Échos du bicentenaire: unis dans notre vision, unis dans nos célébrations

À une célébration à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, des enfants, des parents et des amis collaborent pour créer des souvenirs vivants et colorés de la célébration de la naissance de Bahá’u’lláh. Photo: Paul Vreeland.

Les célébrations du bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh décrites ici sont le résultat d’une action soutenue — dans certains cas elles étaient le fruit de plusieurs années d’efforts, dans d’autres d’une période intensive d’activité. Elles ont eu lieu dans des quartiers ou des villages d’un bout à l’autre du Canada et elles montrent l’unité de vision et d’action qui a permis de les réaliser.

À Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard : la communauté appuie des efforts individuels

Tous les membres de la communauté bahá’íe de Charlottetown ont travaillé fort pour coordonner leurs multiples manifestations et célébrations. Une feuille d’inscription avait été affichée au Centre bahá’í sur laquelle tous pouvaient indiquer l’activité qu’ils avaient l’intention d’organiser et à quel moment elle aurait lieu. Tous pouvaient ainsi se réjouir des efforts des autres et prier pour la réussite de leur projet. Les amis du groupement ont réussi à avoir 30 rencontres échelonnées durant le mois d’octobre auxquelles plus de cent amis de la Foi ont participé. Chacune des célébrations a tiré profit des expériences précédentes.

– Lomeharshan Lall

À Hinton, en Alberta : une invitée particulièrement bienvenue

Hinton est une petite collectivité à proximité du parc national Jasper, où habitent une poignée de bahá’ís qui se décrivent comme des « aînés qui ont de sérieux problèmes de santé ». Six mois avant le bicentenaire, ils ont commencé à inviter des gens à une série de rencontres de prière, mais ils étaient toujours très peu nombreux à y participer.

En vue de la célébration du bicentenaire, ils ont placé des affiches un peu partout en ville et ont invité les gens à leur célébration par le bouche-à-oreille. Ils ont loué une salle à la bibliothèque, l’ont décorée et ont préparé un gâteau d’anniversaire. Six bahá’ís sont venus, et un ami. Puis une jeune femme que personne ne connaissait est arrivée. Elle était particulièrement heureuse d’être présente et a posé de nombreuses questions pendant toute la période d’interaction. Elle est resté pour desservir et a laissé ses coordonnées. Un couple l’a ramenée chez elle et a maintenant l’intention de continuer à lui parler de Bahá’u’lláh.

– Le groupe bahá’í de Hinton

À Orléans, en Ontario : unis par la prière

Pendant plus d’un an, quelques familles d’Orléans, une banlieue à l’est d’Ottawa située le long de la rivière des Outaouais, tiennent des réunions de prière hebdomadaires, en rotation d’une maison à l’autre. En plus de sa réunion de prière habituelle, et afin de célébrer le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, ce petit groupe d’amis a organisé un souper collectif et y a invité d’autres personnes. Cinq amis de l’extérieur de la communauté sont venus à la célébration et ont été manifestement « sensible[s] aux prières d’une beauté sans pareille qui satisfont le désir qu’éprouve l’âme d’adorer dignement son Créateur[1]. »

– Jacquie Fildes

À Hay River, dans les Territoires du Nord-Ouest : Un groupe hétérogène d’amis

Pour commémorer le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, les bahá’ís de Hay River ont reçu treize amis et connaissances provenant de diverses régions du monde. Ils ont remis une invitation au prêtre catholique nouvellement arrivé du Ghana et au pasteur anglican et à sa femme. Le prêtre n’avait jamais entendu parler de la foi bahá’íe et a reçu avec plaisir un exemplaire de la revue The Bahá’ís récemment publiée.

Un délicieux repas a été servi, après quoi le film Lumière du monde a été présenté. Parmi les invités, il y avait une jeune étudiante philippine, qui a été heureuse de reconnaitre sa langue maternelle à l’écran, un jeune Africain, et un Écossais marié à une Tchèque.

À la fin de la soirée, les amis avaient donné leur dernière copie de la revue. Pour répondre à l’intérêt exprimé par leurs invités, le groupe a l’intention de collaborer avec les amis de Yellowknife.

– Rosalee Prentice

[1] La Maison universelle de justice, lettre à tous ceux qui célèbrent la Gloire de Dieu, octobre 2017.