Le développement de propriétés dans les communautés
Partout au pays, dans plusieurs groupements et quartiers, le besoin s’est manifesté de louer ou d’acheter des locaux pour qu’il soit possible de travailler avec un plus grand nombre de personnes. À Ottawa, en Ontario, et à Vancouver, en Colombie-Britannique, deux acquisitions immobilières récentes, guidées par l’Assemblée spirituelle nationale, servent d’exemples.
Les activités qui s’inscrivent dans le contexte du développement communautaire se forment dans une diversité de lieux — des parcs publics, des résidences privées, des centres communautaires, des bibliothèques et des écoles. Mais à certains endroits, la réceptivité et la capacité d’y répondre sont telles que les limitations naturelles des espaces physiques sont devenues un obstacle, et on a besoin de plus d’espace pour que le développement du groupement ou du quartier puisse continuer sans entrave.
Dans sa lettre à toutes les assemblées spirituelles locales, datée du 7 décembre 2017, l’Assemblée spirituelle nationale a annoncé le Fonds immobilier de la communauté « devant être établi dans le but d’appuyer l’acquisition, la maintenance et l’utilisation de propriétés à tous les échelons de la communauté », ce qui inclut la possibilité d’acquérir des installations avec espace d’habitation « utilisées pour toutes sortes d’activités éducatives, des bureaux devant répondre aux besoins des organes régionaux et des locaux dans les quartiers pour appuyer les classes d’enfants, les groupes de préjeunes et les cercles d’étude. »
Le Fonds immobilier de la communauté fournira les ressources matérielles permanentes nécessaires à ce progrès. L’Assemblée spirituelle nationale a contribué 2,5 millions de dollars à ce fonds, et a demandé à la communauté de fournir le même montant au cours du plan de cinq ans courant. Les revenus que ce montant générera seront consacrés aux propriétés de la communauté.
Les exemples de Greenboro un quartier d’Ottawa, où la communauté a acquis un centre desservant la population avoisinante, et de Vancouver, où l’Assemblée spirituelle nationale a acheté une propriété de formation, nous aideront à comprendre les conditions qui ont mené à ces importants développements.
Ottawa
Le quartier Greenboro est un centre d’activités intensives depuis 2014 et sa population est très réceptive. Étant donné qu’il y avait plus de 25 activités fondamentales, il était difficile de les harmoniser aux horaires des locaux publics, et aux restrictions qui y sont associées, au point que cela est devenu irréalisable et un obstacle à la croissance.
Anthea Nelson-James, qui sert à Greenboro a expliqué : « Nous voulions avoir des formations de huit heures par jour pour les jeunes, ou encore être en mesure d’accommoder les horaires des familles avec lesquelles nous travaillions. C’était impossible de le faire en utilisant les locaux d’un centre communautaire ou d’une école, qui ont leurs propres activités. Nous devions donc trouver nos propres locaux si nous allions continuer à satisfaire les besoins croissants de notre quartier. »
Cela a été communiqué à l’Assemblée spirituelle nationale, qui a chaleureusement encouragé la communauté à poursuivre ses efforts pour louer un immeuble dans le quartier.
Trouver une propriété adéquate et la préparer pour l’utilisation qu’on voulait en faire sont devenus un effort qui a fait appel à toute la communauté bahá’íe d’Ottawa. Certains membres ont fait une recherche dans les annonces immobilières, et ont finalement trouvé une possibilité dans un centre commercial. Des bénévoles ont travaillé sans relâche pour rénover le local pour l’adapter aux activités qui s’y dérouleraient. Pendant ce temps, les amis ont entrepris des efforts de rayonnement dans les environs, dans le but d’organiser de nouveaux groupes de préjeunes, et ils ont constaté que le choix de cet emplacement recevait plusieurs confirmations.
« Nous avons réussi à organiser environ cinq groupes de préjeunes en deux semaines et demie », a dit Caitlin Moore, qui est pionnière dans le quartier. « Notre équipe s’est sentie fortifiée. Cela nous a montré qu’il existe un immense potentiel, et que les préjeunes et leurs familles ont un désir sincère de contribuer de cette façon au mieux-être de leur communauté. »
En juillet 2018, le local, nommé le Centre du quartier Greenboro, a ouvert ses portes. Pour célébrer cette occasion, les amis ont organisé un barbecue auquel sont venus bon nombre de familles et d’amis, qui ont ainsi accueilli l’ouverture du centre dans leur communauté.
« Quand les gens entrent dans le local », a dit Mme Moore, « nous avons l’impression qu’ils considèrent que le centre appartient au quartier, qu’il leur appartient. »
Vancouver
À Vancouver, un lieu désigné d’apprentissage pour le programme d’autonomisation des préjeunes, il y avait un besoin croissant de locaux de formation, comportant un espace d’habitation, pour rendre possible la poursuite d’activités éducatives de toutes sortes dans l’ensemble du groupement. Encouragée par la Maison universelle de justice, l’Assemblée spirituelle nationale a entrepris de chercher des propriétés qui conviendraient.
Encore une fois, les confirmations ont été nombreuses. Deux nouveaux duplex adjacents au Centre bahá’í de Vancouver ont été mis en vente, et l’Assemblée spirituelle nationale a réussi à les acheter immédiatement. En même temps, voyant que son Centre bahá’í pourrait servir dans une nouvelle fonction, l’Assemblée spirituelle de Vancouver a décidé de le donner à l’Assemblée spirituelle nationale pour que les propriétés servent ensemble les besoins croissants du travail d’enseignement. Maintenant, bien qu’elle n’ait plus de centre local, la communauté de Vancouver se sert de ces trois immeubles comme centre de formation desservant tout le groupement.
Les deux maisons attenantes ont rapidement été transformées en résidences pouvant accueillir des groupes nombreux. Peu de temps après, la nouvelle installation a été mise à profit pour organiser des formations, des réunions et des rassemblements visant à renforcer le travail du groupement.
Le nouveau centre de formation de Vancouver a été immédiatement mis en service dès son ouverture. Photo : Galen Humber
Dans un courriel adressé à l’Assemblée spirituelle nationale du Canada, le Conseil de l’Institut de la Colombie-Britannique et du Yukon écrivait : « Il y a un esprit distinct de joie et d’enthousiasme depuis que nous avons une telle installation pour répondre aux besoins de formation du groupement et de la région. Nous sommes vraiment reconnaissants d’avoir ces précieux locaux. »
« [U]n nombre sans précédent de personnes au Canada s’approche de la Cause », écrivait l’Assemblée nationale, dans sa lettre du 7 décembre 2017, « chaque âme animée du désir de servir sa communauté. » Grâce au développement de propriétés communautaires, appuyé par le Fonds immobilier de la communauté, il est possible de réunir certaines des conditions matérielles nécessaires à l’épanouissement de cet immense potentiel.