Message du 72e Congrès national à la Maison universelle de justice
Les délégués au 72e Congrès national du Canada, avec les conseillers Borna Noureddin (rangée avant gauche, troisième à partir de la gauche) et Ayafor Ayafor (rangée avant gauche, quatrième à partir de la gauche) assis avec les membres de l’Assemblée spirituelle nationale. Photo : Louis Brunet et Russell Kerr.
Message du Congrès national du Canada à la Maison universelle de justice, le 3 mai 2022 :
La bien aimée Maison universelle de justice
Nous, les délégués du soixante-douzième Congrès national canadien, inclinons la tête en signe de profonde gratitude devant le Conseil suprême de la Foi pour ses conseils incessants, alors que nous nous engageons dans la sixième époque de l’Âge de formation. Bénis par la présence des conseillers Ayafor Ayafor et Borna Noureddin ainsi que de l’ancien membre de la Maison universelle de justice, le Dr Javaheri, et de son épouse, Mme Vida Javaheri, les délégués ont élu l’Assemblée spirituelle nationale du Canada, le neuvième pilier de la Maison universelle de justice, dans une atmosphère rare, avec un taux de participation au vote de cent pour cent.
Tirées de leurs riches expériences, les idées des délégués ont fourni des preuves encourageantes du progrès impressionnant que notre communauté a fait sous la direction de la Maison universelle de justice pendant le Plan d’un an, et ont aidé à développer notre compréhension des facteurs en jeu, y compris la portée que le Plan majeur de Dieu a sur la réceptivité de notre population. Au fil des récits, présentés par un groupement après l’autre, nous avons écouté attentivement comment les amis ont répondu aux impératifs du Plan avec créativité, résilience et dévotion, tissant ainsi une riche tapisserie d’apprentissage. Nous avons noté une capacité marquée de la part des individus, des équipes et des communautés à accompagner les âmes enflammées qui prennent en charge leur propre destin matériel et spirituel en lisant leur propre réalité dans un processus qui est de nature multigénérationnelle. Conscients de la nécessité d’une perception plus large du processus de l’institut et même de ce que signifie être bahá’í, nous apprenons à développer les qualités et les conditions nécessaires pour accompagner les âmes qui ont embrassé la vision de Bahá’u’lláh sur la voie du service et dans leur reconnaissance croissante du Désir de leur coeur.
Les délégués ont réfléchi à la douleur et à l’inquiétude sincères des Canadiens face à la découverte de tombes anonymes d’enfants autochtones et à la prise de conscience croissante des injustices et de l’oppression systémiques qui ont entravé le progrès matériel et spirituel de nombreux peuples au sein de notre nation et dans le monde. Tous ont eu un désir ardent de renforcer les capacités au moyen du processus de l’institut afin de répondre plus pleinement aux instructions de ‘Abdu’l-Bahá d’« attacher beaucoup d’importance aux populations autochtones d’Amérique ». Nous admettons que beaucoup a été appris et qu’il reste encore beaucoup à apprendre à cet égard.
Heureux d’apprendre que les contributions à la Cause ont augmenté de 25 % au cours des deux dernières années, nous nous sommes émerveillés de la sagesse des assemblées spirituelles locales et de la générosité des communautés qui ont pris en charge les dépenses à la base de la communauté afin de ne pas grever le Fonds national. En se tournant vers le Plan de neuf ans, le conseiller Noureddin a offert des éclaircissements sur les besoins à venir et a attiré notre attention sur la valeur du temps et des moyens matériels en tant qu’expressions d’amour qui reposent sur une planification à long terme non seulement des institutions, mais aussi des familles. Dans le même ordre d’idées, le message émouvant du Conseil des mandataires du ḥuqúqu’lláh nous a invités à un changer notre façon de penser au droit de Dieu, en allant au-delà du simple calcul pour comprendre sa profonde portée spirituelle et sociétale. Le Congrès a exprimé le désir d’adopter des objectifs de contribution audacieux afin de répondre adéquatement aux besoins anticipés du Plan de neuf ans.
Nous avons noté avec enthousiasme l’augmentation de la capacité institutionnelle, en particulier celle des assemblées spirituelles locales, de développer le sentiment fort d’avoir un objectif commun aux organes de groupement pour apprendre, agir et se consulter – une nouvelle frontière d’apprentissage qui a une portée significative sur le mode de fonctionnement des assemblées. Pour élever notre réflexion, le conseiller Ayafor a encouragé les délégués à envisager le fonctionnement d’une assemblée spirituelle locale dont les membres ont été introduits à la Foi par le processus d’institut.
Les délégués étaient heureux de recevoir la lettre du cinquantième Congrès national d’Islande honorant les pionniers canadiens pour avoir établi les premières communautés sur leur territoire, ce qui a permis la formation de leur première Assemblée nationale il y a 50 ans. Ce message nous a rappelé la longue tradition du Canada dans le domaine des pionniers internationaux et la nécessité de répondre de manière appropriée au nouvel appel aux pionniers de la Maison universelle de justice.
Au nom de la communauté bahá’íe canadienne, nous nous engageons à embrasser héroïquement les impératifs du Plan de neuf ans, tout en étant pleinement conscients des changements de compréhension et de perspectives qu’il exige, changements qui rappellent les demandes formulées au début de la Croisade de dix ans. Avec une confiance totale dans les conseils infaillibles du conseil suprême de la Foi, le Canada est prêt à traverser n’importe quelle tempête que le Plan majeur de Dieu lui réserve.
Recevez nos chaleureuses salutations bahá’íes
Les délégués au 72e Congrès national du Canada