Photos de la première vague de conférences mondiales en Colombie-Britannique
La série de conférences mondiales convoquée par la Maison universelle de justice a pour but d’inciter « à agir l’assemblée de ceux qui veulent le bien de l’humanité »[i]. « Les participants – enfants et grands-parents, jeunes et aînés, familles bahá’íes depuis des générations et amis nouvellement associés à la communauté – exploreront des thèmes qui permettent de mieux comprendre la réalité du monde et de canaliser le désir de servir qui s’éveille aujourd’hui dans tous les cœurs. » En avril et mai de cette année, 40 de ces conférences ont eu lieu au Canada ; les photos suivantes sont celles des conférences en Colombie-Britannique.
Mid Island
Northern Interior
À 150 Mile House, un lieu satellite de la conférence de Prince George, les participants ont utilisé les arts pour explorer ensemble le thème de la création de la paix. Un participant a écrit : « Nous avons eu une excellente séance cet après-midi… durant laquelle, peu importe notre âge, nous nous sommes tous servis du matériel pour enfants. Nous avons eu une conversation profonde. »
Les participants à Terrace, un autre site satellite de la conférence de Prince George participent à des séances hybrides, suivant en ligne les séances plénières de Prince George, et participant à des séances en petits groupes à Terrace.
La conférence de Prince George a attiré des participants des régions de Cariboo-Chilcotin, Central Coast, Central Interior, Cariboo North, Bulkley-Nechako, Kitmat-Stikine et North Coast.
Grand Forks
Avant la conférence de Grand Forks, un artiste local a réalisé une peinture murale sur un « bâtiment très bien en vue de la ville », avec les paroles de Bahá’u’lláh « Que votre vision embrasse le monde », qui paraissent dans Florilège d’écrits de Bahá’u’lláh.
Avant la conférence, la communauté Doukhobor[ii] a activement fait la promotion de la conférence et a invité les membres de ses réseaux à y participer. Lors de la conférence, il y avait 44 participants aux séances du matin et plus de 70 participants à celles de l’après-midi. Puisque Grand Forks fait partie du groupement Boundary, qui ne compte que six bahá’ís, le fait d’avoir plus de 70 participants à la conférence a dépassé l’objectif initial de participation. C’est pourquoi deux autres animatrices, toutes deux de jeunes femmes doukhobors, ont été formées pour répondre aux besoins.
Un commentaire participant Doukhobor a dit : « Voyez ce que peuvent faire quatre personnes qui se réunissent et qui ont une vision ! »
Vernon
À Vernon, des amis de North Okanagan, Columbia Shuswap et Upper Columbia ont participé. Ils ont utilisé les arts pour réfléchir au thème One Humanity – One World Gathering [Une famille humaine – un rassemblement mondial].
Kamloops (Upper Thompson Nicola)
Les participants de l’Upper Thompson-Nicola ont produit des ouvrages artistiques individuels et collectifs basés sur les thèmes de la conférence, y compris un tableau créé collectivement, intitulé « L’arbre de l’espoir ».
Au cours d’une séance en petits groupes, les participants ont réfléchi aux thèmes de la conférence en notant leurs idées sur du papier graphique.
Les participants ont appris à danser le swing (à gauche) et ont écouté des prestations musicales (à droite).
Les enfants ont ajouté leurs tournesols au projet artistique collectif de « L’arbre de l’espoir ».
Castlegar (Kootenays – West et East)
Chaque participant à la conférence de Castlegar a contribué au projet artistique collectif en dessinant sur des feuilles de papier, qui ont ensuite été exposées ensemble sur un mur.
La collection d’images que les participants ont créée pendant la conférence.
Victoria (incluant les Gulf Islands et Saanich Peninsula)
Les 354 personnes qui ont participé à la conférence venaient de Victoria, des îles Gulf et de la péninsule de Saanich. Photos prises par Ben Altair, Chris Mock, Jim Flood et Soheil Mahbobi.
De nombreuses personnes ont été invitées à participer au groupe des séances plénières, y compris quelques parents d’enfants et de jeunes qui ont participé aux activités de l’Institut dans leur quartier.
Un participant à la conférence de Victoria a décrit son expérience à la conférence en ces termes : « C’était passionnant de rencontrer de nouvelles personnes, de se faire de nouveaux amis et de renouer avec tant de formidables amis. Les récents problèmes mondiaux ont eu une influence transformatrice sur tout le monde. J’ai eu l’impression que tous les participants à la conférence avaient une meilleure compréhension de l’importance de la dimension communautaire et acceptaient mieux les différences. C’était agréable de sentir que j’étais à ma place et que tout le monde faisait partie de ma famille ».
