Lettre des délégués au 74e Congrès national à la Maison universelle de justice

Publié le : 2024/04/30

De la part des délégués au 74e Congrès national à la Maison universelle de justice.

À notre très chère Maison universelle de justice

Votre message du Riḍván a revivifié notre communauté, il nous a incités à nous dépasser et à adopter une nouvelle perspective. Partout au pays, les amis ont affirmé que ce message avait trouvé un écho dans l’expérience de tous ceux qui ont eu la chance d’en prendre connaissance. Les délibérations de ce 74e Congrès national ont été d’humbles notes de bas de page pour chaque mot et chaque phrase du message du Riḍván qui a refondu par sa logique et son imagerie nos paroles, notre vision et notre imagination même. La préparation affectueuse de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada a encouragé et guidé nos délibérations ; les remarques, les histoires et les observations des membres du Corps continental des conseillers pour les Amériques, M. Ayafor Temengye Ayafor et M. Borna Noureddin les ont élargies et affinées ; le message du Conseil des mandataires du ḥuqúqu’lláh et la présence de deux membres de ce conseil les ont enrichies ; la présence de deux invités spéciaux, M. Firaydoun Javaheri et Mme Vida Javaheri les a rehaussées ; et la présence affectueuse de nombreux membres des corps auxiliaires et d’un nombre record d’observateurs, dont une grande proportion de jeunes les a entourées.

Nous étions heureux d’échanger sur les victoires et les défis, grands et petits, qui se présentent dans notre pays. Au fur et à mesure des délibérations, nous avons pris la mesure de la nature des processus d’intégration et de désintégration qui ont cours actuellement dans notre pays. Pour chaque progrès de construction communautaire dans un quartier, une perspective plus large de l’état des familles et des communautés se dégage ; chaque fois qu’on rencontre un défi, on constate immédiatement en cherchant d’urgence un remède l’évident pouvoir potentiel des « méthodes et instruments du Plan ». Portées à un niveau toujours plus élevé par les contributions de nos conseillers, nos délibérations nous ont aidés à mieux comprendre l’unité de l’humanité et comportaient des exemples concrets de la manière dont cette compréhension peut transformer nos actions. Mais par-dessus tout, à la lumière du message du Riḍván, notre réflexion sur nos vigoureux efforts pour exécuter le Plan au Canada a attisé nos sentiments d’espoir et notre enthousiasme

Par bonheur, le Congrès national bahá’í du Canada se déroulait à proximité du futur Mashriq’ul-Adhkár, un édifice qui a déjà été érigé spirituellement, et nous déployons maintenant tous les efforts possibles pour concrétiser sa forme physique. Nous avons été ravis de regarder deux courts métrages, commandés par notre bien-aimée Assemblée spirituelle nationale. Ils évoquaient la portée physique et spirituelle de ce temple – illustrée par le principe de gérance environnementale, un principe qui trouve un écho dans les cultures partout dans notre pays. Nous avons été émus d’apprendre qu’en un an les fonds nécessaires à la construction du bâtiment central ont déjà été collectés ou promis, et nous apprenons à nous considérer comme une communauté forte, sachant que ce bâtiment divin sera une « … preuve gratifiante de la pénétration de la foi de Dieu dans le terreau de la société » (Riḍván 2012). Nous constatons également en parallèle que nous devrons recueillir plus de fonds pour soutenir l’augmentation actuelle des activités de construction communautaire, et pour permettre que « le nombre de ceux qui consacrent leur temps, leur énergie, leur attention à la réussite de ce travail [augmente] rapidement et durablement » (Riḍván 2024).

Les nombreux récits des exploits des jeunes de notre nation qui, d’un océan à l’autre, apprennent à trouver au sein de l’institut les outils nécessaires pour relever leurs défis et réaliser leurs aspirations figuraient au premier rang de nos délibérations. Nous étions parfaitement conscients que c’est l’étincelle de la joie qui accélère nos pas sur le chemin du service, car, comme l’a dit le Maître, « la joie nous donne des ailes ». Tout au long du Congrès, le désir ardent d’apprendre quelles autres conditions permettront aux jeunes de « s’envoler » et à tous de « s’élancer » était très perceptible.

À titre de participants à une conversation caractérisée par l’unité et façonnée par une compréhension approfondie des objectifs du Plan, un nombre sans précédent de délégués se sont levés pour présenter leurs idées et leurs expériences. L’expression artistique a contribué à l’esprit de concertation du Congrès, et ces « frères et sœurs spirituels » ont été inspirés à offrir leur poésie, leurs chansons et leurs histoires. Une atmosphère puissante et subtile régnait à ce Congrès, ce « moment des plus doux », au cours duquel nous avons eu l’honneur d’élire, par une participation universelle, l’institution bien-aimée qu’est l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada.

Notre gratitude à l’égard de la Maison universelle de justice est sans limites. Puisse chaque jour nous apporter de nouvelles occasions de démontrer par des actes ce que les mots ne peuvent exprimer.

Les délégués au 74e Congrès national bahá’í du Canada