Au Québec, on avance vers « un essor considérable de l’activité déployée »
Cette année et l’année 2019 marqueront 200 ans depuis la naissance de la Beauté Bénie et du Báb, respectivement. Comme l’a expliqué la Maison universelle de justice dans son message du 18 mai 2016, « ces jours saints devraient être considérés par les amis comme des occasions spéciales d’approcher le plus grand nombre possible de segments de la société […] afin que tous puissent se réjouir de l’avènement, il y a exactement deux cents ans, de Celui qui allait être le Porteur d’un nouveau Message pour l’humanité. »
Inspiré par des conférences similaires, organisées ailleurs au Canada, le Conseil bahá’í du Québec et les membres des corps auxiliaires servant la région ont collaboré avec les assemblées spirituelles locales du Québec à l’organisation de deux conférences visant à mobiliser un grand nombre de personnes dans cet « essor considérable de l’activité » demandé par la Maison universelle de justice en vue des deux bicentenaires, et devant être accompli principalement à l’échelon local.
Lors d’une conférence d’enseignement tenue à Montréal, au Québec, les participants ont étudié le message transmis au nom de la Maison universelle de justice, et daté du 18 mai 2016, au sujet des célébrations à venir des bicentenaires.
La première conférence a eu lieu à Montréal le 1er avril et la seconde à Québec le 2 avril. Elles avaient pour but de permettre aux participants de mieux comprendre le processus de transformation mis en branle par Bahá’u’lláh, de décrire leurs expériences à appliquer ses enseignements à la réalité de leur communauté, et de s’entraider pour planifier la continuation de ces efforts.
On a fait des efforts particuliers pour encourager la participation la plus nombreuse. Par exemple, l’assemblée d’une localité a loué un autocar pour faire le trajet de deux heures jusqu’à Montréal, ce qui a rendu possible la participation d’une vingtaine de personnes. Il est intéressant d’observer que la moitié des douze personnes venues d’une autre localité étaient des amis de la Foi et qu’elles ont semblé avoir beaucoup aimé leur expérience.
Un pionnier vivant à Sept-Îles (Québec) s’adresse à la conférence d’enseignement tenue à Québec.
Les participants ont dit que les conférences avaient été enrichissantes, inspirantes et énergisantes. Selon l’un d’eux « L’atmosphère était chaleureuse, les visages radieux et la discussion enthousiaste. » Un des facteurs qui semble avoir contribué à ce dynamisme est l’importance accordée à la planification d’actions simples, mais concrètes. Un autre facteur stimulant a été la période de planification collective, qui a permis aux participants de s’aider mutuellement quand cela était nécessaire.
Les projets qui sont ressortis ont pris diverses formes. Plusieurs personnes ont dit désirer organiser des réunions de prière avec des membres de leur famille, des amis et des voisins. D’autres ont été inspirées à explorer le contenu riche des cours de l’Institut Ruhi, afin de développer les capacités dont elles allaient avoir besoin pour avoir des conversations, à titre de préparation pour cette période extraordinaire. Un des participants a dit à ce sujet :
Notre petit groupe de discussion incluait une amie de la Foi, qui a participé pendant plusieurs années à des réunions d’étude ou de prière. Durant une séance de planification en après-midi, nous avons lu une question qui nous demandait qui parmi nos amis et connaissances, pourrait gagner à être invité à étudier le premier cahier de l’institut de formation. Quand on a décrit le contenu du cahier à cette amie, elle a immédiatement conclu qu’elle gagnerait à l’étudier. On lui avait déjà parlé de l’institut de formation, mais c’est seulement durant la conférence, quand elle a considéré qu’elle faisait partie d’un processus de construction communautaire qu’elle a compris son importance.
Des jeunes et des enfants présentent une chanson lors de la conférence d’enseignement tenue à Québec (Québec).
Les conférences semblent avoir allumé une étincelle chez les amis, particulièrement quand ils en sont venus à discuter des bicentenaires. À la conférence de Montréal, un participant a dit : « dans le contexte du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, la possibilité de participer à des plans qui contribueront, en fin de compte, à un des plus grands cadeaux pouvant Lui être fait — cet “essor considérable de l’activité” décrit par la Maison universelle de justice — nous donnait le sentiment qu’il s’agissait d’un honneur et d’un privilège incroyables. […] »
En général, comme un des participants l’a dit, un des effets des conférences a été d’en ressortir avec « une créativité renouvelée, prêts à poursuivre ses efforts pour préparer des célébrations du bicentenaire incluant le plus grand nombre possible d’amis. » Une autre personne a ajouté que les : « amis ont pris conscience de l’étendue des efforts qui se font dans des zones géographiques relativement petites et des possibilités qui s’offrent à eux. »
– Le Conseil Bahai du Québec
