Numéro hiver/printemps 2024 du Bahá’í Canada

Publié le : 2024/03/19

01 28 W Spr BC 2024 F Page 01Le titre de ce numéro, « Une existence cohérente », reflète les efforts des bahá’ís pour faire de la révélation de Bahá’u’lláh une réalité, à la fois individuellement et collectivement. Il semble que la vision large qui est nécessaire pour libérer le pouvoir que recèle la Foi de construire la société exige des niveaux de plus en plus élevés de cohérence – un concept d’une grande portée qui est lié à l’idée de cultiver les habitudes de l’esprit qui privilégient l’unité plutôt que la division.

Bien sûr, pour que des changements se produisent, il faut que les pensées se traduisent en actions. Dans nos vies, cela signifie souvent qu’il faut modifier son comportement ou s’éloigner des sentiers battus tracés par les forces de la société. Comme l’a dit une des jeunes femmes que nous avons interviewées pour ce numéro : « Qu’est-ce qui fait de moi une bahá’íe si je fais la même chose que tout le monde ? »

Ce numéro est en grande partie consacré à l’expérience de la jeunesse bahá’íe du Canada. En 2013, la série mondiale de conférences de jeunes souhaitée par la Maison universelle de justice a galvanisé les jeunes et a attiré leur attention sur des concepts clés tels que le double objectif moral[i]. Elle a écrit à ces conférences : « Vous savez très bien que les habitudes mentales et spirituelles que vous développez en vous et chez les autres dureront, influençant des décisions importantes liées au mariage, à la famille, aux études, au travail et même au lieu où vous choisirez d’habiter[ii]. »

L’article de fond, intitulé La cohérence dans la vie des jeunes qui entrent sur le marché du travail – deuxième partie, est le deuxième d’une série qui explore les efforts des jeunes pour mener une vie cohérente au service de l’humanité. Il décrit l’expérience de trois personnes qui ont suivi la série de séminaires proposés par l’Institute d’études sur la prospérité mondiale (IÉPM), et mettent en perspective leur parcours universitaire et leur expérience récente d’entrée dans la vie active.

Dans la section intitulée Épisodes de l’ histoire de la Foi, l’article « L’amour ardent dans son cœur » – Les premières femmes bahá’íes enseignent la Foi en Iran raconte les efforts héroïques de femmes qui, bien que censées vivre dans l’ombre, sont arrivées à proclamer la Foi. Leurs actions reflétaient la transformation qui s’était produite en elles. Aujourd’hui, notre service bahá’í peut également être considéré comme une expression profonde de foi et d’amour.

Au fur et à mesure que la complexité augmente dans la vie d’une personne – par exemple lorsqu’elle commence à travailler, se marie ou a des enfants – la recherche de cohérence doit composer avec de nouveaux éléments, à la fois matériels et spirituels. Un atelier récemment proposé par le Conseil des mandataires du huqúqu’lláh au Canada est décrit dans l’article Les ateliers « Travail, richesse et service » aident les jeunes à examiner la cohérence des aspects matériel et spirituel de leur vie. Au cours de trois ateliers, des jeunes et leurs parents des groupements North Vancouver, Ottawa et Île-du-Prince-Édouard ont discuté des moyens concrets de franchir cette étape cruciale.

L’article intitulé Le renforcement du programme pour préjeunes à Winnipeg explique comment, en se concentrant sur une seule ligne d’action, les amis du quartier Fort Garry South de Winnipeg (Manitoba) sont parvenus à aussi consolider leurs efforts pour appuyer les cours pour enfants. Il offre un exemple concret de la propagation des connaissances, puisque les séjours qu’ils ont faits à Vancouver (Colombie- Britannique) ont joué un rôle clé dans le progrès de leur quartier.

La cohérence n’est pas quelque chose que l’on peut développer isolément. Il faut qu’un groupe d’amis confèrent ensemble, agissent ensemble et réfléchissent ensemble, alors qu’ils étudient les écrits bahá’ís, lisent leur réalité et passent aux actes ensemble.

L’article intitulé Durant des stages, on accompagne des jeunes afin qu’ils adoptent de « nobles buts », montre que les stages structurés qui associent l’étude des documents d’institut aux aspirations des jeunes les ont aidés à poursuivre des objectifs qui correspondent à leur nature noble.

Ce numéro contient également un cadeau de l’Assemblée spirituelle nationale : un encart détachable contenant le message du 28 novembre 2023 de la Maison universelle de justice, qui propose des réflexions sur le premier siècle de l’âge de formation. Cette ressource peut être utilisée pour poursuivre l’étude de ce message, ainsi que la consultation et la réflexion à son sujet, car « L’Assemblée nationale espère qu’il sera étudié par tous les amis, individuellement et en groupe, avec des amis, des familles et dans les communautés »[iii].

[i] Dans la section « Quelques réflexions pour le tuteur » du cahier Ruhi no 1, on explique qu’il s’agit de « s’occuper de sa propre croissance spirituelle et intellectuelle et aussi contribuer à la transformation de la société ».

[ii] La Maison universelle de justice, message aux participants des 114 conférences de jeunes qui auront bientôt lieu dans le monde, daté du 1er juillet 2013.

[iii] L’Assemblée spirituelle nationale du Canada, message à toutes les assemblées spirituelles locales, tous les conseils régionaux bahá’ís et tous les groupes inscrits, daté du 28 novembre 2023.

Numéro hiver/printemps 2024

Réflexions sur le premier siècle de l’Âge de formation