondance. » Les bénédictions se sont vraiment déversées en abondance, et nous attendons avec impatience qu’un élan soutenu se manifeste dans le groupement, dans la région, dans le pays et sur toute la planète.
–Lydia Filson