Avant la conférence, les amis ont été encouragés à préparer des présentations artistiques, individuellement ou en groupe. Une chanson a été écrite tout particulièrement pour la conférence et y a été interprétée, et plusieurs contributions des arts visuels ont été réalisées par les cercles d’étude, les préjeunes, les jeunes et les enfants. Certains amis ont préparé d’autres contributions musicales inspirées par les Écrits ou sur le thème de la construction communautaire.
Coastal Upper Island
Lors de la conférence pour la région Coastal Upper Island, tous les participants ont contribué à une illustration collective d’un arbre. Les participants ont écrit sur des notes autocollantes et les ont collées aux branches de l’arbre pour représenter ses feuilles. Ce projet artistique était à la fois une représentation visuelle du concept de l’unité de l’humanité et un acte d’unité où toutes les diverses réflexions ont été rassemblées.
Surrey-Delta-White Rock et Langley
Les participants ont travaillé avec différents moyens artistiques pour exprimer leur compréhension des thèmes de la conférence, notamment en créant des collages avec des photos, des coupures de journaux et de magazines.
La conférence du groupement Vancouver
Le groupement Vancouver a rassemblé 550 personnes de sept villes la fin de semaine des 14 et 15 mai 2022. Les photos ont été prises par Alistair Eagle, Zack Miloff, Bronwyn Proctor et Neda Shadbakht.
Un participant a décrit l’atmosphère de la conférence en disant qu’il y avait « de la camaraderie et de la joie, et le sentiment d’être dans un groupe qui va de l’avant. »
La conférence de Vancouver comportait des séances en petits groupes pour les gens qui parlent le persan.
Lors des séances plénières, les participants de tous âges ont offert des contributions artistiques.
Des questions comme « Quelles sont les qualités que nous devons cultiver personnellement pour améliorer le monde ? » étaient affichées dans les locaux de la conférence. Elles ont permis aux participants d’exprimer leurs réflexions en écrivant sur des notes autocollantes colorées et en les affichant à côté des questions sur des tableaux noirs.
Le quartier Guildford
Une maquette du Youth Cafe du quartier Guildford a été exposée lors de la conférence. Elle était faite de carton, de papier, d’argile et d’autres matériaux.
Les préjeunes et les jeunes ont passé du temps ensemble pendant les pauses.
Certains jeunes ont fait une présentation pendant la séance plénière qui portait sur le processus de l’institut (à gauche). L’équipe organisatrice a participé à une exposition sur le thème « La distance parcourue ». Une chronologie des activités de construction communautaire dans le quartier était affichée sur un mur ; elle comportait des panneaux en papier et des photos pour montrer le passage du temps.
Le quartier Commercial Drive
Les amis du quartier Commercial Drive ont utilisé diverses formes d’expression artistique pour explorer les thèmes de la conférence.
Un groupe de jeunes a également présenté la déclaration qu’ils avaient rédigée après avoir étudié le document intitulé Le pouvoir de la parole :
Ceci est une déclaration de guerre. Nous sommes Nisga, Gitxsan, Tsimshian, Cowichan, Haida, Musqueam, Blackfoot, Squamish et Lil’wat. Nous ne sommes pas des enfants, nous sommes des jeunes. Nous réfléchissons à notre avenir. La vie est un champ rempli de souffrance, de pauvreté, de préjugés, de racisme. Trop de gens ne veulent pas changer, et on n’écoute pas les jeunes. Ceci est une déclaration de guerre contre ces choses. Nous voulons un monde où toutes les idées sont entendues, un monde avec plus de joie et de bonheur, où les gens vivent en harmonie avec la nature. Nous voulons un monde où nous apprécions les dons de chacun, où nous nous débarrassons du ridicule et de la moquerie.
Nous lançons une guerre contre la haine. Pour la combattre, nous utiliserons les armes de l’amour, le pouvoir de la Parole et nos actions. Les actions parlent plus fort que les mots. Notre guerre se déclenche d’abord dans notre quartier. Pour bâtir un nouveau monde, nous commençons ici. Il faut que les autres aient accès aux citations inspirantes que nous lisons. Nos écoles ont besoin d’être embellies. Nous avons besoin de moins de drogues et d’alcool. Nos bâtiments ne peuvent pas être traités comme des toilettes publiques. Nous réalisons des projets de service pour aider à résoudre les problèmes des sans-abri, de l’environnement et des besoins des enfants. Nous organisons des camps de jeunes, des classes pour enfants et des groupes de préjeunes afin d’éliminer la négativité de nos vies. Voici notre déclaration.
Richmond
Youth in the Richmond conference present on the junior youth spiritual empowerment program during a plenary session.
[i] L’Assemblée spirituelle nationale, lettre du 23 mars 2022.
[ii] Les Doukhobors sont un groupe chrétien pacifiste originaire de Russie.