Lettre écrite de la part de la Maison universelle de justice concernant l’application de la loi bahá’íe sur l’enterrement à la lumière de la crise sanitaire
Le 8 avril 2020
Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du…
Chers amis bahá’ís,
La Maison universelle de justice a reçu votre courriel du 5 avril 2020 envoyé à l’un de ses membres, dans lequel vous demandez des directives au sujet de l’application de la loi bahá’íe sur l’enterrement à la lumière de la crise sanitaire liée au coronavirus. Il nous a été demandé de vous transmettre ce qui suit.
En ce qui concerne la crise sanitaire actuelle, la Maison de justice conseille que les mesures de sécurité publique soient diligemment et entièrement observées par tous les croyants. Bien que la loi bahá’íe concernant l’inhumation des morts soit claire, en cas de maladies graves et contagieuses, tout conseil donné par les autorités sanitaires du pays doit être suivi, quel qu’il soit. Dans une tablette qui aborde la question de savoir si la crémation des corps est autorisée en cas de maladies contagieuses, ‘Abdu’l-Bahá confirme que l’hygiène et la protection sont la priorité absolue. Ainsi, par exemple, les croyants des communautés bahá’íes de l’Est qui ont pour habitude de laver et d’envelopper les corps des défunts s’abstiendront de telles pratiques pour un bahá’í décédé à cause de la maladie du coronavirus, afin d’éviter d’y être exposé. Même si les autorités exigeaient la crémation du défunt, il n’y aurait pas d’objection à respecter une telle exigence à la lumière de la directive de ‘Abdu’l-Bahá. En ce qui concerne la prière pour les morts, aucune stipulation ne demande qu’elle soit récitée au bord de la tombe, mais seulement qu’elle soit dite avant l’inhumation du corps. Elle peut même être récitée dans un cadre privé.
Si les autorités sanitaires gouvernementales n’ont pas fourni de conseils sur le traitement des dépouilles pendant cette crise sanitaire ou si leurs conseils ne sont pas assez précis, au regard de l’application de la loi bahá’íe, l’Assemblée spirituelle nationale peut, après avoir consulté des experts médicaux et demandé l’avis des conseillers, fournir des directives aux croyants sur la façon dont les principes décrits ci-dessus peuvent être appliqués.
Avec nos sentiments bahá’ís affectueux,
Département du secrétariat