Un rassemblement de jeunes porte des fruits

Publié le : 2015/10/06
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Une chanson en cercle, lors de la réunion de jeunes de Vancouver.

Un certain nombre de réunions de jeunes ont eu lieu cet été à l’occasion desquels ils ont pu discuter de questions spirituelles, y compris le rôle que les jeunes peuvent jouer pour contribuer à la prospérité matérielle et spirituelle de leur communauté. Ces réunions s’inspiraient des 114 conférences de jeunes de 2013 et avaient été organisées par les conseils régionaux bahá’ís et des équipes locales et elles visaient à atteindre un plus grand nombre de jeunes. Le texte suivant relate la réunion tenue à Vancouver (Colombie-Britannique) :

Accueillis par un représentant des Musqueam de la région de Vancouver, 59 jeunes se sont rassemblés en juillet au Centre culturel Musqueam pour réfléchir à ce que leur génération est appelée à contribuer en réponse aux appels de Bahá’u’lláh. Bien des participants n’avaient été invités à la réunion que durant les deux semaines précédentes. Durant ces deux semaines, en effet, tout en représentant leurs efforts graphiquement, 41 amis ont invité 339 jeunes à la réunion. Ils ont d’abord créé un arbre dénudé. Puis, chaque jeune qu’ils rencontraient était représenté par une nouvelle feuille, chaque intéressé ayant reçu une visite était représenté par une fleur, et chaque jeune qui s’est inscrit était représenté par un fruit.

Les sacrifices faits par les participants ont rehaussé le caractère sacré de l’occasion. Un des jeunes a dit: « Quand on m’a invité, je n’avais pas l’intention de venir. J’avais des cours d’été et je devais passer mes fins de semaine à étudier. Mais je me suis rendu compte que cette réunion était aussi une partie importante de mon éducation. Je savais que si j’y participais, tous les aspects de ma vie, y compris mes études, allaient en bénéficier. »

Avec la joie et la curiosité caractéristiques de ceux qui sont dans la fleur de leur jeunesse, 42 des amis ont participé pour la première fois de leur vie à ce type de rencontre. Une dizaine d’entre eux ne connaissaient jusque là rien du travail de la communauté bahá’íe et de ses buts.  Pendant ces trois jours, un désir d’apprendre en toute humilité a caractérisé les interactions, et tous les participants, peu importe où ils se trouvaient sur le sentier du service, considéraient cette réunion comme une excellente occasion d’apprendre les uns des autres.

Les jeunes ont étudié les questions de la période actuelle de leur vie, des forces qui exercent leur influence sur eux dans divers milieux, comme la famille les groupes de leurs pairs, et dans les médias, du rôle du service dans le développement individuel et dans le progrès de la société. Lorsqu’ils ont discuté de la myriade de forces négatives présentes dans les médias, un jeune a dit : « Tellement de choses ont cours partout dans le monde, et du fait que nous savons ces choses, nous avons la responsabilité d’agir. Mais nous devons avoir des priorités et éviter d’être distraits par tous les problèmes.  Nous devons nous concentrer sur les choses que nous pouvons faire. Il est indispensable d’avoir foi en l’humanité, car c’est ce qui nous permet de garder l’espoir. » Au sujet des forces positives, un autre participant a dit : « Nous avons tous la même soif de connaissances, nous sommes tous attirés par la beauté, par l’amour et par la vérité. Ce sont les personnes qui poursuivent ces concepts qui permettent à la société d’avancer. »

La discussion a naturellement mené au sujet de la jeune adolescence, et a porté sur le fait que les jeunes moins âgés peuvent être plus sujets aux forces s’exerçant dans la société. Un des concepts qui a été examiné plus en profondeur est celui de la capacité potentielle du programme d’autonomisation spirituelle d’engendrer une transformation individuelle et collective. Les jeunes ont de plus été encouragés à réfléchir à leur « responsabilité sacrée » de créer des milieux favorables au développement de la génération suivante, en servant d’animateurs de groupes de préjeunes.

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Une période de planification, lors de la réunion de Vancouver, dans la réserve Musqueam (Colombie-Britannique).

Pour concrétiser ces idées, chaque participant a exploré ce que cela signifie que de marcher sur le sentier du service, et d’être guidé par une étude systématique dans le cadre de la série de cours de l’Institut Ruhi. Les groupes ont planifié les efforts qui leur permettraient d’attirer un plus grand nombre de jeunes de leur quartier dans une conversation qui serait alimentée par l’étude et le service. Certains d’entre eux ont dit désirer servir comme enseignants de cours pour enfants et d’autres comme animateurs de groupes de préjeunes.

Parmi les conséquences de la réunion, un groupe de six jeunes a entrepris l’étude du premier cahier de la série, intitulé Réflexions sur la vie de l’esprit, et trois d’entre eux ont poursuivi intensivement leur étude pendant les quatre jours suivants, afin de pouvoir la terminer. Treize autres jeunes ont prévu prendre part à des séances de formation en août, en vue de devenir animateurs ou enseignants de cours pour enfants.

Les amitiés qui se sont formées à la réunion ont déjà donné des résultats tangibles. On a ainsi pu voir des jeunes étudier Réflexions sur la vie de l’esprit dans le même local qu’un autre groupe de jeunes qui étudiait Le Pouvoir de l’Esprit Saint, un cahier s’adressant aux préjeunes. Durant les pauses, les plus âgés aidaient les plus jeunes dans leur étude. Pour leur exercice, les jeunes les plus âgés ont étudié une prière pour enfants avec les jeunes moins âgés, afin de réfléchir ensemble au développement des membres les plus jeunes de la communauté.

– Stefan Jauca