Le site de la future maison d’adoration du Canada a été débarrassé de ses débris de bois

Publié le : 2024/09/12

Cet été, un père et son fils ainsi que deux autres jeunes, tous venus du Québec, ont travaillé à l’entretien de la zone boisée du site du futur Temple.

Depuis l’annonce de la construction de la première maison d’adoration du Canada, les communautés de ce vaste pays ont ressenti un profond intérêt pour cette entreprise. Les efforts d’un groupe de l’est du Québec, qui a fait 10 heures de route pour entreprendre un travail bénévole sur le site du temple à Markham, en Ontario, l’illustrent bien. Leur tâche consistait à débarrasser la zone où sera construit le bâtiment central du temple des arbres et des branches tombés, généralement en raison du mauvais temps.

Après avoir entendu parler du besoin de nettoyer le site, Soheil Bourdages, un jeune de 16 ans de Kamouraska, au Québec, a demandé à son père, David Bourdages, s’ils pouvaient se charger de cet acte de service. Ils ont rapidement pris les dispositions nécessaires et ont rallié deux amis, ce qui a permis d’augmenter l’ampleur de leurs efforts. M. Bourdages, qui possède une formation en foresterie, a guidé l’équipe et veillé à la sécurité des jeunes ainsi qu’à la protection des arbres existants.

L’équipe a travaillé pendant trois jours. M. Bourdages a utilisé une tronçonneuse pour couper les plus gros débris afin qu’ils puissent être transportés et mis en tas. Ce bois a ensuite été transporté à l’aide d’une remorque de tracteur de pelouse jusqu’à une zone ouverte où il sera déchiqueté en copeaux de bois, qui seront utilisés sur le même terrain. Les jeunes ont acquis des compétences pratiques en faisant ce travail, par exemple en préparant le bois pour le déchiquetage en le réduisant en taille et en enlevant toutes les sections en forme d’« Y ».

Les jeunes étaient reconnaissants d’avoir l’occasion de travailler sur le site de la future maison d’adoration, ce qui les a liés à la fois aux générations passées et futures. Alie Gagnon-Dahl, de Lévis, au Québec, a déclaré : « Il est très important pour moi qu’il y ait une maison d’adoration au Canada… C’est un grand privilège de pouvoir participer au processus. Je pourrai dire à mes enfants que je suis venue ici ».

La signification spirituelle du travail a aidé l’équipe à oublier la difficulté du travail manuel effectué dans la chaleur, souvent supérieure à 30 °C. « On n’a pas l’impression de travailler du tout », a commenté Isaac Lamorie, de la ville de Québec, en décrivant l’esprit joyeux avec lequel les amis ont abordé leur service.

Grâce à leurs efforts, le site a été embelli pour les visiteurs, qui s’y rassemblent pour prier et méditer, rehaussant le caractère paisible et sacré du lieu. « Il est déjà tellement plus beau », a affirmé M. Lamorie.