La 49e Conférence annuelle de l’Association d’études bahá’íes : relier l’esprit, le cœur et l’âm

| 2025/09/25

Parmi les temps forts de cette année, mentionnons un large éventail d’ateliers « préconférence » et une séance destinée aux jeunes âgés de 15 à 21 ans.

Cette année, la conférence de l’Association d’études bahá’íes – qui s’est tenue à Calgary en Alberta du 1er au 3 août – a réuni environ 2 000 participants, dont 110 enfants et 70 préjeunes. Les participants ont exploré comment la recherche universitaire peut contribuer à l’épanouissement humain. La conférence sert de point de convergence entre plusieurs initiatives qui s’étendent sur toute l’année et renforcent la capacité de la communauté bahá’íe nord-américaine à contribuer aux discours courants dans la société.

En amont de la conférence, des ateliers thématiques ont été organisés sur des sujets tels que la technologie et la société, la santé mentale, le climat et l’environnement. Au total, 19 ateliers ont réuni 300 participants. Bon nombre de ces ateliers s’appuyaient sur les efforts de petits groupes qui se réunissent tout au long de l’année et organisent des clubs de lecture et d’écriture dont les participants œuvrent dans des domaines d’étude précis.

Todd Smith, membre du comité exécutif de l’AÉB, explique que les ateliers aident les participants à établir des liens entre les idées clés des Écrits bahá’ís et les discours professionnels et universitaires qui leur sont familiers. Il précise : « Le plaisir et l’enthousiasme que les diverses activités d’apprentissage procurent aux participants prolongent la joie des années précédentes et, cette année, ils ont atteint un niveau encore plus élevé. »

En établissant des liens entre les principes spirituels et la pensée moderne, les participants apprennent à harmoniser les points de vue, ce qui débouche sur des contributions constructives qui peuvent être mises à profit par un grand nombre, année après année. Darren Hedley, coanimateur de l’atelier sur le climat, déclare : « Les participants ont échangé leurs points de vue sur la manière d’apporter une contribution unique à la société et d’améliorer l’apprentissage scientifique dans le domaine de l’environnement naturel. Continuer à prôner l’unité, la justice, la modération et un recentrage sur les valeurs spirituelles aidera l’humanité à vaincre la polarisation et à réduire les effets négatifs des bouleversements environnementaux. »

Une autre contribution importante a eu lieu lors de la première soirée de la conférence, lorsque le chef Troy Bossman Knowlton a accueilli le public sur le territoire ancestral de la nation Blackfoot. Le chef a raconté que ses grands-parents étaient bahá’ís ; en fait, ils ont accueilli Ruhiyyih Khanum chez eux en 1960, lorsqu’elle s’est rendue sur la réserve Piikani, au sud de Calgary en Alberta[i].

Le programme principal de la conférence comprenait plusieurs séances plénières, notamment une table ronde de réflexion sur les 50 années d’apprentissage des fondateurs de la FUNDAEC, un discours-programme appelant à de nouvelles approches en matière d’innovation technologique et un autre offrant une perspective autochtone sur ce que signifie être éduqué et guidé. Des participants ont présenté leurs recherches lors de nombreuses séances en petits groupes suivies d’une discussion et d’une période de questions-réponses. Fatema Alawadhi, qui participait pour la première fois, a déclaré : « Voir comment les concepts spirituels peuvent être appliqués pour résoudre des problèmes concrets m’a ouvert les yeux. »

Pour la première fois cette année, une séance destinée aux jeunes âgés de 15 à 21 ans a également été organisée, en consultation avec les coordonnateurs de l’Institut d’études sur la prospérité mondiale. Ils ont étudié le message du 26 mai 2024 de la Maison universelle de justice, qui met l’accent sur la réponse bahá’íe à divers conflits et crises humanitaires[ii]. Shamim Seyson, qui a animé le groupe, raconte : « Les jeunes ont examiné les effets immédiats de ces crises et la souffrance des populations, et ils ont tenté d’exposer les causes profondes et les principes moraux qui les sous-tendent, car la désunion est un problème fondamental. »

Les jeunes ont discuté de la manière de déterminer à quels espaces constructifs ils peuvent participer et comment, par leurs actes et leurs paroles, ils peuvent, comme l’écrit la Maison de la Justice, « découvrir ce point d’unité précieux où des perspectives opposées se rencontrent et autour duquel des peuples en conflit peuvent s’unir »[iii]. Ce travail « n’est pas seulement une tâche intellectuelle », explique Mert Ozyonum, un autre animateur du groupe. « C’est un processus spirituel. »

Bon nombre des jeunes participants sont des animateurs de groupes de préjeunes; ils décrivent ces activités éducatives comme des lieux de dialogue pour apprendre comment construire la paix au niveau local. M. Seyson poursuit : « Il ne s’agit pas d’une dichotomie, où nous ne nous intéressons qu’à ce qui fait l’actualité ou uniquement à nos communautés locales. Tout est lié, et nous formons une seule et même humanité. »

Des enregistrements des séances plénières et de plusieurs autres présentations sont disponibles ici.

[i] Ses grands-parents étaient Sampson et Rosie Knowlton. Voir « Souvenirs de la visite de Ruhíyyíh Khánum à Piikani » dans le numéro du printemps 2018 de Bahá’í Canada
[ii] Message de la Maison universelle de justice à l’Institut d’études sur la prospérité mondiale, en date du 26 mai 2024.
[iii] Message de la Maison universelle de justice aux bahá’ís du monde, en date du 25 novembre 2020.

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