Message du 70e Congrès national à la Maison universelle de justice
Les délégués au 70e Congrès national, y compris l’ancien membre de la Maison universelle de justice M. Firaydoun Javaheri et son épouse Vida Javaheri (troisième rangée, sixième à partir de la gauche), assis parmi les membres de l’Assemblée spirituelle nationale (troisième rangée, à partir de la troisième personne depuis la gauche) et le conseiller Borna Noureddin (troisième rangée, quatrième à partir de la droite). Photo : Liam Moore
À notre bien-aimée Maison universelle de justice,
Avec des coeurs débordants de joie, les délégués du 70e Congrès national canadien ont entamé leurs délibérations sérieuses sur les exigences pressantes du Plan, célébrant les réalisations de l’année précédente, distillant les leçons qu’ils ont dégagées de leur expérience et se préparant à aller de l’avant à un rythme accéléré vers le deuxième bicentenaire et au-delà. La préparation minutieuse de l’espace et des documents par notre Assemblée spirituelle nationale hautement estimée, l’esprit d’excellence avec lequel même les plus petits actes de service ont été effectués par les bénévoles, la chaleur de l’atmosphère, l’intégration spontanée de la musique, la présence de nos fidèles membres du Corps auxiliaire et les remarques de notre très aimé conseiller continental Borna Noureddin ont conduit à une consultation riche, large, inspirante et ciblée.
Le don le plus précieux du message annuel du Ridván, tenu au centre de toutes nos délibérations, flanqué du magnifique message du Centre international d’enseignement du 3 mai 2018 et du film documentaire profondément émouvant « Un cercle grandissant » a rempli nos âmes, d’une part, avec admiration et émerveillement devant les possibilités qui s’offrent à nous, tout en offrant un aperçu saisissant de l’ampleur du travail à accomplir.
Des petites régions éloignées du Canada aux grandes métropoles, les histoires abondaient sur la manière courageuse et créative dont les amis se sont entretenus avec des amis, des voisins, des collègues et des connaissances au sujet des enseignements et de la personne de Bahá’u’lláh. Vos conseils, nous exhortant à voir dans chaque personne qui a répondu à notre invitation un protagoniste potentiel dans le processus de construction de la communauté, a reconceptualisé notre compréhension de ce qu’est une communauté bahá’íe.
Au début du Congrès, le Conseil des mandataires du Huqúqu’lláh a offert une présentation instructive et éclairante sur les développements de son institution au Canada au cours de la dernière année. À mi-chemin, dans une atmosphère raréfiée et spirituelle, la nouvelle Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada a été élue avec une participation de 100 % et aucun bulletin de vote n’a été gâté. Ces mêmes êtres chers, plus tard dans la soirée, qui avaient eu le privilège de participer à la Convention internationale bahá’íe, ont partagé des moments forts de leurs expériences — pénétrants, amusants et édifiants.
Il convient de noter que la présence de M. Douglas Martin, de M. Firaydoun et de Mme Vida Javaheri a accordé une bénédiction spéciale à ce Congrès. Le discours de M. Javaheri, couvrant un large éventail de sujets, y compris quelques réflexions sur la Convention internationale bahá’íe récemment conclue, l’héritage de la communauté bahá’íe canadienne, l’importance de réexaminer les habitudes de pensée et l’indispensable nécessité de s’élever vers de plus hauts sommets de sacrifice, a laissé les amis tellement inspirés et « réenflammés » qu’un esprit palpable de joie et de consécration a été généré qui, avec le temps, pénétrera sûrement les nombreuses communautés auxquelles les délégués retourneront bientôt.
Maison universelle de justice bien-aimée — que notre amour pour vous est fort! Quelle distance entre notre vue limitée et votre perspicacité extraordinaire! Comme nous avons hâte de voir votre vision s’accomplir! Alors que, plus que jamais, nous ceignons nos reins sur Son chemin, nous tournons de tout coeur vers l’exemple de nos ancêtres spirituels, et nous tenons prêt à être menés par la Main de la Providence, nous témoignons que nous n’avons d’espoir que votre espoir et implorons le Point premier pour faire apparaître ces qualités scintillantes de l’esprit qui distinguait ses bien-aimés dans le coeur de ceux qui osent aujourd’hui se battre dans l’armée de Dieu.
Avec un effacement total,
Les délégués du 70e Congrès national canadien bahá’í.
