Leur amour pour le Créateur croit à l’étude du cahier Ruhi no 9

Publié le : 2018/03/09
Book 9

Au Centre bahá’í de Toronto, Ammar Toukan, qui a trois ans, étudie l’alphabet avec son cousin Zaynab Persaud, pendant que son oncle Avinash Persaud étudie le cahier Ruhi no 9. Photo : Elena Toukan.

 

Neuf amis ont exploré leur relation avec le Créateur en étudiant de façon intensive le cahier Ruhi numéro 9, intitulé « Acquérir une perspective historique ».

Une des animatrices du cercle d’étude, Linda Gershuni, dit : « Le titre du cahier a piqué notre curiosité. » Elle ajoute : « Il n’y avait pas d’exercises prédéterminés, mais cette étude nous a permis de mieux saisir l’importance de notre Foi et de comprendre qu’elle constituait l’accomplissement du cycle prophétique et le début du cycle universel. »

Les membres du cercle d’étude participaient à une campagne d’institut intensive qui avait lieu à Toronto. Durant cette campagne, on encourageait les amis à entreprendre l’étude du cahier suivant de leur programme personnel d’étude. Dans le présent cas, les membres ont étudié le premier chapitre du cahier, intitulé « L’éternelle Alliance », et ont exploré les attributs de Dieu, en examinant les caractéristiques de l’univers physique.

« En réfléchissant aux noms et attributs de Dieu, qui sont réitérés dans les enseignements spirituels de toutes les religions, nous avons pu nous rappeler les qualités que nous nous efforçons de développer en nous », explique Dorothy Robinson, qui coanimait le cercle d’étude. Elle ajoute qu’il avait été « particulièrement utile d’explorer nos qualités spirituelles au moyen de nos sens intérieurs, c’est-à-dire nos yeux et nos oreilles intérieures et notre cœur. »

Elena et Emad Toukan ont participé ensemble au cercle d’étude et y ont amené leur fils de trois ans. Les discussions sur les facultés spirituelles décrites dans les Écrits ont été très imagées.

« Les Écrits mentionnent très souvent la vision et le cœur, mais il ne s’agit pas de nos sens physiques. » Il s’agit plutôt de nos sens intérieurs, explique M. Toukan. « Pour nous aider à le comprendre, une partie du texte est consacrée à chaque faculté. »

Mme Toukan dit : « Nous avons souvent utilisé des métaphores sur le rôle des parents à l’égard de leurs enfants. Cela nous a donné une autre perspective. Nous étions très heureux de pouvoir participer en tant que famille. Nous nous sommes sentis très bienvenus, et Ammar a reçu beaucoup d’amour. »

Après avoir étudié les facultés spirituelles qu’ils possèdent, les participants ont exploré les noms de Dieu, comme le Très-Généreux, le Très-Aimant, le Très-Généreux, et ce que ces noms impliquent. Leur étude s’est terminée avec ce que le cahier appelle le plus grand titre de Dieu, le nom « Bahá », qui signifie le Très-Glorieux.

Après cet examen en profondeur des noms de Dieu, leur étude a porté sur l’Alliance éternelle. M. Toukan a trouvé particulièrement inspirant cet aspect de leur étude, centré sur les Écrits de Bahá’u’lláh contenus dans le Kitáb-i-Íqán.

« On y traite de la révélation progressive, en se servant d’un grand nombre de citations tirées du Kitáb-i-Íqán », dit-il. J’avais déjà lu l’Íqán, mais, cette fois, certaines choses que je n’avais pas considérées jusque là sont ressorties. »

Mme Gershuny dit que tous étaient heureux d’entendre les observations des autres participants, et que cela les avait aidés à voir le rôle de l’Alliance sous un nouveau jour :

« Notre étude nous a permis de renouveler nos efforts pour remplir nos responsabilités envers l’Alliance, en enrichissant notre vie intérieure et spirituelle, en suivant les enseignements, en obéissant aux directives que nous recevons, en bâtissant nos communautés et en offrant le message de Bahá’u’lláh à des personnes de toutes les confessions. »

Cette étude n’a pas seulement profité aux adultes. Mme Toukan dit, en effet, que son fils s’est aussi développé spirituellement, en faisant de petits gestes de service durant les séances d’étude. Chaque jour, quand les membres du cercle d’étude se rencontraient pour prier, le garçonnet de trois ans était chargé de distribuer les livres de prière. Il a aussi aidé à occuper son cousin plus jeune, quand celui-ci est venu passer une journée avec eux. « Cela a eu une très belle influence sur lui », ajoute-t-elle. « À la maison, il voulait davantage prier. C’était charmant de le voir. »

Mme Gershuny dit qu’elle est très heureuse d’avoir eu l’occasion d’étudier cet ouvrage, dans un cadre créé par les coordinateurs attentionnés de l’Institut et où des bénévoles se sont occupés de tous leurs besoins.

« Grâce à ces amis, et à deux merveilleux bébés, nous étions tous heureux d’étudier ensemble ce cahier, qui a servi à renforcer nos convictions. »