La célébration des Ayyám-i-Há apporte de la joie aux familles
Dans un quartier de Montréal (Québec), les enfants de quatre classes ont organisé une fête pour les familles de leur communauté, à l’occasion des Ayyám-i-Há.
Un peu plus de 100 personnes se sont réunies dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal (Québec) pour une fête des Ayyám-i-Há organisée par quatre classes d’enfants du quartier. Les familles qui participent à ces cours, ainsi que celles qui ont exprimé un intérêt pour le processus éducatif bahá’í ont participé à la fête.
Le programme a débuté par une brève présentation bilingue sur la signification des Ayyám-i-Há, et par une prière et quelques chansons que ces personnes connaissaient bien. Les enfants ont reçu un « passeport » à leur arrivée. Après la présentation, ils ont été invités à recueillir six timbres en visitant six stations, chacune consacrée à une vertu, soit la joie, la gentillesse, la persévérance, la créativité, l’éclat et la patience. Parmi les activités proposées, citons le maquillage, une course de sacs à pommes de terre, la pâte à modeler, la fabrication d’un capteur de soleil et le coloriage de gemmes en papier célébrant les différentes vertus.
Les amis qui animaient les stations ont aidé les enfants à comprendre la relation entre chaque station et sa vertu thématique. Par exemple, la station « patience » proposait aux enfants de colorier des pages de style mandala et de prendre part à une activité « Je détecte une vertu » complexe et détaillée, deux activités qui demandaient toutes deux qu’ils fassent preuve de patience. Les plus jeunes enfants ont colorié l’image d’une pierre précieuse identifiée à une vertu. Il leur a été demandé de choisir une vertu qu’ils voyaient chez leurs parents, de colorier la pierre précieuse et de la présenter à leur parent en disant : « Je vois briller dans ton cœur la vertu de… ». Ils pouvaient en choisir autant qu’ils le voulaient, et ils se sont montrés très enthousiastes à l’idée d’offrir à leurs parents un grand nombre de ces pierres précieuses.
Certains des parents d’enfants qui participent aux cours ont étudié la deuxième unité du cahier Ruhi numéro 12, intitulé La famille et la communauté. Cela les a préparés à avoir des conversations sérieuses avec d’autres parents, qui ne connaissaient pas ce processus éducatif, et à les encourager à y participer. De nombreuses conversations de ce type ont eu lieu au cours du programme, et au moins une poignée d’enfants devraient commencer à assister aux cours qui leur sont offerts. Au moins un parent s’est enquis d’une éducation spirituelle parallèle pour les adultes et a exprimé son désir d’étudier le cahier Ruhi numéro 1.
Grâce à une bonne organisation des contributions, un généreux buffet de collations a été offert, et tout le monde était heureux d’en profiter tout au long de la célébration. Avant de partir, on a remis aux invités des cartes de prière et de jolies pierres. L’équipe va maintenant s’attacher à consolider ses relations avec les parents qui ont manifesté leur intérêt pour le cours et, si possible, à planifier une autre activité de ce type pour un prochain jour saint.
– Sahar Sabati