« Le Fonds nous aide à servir la Cause »
Durant son année de service, Mapendo anime des groupes de préjeunes. Deux membres d’un de ces groupes font une pause durant un projet de service dans leur quartier. Photo de : Mapendo Ngilinga de Carvalho
Les Fonds de la Foi permettent aux gens de tous âges d’appuyer le travail qui se fait au service de la Cause. Trois jeunes d’Ottawa et un adjoint à la trésorerie ont eu une conversation sur le rôle joué par le Fonds dans leur vie de tous les jours.
Les jeunes qui travaillent aux premières lignes du service de la Cause, savent que les Fonds de la Foi sont essentiels à leur travail.
Mapendo Ngilinga de Carvalho, un jeune de dix-neuf ans qui sert à temps plein à Ottawa, a dit : « Je dépends beaucoup du Fonds durant mon année de service. Cela m’aide à comprendre clairement qu’il fait partie de tous les efforts pour promouvoir la Cause, le Fonds n’est pas seulement une question de finances, il est inextricablement lié au processus de construction communautaire.
En décembre 2017, les jeunes bahá’ís de la communauté d’Ottawa ont été invités à une activité appelée « Conversation sur le Fonds et déjeuner au pain doré ». Ils y ont étudié des textes de référence sur le Fonds et ont exploré son rôle dans leurs services et leur vie quotidienne.
Arian Taherzadeh (quatorze ans) et Kaia Dallaire (quinze ans) ont dit que ce qu’ils ont appris lors de ce déjeuner avait eu une grande influence sur leur vie.
Arian a dit : « C’était bien, parce que nous sommes allés plus en profondeur qu’aux fêtes de dix-neuf jours, où on se contente de nous présenter un rapport, et avons pu approfondir la nature du Fonds. Antérieurement, je contribuais modestement au Fonds par obéissance à mes parents, mais maintenant je comprends mieux que ce que nous contribuons a un effet sur notre âme. »
Kaia, qui a aussi participé à une séance d’étude l’année précédente, a dit que maintenant qu’elle est plus âgée et qu’elle sert davantage la Cause, elle peut mieux comprendre à quel point le Fonds lui donne la possibilité de servir.
J’ai un groupe de préjeunes et nous étudions le cahier 1. Dans le passé, je ne m’arrêtais jamais pour me demander d’où venait l’argent pour payer le centre communautaire. Je comprends maintenant que c’est le Fonds qui rend mon service possible.
Mapendo administre un compte sur Instagram. Il s’en sert pour fournir des informations sur le Fonds aux membres de la communauté bahá’íe d’Ottawa. Il croit qu’il est très important que les jeunes soient éduqués le plus tôt possible sur le Fonds
« Les jeunes se trouvent à un moment de leur vie où ils obtiennent un premier emploi et reçoivent un premier chèque de paye », a-t-il expliqué. « Choisir de donner au Fonds plutôt que de dépenser dans les restaurants fast-food est un choix très différent de ce que l’on s’attend d’eux et de leurs camarades. »
Frank Rusk, qui sert d’adjoint à la trésorerie d’Ottawa, a dit que depuis que l’on utilise divers moyens éducatifs sur le Fonds, comme le déjeuner au pain doré, les médias sociaux et le bulletin périodique sur le Fonds, il a observé des changements dans les contributions de sa communauté.
« Je remarque de nouveaux noms, et je crois que, au moyen du système en ligne, les jeunes contribuent en plus grand nombre. Grâce au site du Centre national, il est possible au contributeur de faire une contribution, où qu’il soit.
Arian est d’accord que le système en ligne est idéal pour les jeunes de son âge, ajoutant : « Je n’ai pas souvent d’argent liquide sur moi, et il est très utile d’avoir un tel système. »
Il a ajouté qu’il n’est pas en mesure de donner beaucoup, mais l’esprit de générosité dont il est question dans les directives l’incite à contribuer tout ce qu’il peut.
« Auparavant, je pensais que cet argent allait à Haïfa et au Centre Mondial, et que cela ne me touchait pas », a-t-il dit en riant, « mais maintenant, je sais que cet argent ne sert pas qu’au Centre mondial, il sert aussi à payer mon laissez-passer d’autobus. »
Frank Rusk, Arian Taherzadeh, Kaia Dallaire et Mapendo Ngilinga de Carvalho lisent un passage des Écrits lors d’une séance d’étude sur le développement d’une civilisation prospère.
Le fait de voir le Fonds à l’œuvre dans le contexte de leurs activités de service quotidiennes, et de comprendre que ces ressources matérielles existent pour appuyer des entreprises spirituelles a changé la perception qu’ont ces jeunes du soutien qui leur vient des fonds de la Foi.
« J’ai participé à un programme intensif pour les jeunes qui atteignent leurs quinze ans et qui ont terminé l’étude des cahiers du programme pour préjeunes. Nous y avons étudié le cahier Esprit de foi, et c’est le Fonds qui a payé pour ce matériel », racontait Arian. « Il y avait des frais, mais on nous a dit que cela ne devrait être un obstacle pour personne. Au cours de cette semaine, j’étais conscient qu’il n’y avait pas une quantité illimitée de nourriture, et que je devrais faire preuve de modération. Je me rendais compte que quelqu’un avait contribué au Fonds et je voulais éviter de prendre cela pour acquis. »
Notre logis est en partie payé par le Fonds. Nous nous efforçons donc de prendre soin des lieux et de bien nous comporter », explique Mapendo. Nous savons que ce logis appartient à l’Assemblée spirituelle locale, et nous veillons à écouter une musique appropriée, nous surveillons notre langage et faisons de notre mieux pour que ce soit un lieu spirituel. Le fait que le Fonds est derrière toutes ces choses et que nous sommes conscients que le Fonds nous aide à servir nous oblige à nous comporter correctement. »
Depuis qu’Arian et Kaia en ont appris plus sur le Fonds, ils sont devenus des « ambassadeurs du Fonds » au sein de la communauté. Après le déjeuner au pain doré, ils ont présenté ce qu’ils avaient appris à une Fête, dans leur quartier. Cela a montré que tous peuvent soutenir le Fonds, peu importe leur âge.
« Nous voyons une plus grande interaction entre les adultes et les jeunes », a dit Kaia. Les adultes fournissent aux jeunes les moyens et les occasions de se lever pour servir, car les jeunes n’ont pas beaucoup d’argent et, autrement, ils ne pourraient pas faire toutes ces choses. »
M. Rusk est d’accord que le Fonds est un élément unificateur, car il lie tous ceux qui œuvrent pour la Cause, peu importe leur âge.
« Ma génération ne peut pas travailler sur les premières lignes comme votre génération, ou comme nous le faisions à votre âge », a dit M. Rusk en se tournant vers Arian, Kaia et Mapendo. « Mais nous pouvons vous soutenir dans toutes vos activités, et le Fonds est un des moyens dont nous disposons pour le faire.