Numéro été 2024 du Bahá’í Canada
Cet été, le message du Rid. ván 2024 de la Maison universelle de justice a été une formidable source d’inspiration et d’énergie. Lors du 74e Congrès national bahá’í – dont la description est incluse dans ce numéro – les délégués ont parlé de l’ouverture de ce message et l’un d’eux a dit : « Il s’adresse à chacun d’entre nous. » Il a été étudié par des parents dont les enfants suivent des cours d’éducation morale, par des jeunes au service de leur communauté, par des personnes âgées qui, grâce à une conversation constructive, comblent les fossés entre les générations, et par des personnes qui travaillent avec des organisations animées du même esprit.
L’impératif selon lequel « tous doivent s’élancer, mais la jeunesse doit s’envoler » a engendré beaucoup d’effervescence et a donné lieu à plusieurs conférences de jeunes à travers le pays, notamment sur l’île de Vancouver (Colombie-Britannique), à Waterloo (Ontario) et à Sackville (Nouveau-Brunswick). Plusieurs de ces articles et une sélection de photos prises à ces occasions ont déjà été publiés sur le site Web de Bahá’í Canada[i].
La section « Épisodes de l’histoire de la Foi » de ce numéro se tourne vers le passé pour mieux comprendre deux projets à la réalisation desquels les bahá’ís du Canada travaillent actuellement : l’édification de la maison d’adoration nationale du Canada et la recherche de pionniers pour l’étranger et le front intérieur, leur formation et leur déploiement.
« Le bâtisseur du temple, Hájí Mírzá Muhammad-Taqí, l’Afnán », extrait de Mémorial des Fidèles de ‘Abdu’l-Bahá, décrit les qualités d’un homme qui a joué un rôle déterminant dans l’édification du premier Mashriqu’l-Adhkár, quelqu’un qui a presque « dépensé tout ce qu’il possédait pour ériger cet édifice » et qui a donné l’exemple de « ce que cela signifie d’être fidèle ».
La communauté bahá’íe du Canada a une riche histoire en matière de pionniers, y compris pendant la Croisade de dix ans[ii]. Dans l’article « Shoghi Effendi illustre le rôle des pionniers », un trajet en voiture qu’ont fait John, Audrey et Patrick Robarts a donné lieu à une analogie pour montrer que les pionniers devraient rester à l’arrière-plan pour que la population locale prenne en charge son propre développement. Ce numéro comprend également un article sur l’expérience actuelle d’une équipe de pionniers du Canada à la Dominique. Il montre que le service pionnier sert à diffuser le savoir dans le monde entier.
Un extrait de l’article « Relever le défi de la réconciliation », publié à l’origine sur le site Web de Bahá’í World, est publié ici. Cet article examine les systèmes d’oppression des peuples autochtones enracinés dans le passé colonial du Canada, une question qui a récemment été mise au premier plan de notre discours national. L’article explore l’idée que la résolution des injustices exige que nous les rendions « visibles ».
Cela fait écho à notre article de fond intitulé « Imaginer un meilleur avenir – des jeunes de Thunder Bay participent à la conférence régionale », qui raconte comment un groupe de jeunes autochtones a fait 15 heures de route pour assister à une conférence régionale. Encouragés par des membres de la communauté à s’exprimer de façon très personnelle, ils ont fait une déclaration qui a fait pleurer de nombreuses personnes. Le fait de reconnaître l’injustice dans leur vie les a aidés à voir comment, par le biais d’un processus éducatif, des mesures peuvent être prises pour construire un monde meilleur.
Le message du Ridván de cette année déclare : « Une préoccupation sincère doit inciter à déployer des efforts soutenus pour bâtir des communautés qui offrent espoir plutôt que désespoir, unité plutôt que conflit. ». L’auteur de l’article « Un noyau en expansion à Oak Bay, Colombie-Britannique » raconte comment les efforts de deux amis dans le cadre d’un programme initial d’apprentissage de l’anglais ont incité un nombre croissant de personnes à se joindre à des activités de construction communautaire, dont un groupe de préjeunes, un cercle d’étude du cahier Ruhi numéro 1, une réunion régulière de prière et, maintenant, un cours pour enfants. Les membres de quinze familles participent actuellement à ce processus et ils ont remarqué des changements dans leur vie individuelle et collective.
Ce numéro comprend également un bref compte rendu des efforts de conservation visant à planter plus de 800 jeunes arbres qui arriveront à maturité et seront un jour plantés sur le terrain de la future maison d’adoration du Canada. L’esprit de service avec lequel ce travail a été entrepris reflète l’esprit de sacrifice qui a animé les contributions de la communauté nationale et de croyants étrangers, alors que nous progressons dans cette entreprise historique pour ériger un temple dont la vocation est « d’unir l’adoration de Dieu et le service à l’humanité, tous deux vitaux pour la régénération du monde »[iii] .
[i] https://bahaicanada.bahai.ca/?lang=fr
[ii] L’article « Les chevaliers de Bahá’u’lláh du Canada » a été publié dans le numéro de l’été 2019 et peut être consulté en ligne ici : https://bahaicanada. bahai.ca/les-chevaliers-de-bahaullah-du-canada/?lang=fr.
[iii] La Maison universelle de justice, lettre aux amis rassemblés à Kinshasa, République démocratique du Congo, pour l’inauguration de la maison d’adoration, datée du 25 mars 2023.