Lettre à la Maison universelle de justice

Publié le : 2014/05/13

Message du Congrès national du Canada à la Maison universelle de justice, Le 27 avril 2014 :

Très chère Maison universelle de justice,

En tant que délégués au soixante-sixième congrès national du Canada, nous avons eu le privilège d’élire notre chère Assemblée spirituelle nationale, le neuvième pilier de l’organisation suprême de la Foi. Nous nous inclinons devant la Beauté bénie et promettons de nous consacrer à répondre aux impératifs des deux dernières années du plan de cinq ans.

Les séances du Congrès ont profité de la perspicacité et de la sagesse de Mme Ann Boyles, membre du Corps continental des conseillers, qui dès le début du Congrès nous a aidés à réfléchir à « un usage plus digne de l’expression » par lequel les conversations qui ont cours dans le monde bahá’í se distinguent graduellement.

Après une lecture attentive du message du Ridván, les délégués ont échangé des histoires et se sont appuyés sur les éléments de leur apprentissage, alors que les cœurs ont été éveillés et les esprits sensibilisés à de nouvelles perspectives tirées de vos conseils et de leur expérience. Nous avons été remplis d’admiration en examinant la dialectique des crises et des victoires qui, du nord au sud et d’un océan à l’autre, est bien ancrée dans le cadre du Plan.

Dr. Ann Boyles

Le Congrès a bénéficié des observations judicieuses d’Ann Boyles, du Corps continental des conseillers. Photo : Louis Brunet

Tout en maintenant l’élan du mouvement de la jeunesse, la communauté nationale a entrepris de promouvoir une plus grande diversité des membres de la collectivité qui sont accueillis et accompagnés dans leur participation aux activités de construction communautaire. Un tel projet témoigne non seulement du développement des capacités des trois protagonistes du Plan, mais aussi d’un mode d’apprentissage qui considère que les groupements avancent le long d’un continuum de croissance. Loin de rechercher une « formule rigide », les délégués ont exploré diverses lignes d’action rigoureuses dans de multiples domaines de service où les « capacités naissantes » mènent à de nouvelles perspectives de collaboration et où le ralentissement temporaire des activités devient un prélude à de nouveaux efforts.

Il était évident que le progrès de la Foi au sein des populations autochtones était près du cœur et de l’esprit des délégués. Au sujet de l’oppression vécue par les populations autochtones et par les amis en Iran, la conseillère nous a rappelé que l’Institut possède le pouvoir de neutraliser tous les instruments d’oppression et elle a encouragé le Congrès à réexaminer de pareils cas d’injustice à la lumière du « mouvement d’une population entière », guérissant ainsi la souffrance et transformant les victimes en vainqueurs.

Le Congrès s’est penché avec enthousiasme sur le Fonds et les besoins matériels de la Foi. Avec une immense gratitude, nous avons reçu une lettre pénétrante du Conseil des mandataires du huqúqu’lláh au Canada, élucidant cette importante loi de Bahá’u’lláh qui « donnera lieu à une transformation de la société allant bien au-delà de ce que nous sommes en mesure de comprendre aujourd’hui ». Nous avons applaudi les sacrifices silencieux des jeunes ainsi que l’appui sans réserve de la communauté pour couvrir les dépenses associées à la croissance. Par plusieurs anecdotes, notre invité d’honneur, M. Douglas Martin, a parlé d’une allocation judicieuse des ressources, illustrant la sagesse dont a fait preuve le conseil national, il y a plus d’un demi-siècle, en comptant sur l’aide divine et en suivant les conseils du Gardien.

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Les participants au Congrès s’accueillent mutuellement.

Un cadeau, sous la forme d’une présentation visuelle offerte par les territoires nordiques, nous a donné un aperçu de la vision du Maître, qui a dit que « lorsque l’amour de Dieu réchauffera les cœurs, ce territoire se transformera en une roseraie et un paradis céleste ».

Vers la fin, enchantés par le rythme dynamique du Plan, que ce soit le tempo vif d’un groupe de pré-jeunes dans un quartier cible ou le rythme doux d’une classe d’enfants dans un groupement rural, l’ambiance du Congrès national a atteint un joyeux crescendo, qui, nous l’espérons, trouvera son écho partout dans ce vaste pays, de sorte que, selon les paroles du Maître, il déchirera « les voiles, déplace[ra] les obstacles, offr[ira] les eaux vivifiantes et montre[ra] la voie du salut.

Recevez nos chaleureuses salutations bahá’íes.

Le soixante-sixième congrès national du Canada