Des réunions sur le thème l’esprit pionnier encouragent la participation universelle

Une série de rencontres organisées en Colombie-Britannique sur les pionniers a encouragé les participants à explorer diverses manières de contribuer aux objectifs du Plan de neuf ans.

Une lettre rédigée au nom de Shoghi Effendi affirme que : « Le service pionnier en ces jours historiques ne doit pas être limité à partir à l’étranger. Les amis peuvent aussi être des pionniers au sein de leur assemblée en aidant à acquérir une vision plus claire de leurs devoirs ; ils peuvent être des pionniers en développant de nouvelles méthodes d’enseignement local, en établissant des liens avec de nouvelles catégories de personnes. En fait, on peut même dire qu’ils peuvent devenir des pionniers en découvrant de nouvelles profondeurs en eux-mêmes et en apprenant à utiliser les capacités que Dieu leur a données pour servir la Foi[1]. »

Cette citation a inspiré le groupe de travail sur le domaine pionnier de la Colombie-Britannique, qui souhaitait élargir le cercle des amis contribuant consciemment aux objectifs pionniers du Plan neuf ans. Environ 150 participants ont pris part à quatre rassemblements sur les objectifs pionniers qui se sont tenus à Nanaimo, Victoria, Prince George et Vancouver en Colombie-Britannique. Les membres des corps auxiliaires et du groupe de travail sur les pionniers, avec l’appui du Conseil régional bahá’í et des assemblées spirituelles locales.

Ces réunions ont solidifié l’esprit pionnier en Colombie-Britannique. L’un des principaux objectifs du Plan actuel est de créer un groupement ayant atteint la troisième étape dans tous les pays et toutes les régions du monde. Pour ce faire, la stratégie consiste à envoyer des croyants expérimentés, dont 28 viennent des groupements canadiens avancés. Il existe également de nombreux objectifs pionniers au niveau national, établis par les conseils régionaux bahá’ís.

Le programme de ces rassemblements était composé de dévotions inspirantes et de récits sur des pionniers du passé, tels qu’Ella Bailey, William Sears, la Main de la cause de Dieu, et Marion Jack. Il mettait en évidence le fait que chacun peut répondre à l’appel pionnier, en réalisant des objectifs internationaux et nationaux, en visitant un groupement voisin, en offrant des prières, en contribuant au Fonds bahá’í ou en adoptant l’esprit pionnier, quel que soit son lieu.

La conviction que chaque personne peut contribuer aux objectifs pionniers du Plan de neuf ans s’est renforcée. Une amie qui se rend régulièrement dans les îles Gulf, en Colombie-Britannique, a réalisé qu’elle pouvait y contribuer à l’effort de construction communautaire. Un autre couple, qui n’a pas la possibilité de déménager, a tout de même décidé de contribuer au fonds de délégation, qui appuie les pionniers et les enseignants itinérants. Un troisième couple envisage quant à lui de s’installer localement en tant que pionniers, tout en étudiant les différents quartiers qui pourraient les accueillir. De son côté, un jeune homme s’est spontanément proposé pour être pionnier sur le front intérieur, tandis que douze autres personnes ont manifesté leur souhait de servir dans ce rôle. Un autre jeune a déclaré qu’il s’agissait d’une invitation à réévaluer notre utilisation du temps et à nous réengager dans l’enseignement, quelle que soit notre localisation.

– Le groupe de travail sur les pionniers de la Colombie-Britannique

[1] Shoghi Effendi cité dans la compilation intitulée Pioneering.