Numéro hiver/printemps 2023 du Bahá’í Canada
Les amis de tout le pays poursuivent leur étude du message du 30 décembre 2021, dans lequel la Maison universelle de justice définit le mandat du plan de neuf ans, dont la première année s’achèvera bientôt. Les paragraphes 11 et 12, sous le sous-titre « Apprendre des groupements les plus avancés », ont particulièrement retenu l’attention des amis qui servent dans des centres d’activité intensive ainsi qu’au sein d’organes et d’institutions de groupement.
Au paragraphe 11, la Maison de justice décrit « les caractéristiques d’un groupement où les amis ont franchi le troisième jalon dans le continuum de croissance », en soulignant que : « Avoir franchi cette étape implique une activité intensive dans des quartiers ou des villages précis, mais également un effort concerté de la part de la majorité des croyants qui vivent dans tout le groupement – autrement dit, un esprit de participation universelle de plus en plus développé dans le travail de construction communautaire. […] Cela suppose que des familles et des croyants travaillent ensemble et décident délibérément de se considérer comme faisant partie d’un noyau qui s’élargit. »
La Maison de justice poursuit sa description au paragraphe 12, écrivant : «Dans chaque centre d’activité intensive, des mécanismes de collaboration se constituent entre des groupes de familles, qui organisent entre eux des activités de construction communautaire dans le but d’étendre la portée de ces activités à de nombreux foyers voisins; un réseau informel d’amis encourage et soutient les activités en cours. »
Ce numéro, intitulé « Étendre notre portée », s’inspire de ces paragraphes et s’articule autour du thème des familles. L’article de fond est basé sur une conversation au cours de laquelle une poignée d’amis travaillant à engager des familles entières à Montréal (Québec), à Nanaimo (Colombie-Britannique), et à Ottawa (Ontario), ont discuté de leurs observations sur la nature de ce travail. Les programmes de plusieurs jours pour les familles permettent à chaque membre de progresser dans l’étude des documents de l’Institut, de participer à des activités récréatives et d’approfondir leurs amitiés.
Pour la rubrique « Épisodes de l’histoire de la Foi », nous nous sommes tournés vers les deux livres The Maxwells of Montreal, de Violette Nakhjavani, pour enchaîner une série d’extraits qui composent l’article « La maternité spirituelle de May Maxwell ». Cet article montre comment une mère souvent éloignée de sa fille a pu assurer son éducation spirituelle de façon exemplaire. Il attire notre attention sur les dimensions spirituelles de la maternité, en soulignant comment elle a instruit son enfant dans un langage issu de l’enseignement de la Cause et basé sur l’exemple de ‘Abdu’l-Bahá.
Ce numéro contient également un article intitulé « Le développement de la capacité institutionnelle des comités d’enseignement de groupement », qui met en lumière le fonctionnement des comités d’enseignement de deux des groupements les plus avancés du Canada : Toronto et Vancouver. Ces comités ont dû relever de nouveaux défis en raison de la complexité croissante de leurs activités, et notamment de l’augmentation du nombre d’amis désireux de participer au processus de construction communautaire.
À mesure que les jeunes deviennent des adultes, ils doivent prendre des décisions concernant leurs études, leur travail et leur vie de famille. L’article « La cohérence dans la vie des jeunes qui entrent sur le marché du travail » examine les directives récentes concernant les défis auxquels les jeunes sont confrontés et la nature du soutien dont ils ont besoin lorsqu’ils s’efforcent de développer leurs capacités à la lumière de la révélation de Bahá’u’lláh. C’est le premier d’une série d’articles sur ce sujet, qui présentera plus tard les expériences de plusieurs jeunes qui sont récemment entrés sur le marché du travail et qui, avec leurs pairs, essaient d’appliquer les conseils de la Maison de justice.
Vivre une vie cohérente s’étend également aux affaires financières. Ce numéro contient également un article intitulé «Des ateliers sur le huqúqu’lláh pour les familles », qui explique comment une série d’ateliers proposés par le Conseil des mandataires du huqúqu’lláh permet à des groupes de familles de discuter de l’harmonisation des aspects spirituels et matériels de leur vie. Dans de nombreux cas, cela permet de renforcer l’unité familiale et de favoriser l’action collective pour atteindre les objectifs du Plan de neuf ans.
Il est clair qu’il y a beaucoup à étudier et à comprendre au sujet du Plan de neuf ans, et il est prévu que de nombreux autres articles seront publiés alors que les bahá’ís et leurs amis à travers le Canada, conscients « de la grandeur de ce jour et de l’importance de leurs actions, s’efforcent de faire naître une société façonnée par les enseignements divins [i]. »
[i] La Maison universelle de justice, lettre à la conférence des corps continentaux de conseillers, datée du 30 décembre 2021.
