Numéro été 2019 du Bahá’í Canada
Parmi les amis qui ont pris leur envol vers le «monde des mystères » cette année se trouve M. Donald Rogers. En 2017, M. Rogers avait écrit à l’équipe du Bahá’ í Canada pour lui parler de quatre tableaux qui, selon lui, reflétaient le mieux l’inspiration suscitée par l’esprit de la foi, et les avait proposés pour publication. Notre image de couverture, intitulée «The Creative Word—An Ocean of Movement » [Le Verbe créateur – Un océan de mouvement], en fait partie. Ce numéro de Bahá’í Canada s’inspire du concept de mouvement, à la fois du mouvement littéral des pionniers et des pèlerins et celui des populations qui se dirigent vers la vision d’une nouvelle société présentée par Bahá’u’lláh.
Les pionniers illuminent notre histoire en tant que pays. L’article « Les Chevaliers de Bahá’u’ lláh du Canada », d’Anne Boyles, nous rappelle les amis du Canada qui ont répondu à l’appel du Gardien pendant la Campagne de dix ans pour ouvrir de nouveaux territoires à la Foi. Elle fait le lien entre leurs histoires et la tâche que nous avons aujourd’hui. Leurs efforts désintéressés et leur persévérance face aux difficultés continuent de façonner notre identité en tant que communauté.
Cette identité était évidente au Congrès national, cette année. Galvanisés par la présentation d’amis qui s’étaient récemment rendus à Sydney, en Australie, pour apprendre sur l’intégration d’un grand nombre de personnes, les délégués ont exprimé leur confiance dans la capacité de notre communauté à répondre aux besoins pressants du Plan actuel. L’article de fond de ce numéro, « Échos de Sydney », a pris forme quand nous avons constaté la richesse des enseignements tirés de la visite du groupe en Australie. Il a pour but d’amplifier cette vision émouvante dans tout le Canada.
Nous apprenons beaucoup sur le mouvement des jeunes à travers la série de cours de l’Institut Ruhi, surtout lorsqu’ils se lèvent pour servir, souvent comme animateurs de groupes de préjeunes ou enseignants de cours pour enfants. Dans l’article « Effort systématique : mobiliser les jeunes d’un quartier », Melanie Vafaie relate l’expérience d’amies de Brampton, en Ontario, qui ont instauré un rythme régulier de campagnes d’institut, grâce auxquelles, depuis 2012, 139 jeunes ont participé à l’étude du premier cahier de l’Institut Ruhi : Réflexions sur la vie de l’esprit. Grâce à ce processus, le noyau d’amis, qui oeuvrent et réfléchissent à leurs actions dans leur quartier, s’est élargi.
Ces dernières années, la Maison universelle de justice a approfondi notre compréhension du concept d’un noyau d’amis en expansion, « qui travaillent ensemble, se consultent et organisent des activités »[1]. Pour l’article « Le rôle d’un noyau dans le développement communautaire », nous avons interviewé des amis de trois groupements, de diverses tailles et de divers stades de développement — Peterborough, en Ontario, Saanich, en Colombie Britannique et Montréal, au Québec — sur leurs expériences au sein d’un groupe d’amis, qui servent en étroite collaboration.
Dans son message du 24 juin 2019, l’Assemblée spirituelle nationale a écrit : «D’ici les jours saints jumeaux, les 29 et 30 octobre, nous vous invitons tous à réexaminer les appels lancés par l’Assemblée nationale dans sa lettre du 6 avril 2018 et à réfléchir à la manière dont vos propres efforts pour reconstruire le monde peuvent atteindre de nouveaux niveaux de concentration et d’intensité, quelles que soient vos circonstances »[2]. Nous avons hâte de présenter les efforts des amis du Canada dans notre prochain numéro, alors que la communauté bahá’íe saisit les « merveilleuses occasions de faire découvrir à leur entourage le grand Jour de Dieu »[3].
[1] La Maison universelle de justice, lettre à la conférence des corps continentaux de conseillers, le 29 décembre 2015.
[2] L’Assemblée spirituelle nationale du Canada, lettre aux bahá’ís du Canada.
[3] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde, Ridván 2019.