Le Bureau des affaires publiques lance un nouveau balado avec une minisérie sur le coronavirus
Le Bureau des affaires publiques de la communauté bahá’íe du Canada a lancé un nouveau balado, appelé « Le discours public », qui commence par une minisérie explorant la résilience face à la pandémie du coronavirus.
« L’objectif du balado est d’explorer les aspects de la conversation publique nationale d’une nouvelle manière, en se concentrant sur le rôle des valeurs et des principes », explique Laura Friedmann, responsable des médias au Bureau des affaires publiques.
« Nous rassemblons des personnes qui contribuent au discours public et explorons avec elles comment les idées de la religion, de la science et de l’expérience pratique peuvent nous aider à aborder les défis auxquels la société est confrontée sous de nouveaux angles », a poursuivi Mme Friedmann.
Au cours de la minisérie de balados intitulée « La résilience face à l’adversité », les invités examineront comment la crise sanitaire liée au coronavirus révèle de nouvelles perspectives sur les valeurs qui nous unissent.
Le premier épisode porte sur la valeur du service aux autres. Ashraf Rushdy, responsable de projet au Bureau des affaires publiques, s’entretient avec le Dr Lita Cameron et le professeur John Milloy. Le Dr Cameron est médecin de famille à Hamilton, Ontario, et le Prof. Milloy est professeur d’éthique publique et ancien ministre du gouvernement de l’Ontario.
Au cours de leur conversation, ils parlent du défi que représente le coronavirus, et de la façon dont les médecins, les travailleurs de première ligne et les fonctionnaires sont animés par un désir de servir les autres. Ils discutent également de la façon dont la société devra changer pour répondre aux besoins des personnes vulnérables, notamment les sans-abri et les personnes âgées.
Le professeur Milloy invite les auditeurs à repenser nos structures sociales afin de mieux s’occuper des personnes vulnérables et marginalisées :
« Il y a de la place pour toutes sortes de groupes qui peuvent se présenter. Qu’il s’agisse de collectivités confessionnelles, de groupes communautaires ou de personnes ayant des intérêts similaires, il est possible de se présenter et de dire : les anciennes méthodes ne fonctionneront plus — en fait, nous avons vu qu’elles n’ont peut-être pas si bien fonctionné dans le passé — et comment pouvons-nous penser différemment ? Vous savez quoi, ce sont des questions vraiment difficiles, mais il faut y répondre. »
Le Dr Cameron ajoute que la crise sanitaire actuelle « renforce la compréhension qui existe au sein de notre société que nous avons la responsabilité individuelle de prendre des décisions qui protègent le bien-être de nos citoyens les plus vulnérables ».
Un autre thème de la conversation est la manière dont la crise sanitaire actuelle a mis en évidence l’interdépendance des membres de notre société.
« J’espère que cela sera un signal d’alarme », déclare le professeur Milloy.
« L’un des principes fondamentaux de la plupart des religions, sinon de toutes, est notre lien entre êtres humains et notre responsabilité les uns envers les autres », poursuit-il.
« Nous vivons dans un monde qui est constamment divisé par l’économie, la géographie, la politique, et pourtant, voici un cas où nous sommes littéralement tous dans le même bateau. Il faut espérer que ce sentiment d’humanité partagée perdurera et renforcera notre monde. »
Les liens vers le balado se trouvent à l’adresse suivante : opa.bahai.ca/podcast.
Cet article a à l’origine été publié par le Service canadien de nouvelles bahá’íes.