Message de l’Assemblée spirituelle nationale adressée aux bahá’is du Canada — le 7 septembre 2019
Le 7 septembre 2019 / le 19 noms 176
Aux bahá’ís du Canada, à l’occasion de la fête de puissance
Chers amis bahá’ís,
Au cours des huit semaines qui ont précédé la commémoration du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, il y a deux ans, le rythme de l’activité s’est soudainement accéléré. Grâce à l’intensification de ces efforts, écrivait la Maison universelle de justice au Ridván 2018, la communauté mondiale bahá’íe n’avait pas la même vision qu’au début du Plan. Cette nouvelle communauté se trouve maintenant au seuil du deuxième bicentenaire, après avoir élargi le cercle de ceux qui participent à la vie de la communauté par tous les moyens possibles : programmes intensifs, campagnes d’institut, cercles d’étude, cours pour enfants, groupes de préjeunes, réunions dévotionnelles, coins de feu. De plus en plus, les croyants décrivent comment la suavité de l’enseignement devient un mode de vie. De plus en plus, ils trouvent parmi leurs amis, leurs parents et leurs nouvelles connaissances réceptifs les âmes sœurs avec lesquelles ils vont marcher sur un sentier de service.
Sur ce sentier, les récits remarquables sur le jeune Báb et ses intrépides disciples inspirent les actes des jeunes comme des moins jeunes. Possédant un « intérêt [qui] va bien au-delà d’une étude de l’histoire », ces récits ont rapproché les amis de leurs ancêtres spirituels alors qu’ils apportent des changements à leurs modes de vie quotidienne qui, à leur tour, donnent vie au travail d’enseignement : repenser ce qu’ils font à leur réveil le matin, comment ils font la queue dans une épicerie, comment ils passent leur temps le soir après une journée au bureau ou en classe, comment ils envisagent les fins de semaine ou les vacances, comment ils voient la prière et comment ils y font appel, comment ils considèrent leur maison. Ces ajustements font partie d’un héroïsme quotidien qui nous conduit en esprit au Bábíyyih, la maison que Mulla Husayn avait préparée pour Quddús et ouverte aux foules assoiffées, aux innombrables routes que ces héros et héroïnes ivres de Dieu ont empruntées, à la poussière de la place de Tabríz.
Nous partageons un exemple parmi les nombreuses belles histoires d’un été héroïque. Dans une petite ville du nord de l’Ontario, deux sœurs adolescentes viennent de s’installer comme pionnières pour aider le groupement à franchir le deuxième jalon dans le cadre des 5000 programmes intensifs de croissance qui seront mis en place dans le monde entier. Inspirées par leur étude tout au long de l’été de « La chronique de Nabil » et avec le soutien total de leurs parents, elles viennent d’emménager chez une famille bahá’íe, à trois heures et demie de chez elles. Elles entament ainsi une nouvelle année scolaire en compagnie de nouveaux amis, ayant abandonné leur maison, les couloirs familiers de leur école, leur participation à une équipe d’athlétisme qu’elles aimaient beaucoup. Avec l’encre de telles actions s’écrit l’histoire du Canada, en ces jours imbus de pouvoir.
Dans les semaines qui restent jusqu’à la célébration du bicentenaire de la naissance du Báb, chacun de ses aimés aura la possibilité d’une ou plusieurs actions, d’actes de courage et de détermination, de sacrifice. Il peut s’agir d’une équipe d’athlétisme sacrifiée par amour, de surmonter sa timidité pour approcher un nouvel ami, de passer du service solitaire au travail avec un groupe d’amis, d’ouvrir sa maison à la prière, de se réveiller plus tôt pour lire, étudier ou prier un peu plus. Quelle que soit l’offrande que vous apportez à l’Aimé en ces jours fugaces, vous êtes dans nos prières.
Recevez nos chaleureuses salutations bahá’íes.
L’ASSEMBLÉE SPIRITUELLE NATIONALE
DES BAHÁ’ÍS DU CANADA
La secrétaire,
Karen McKye