Délimiter diverses périodes
L’article suivant, publié à l’origine dans le numéro d’automne 2019 du Bahá’í Canada, offre un regard sur le premier siècle de l’Âge de formation et fournit un contexte additionnel à l’annonce historique du message du Ridván 2021 de la Maison universelle de justice : « C’est le cœur débordant de joie que nous annonçons que la troisième époque du Plan divin du Maître a débuté. »
Le 28 novembre 2021, la communauté bahá’íe commémorera le centenaire de l’Ascension de ‘Abdu’l-Bahá. Son décès marque la fin des 77 ans de l’Âge héroïque de notre Foi, le début de l’Âge de formation et la naissance de l’ordre administratif. Ce centenaire qui approche est une occasion pour nous, en tant que communauté, de réfléchir sur qui nous sommes, d’où nous venons, et d’offrir un aperçu des multiples processus d’apprentissage initiés par le Maître dans lesquels nous sommes actuellement engagés. Cet article offre une vue d’ensemble et une liste de ressources que le lecteur peut consulter pour explorer ces premières étapes d’un « vaste processus évolutif de développement qui, avec le temps, mènera à une transformation dans tous les aspects de la vie de la communauté bahá’íe et du fonctionnement de ses institutions »[i].
Au début de l’ère de formation, un monde de plus en plus interdépendant se remettait encore d’une guerre mondiale dévastatrice, d’une plus grande ampleur que toute autre auparavant : plus de 65 millions de soldats ont été mobilisés, plus de 21 millions blessés[ii] et plus de 15 millions sont morts[iii] dans une lutte qui a profondément modifié la nature politique, économique, sociale et culturelle de l’Europe. À cette époque, le Parti national fasciste prenait racine en Italie ; Albert Einstein recevait le prix Nobel de physique pour son travail sur l’effet photoélectrique ; des chercheurs de l’Université de Toronto venaient de découvrir l’insuline ; et Agnes Macphail était la première femme à être élue au Parlement canadien.
Dans ce contexte, Shoghi Effendi a hérité d’une communauté de quelques centaines de centres répartis dans 35 pays. Parmi les événements d’intérêt au sein de la petite communauté bahá’íe mondiale de 1921, mentionnons la naissance en Guinée portugaise d’Eduardo Duarte Vieira, qui allait devenir le premier martyr bahá’í africain, le début de la construction de la Maison d’adoration à Wilmette, en Illinois, le voyage en Corée d’Agnes Alexander pour faire connaître les enseignements bahá’ís, l’adhésion du Canadien Siegfried Schopflocher, qui allait plus tard être nommé Main de la cause de Dieu.
Époques de l’Âge de formation pendant le ministère de Shoghi Effendi
Une des nombreuses choses que le Gardien a faites pour renforcer l’identité et la vision de la communauté a été de marquer le passage du temps. L’un des moyens qu’il a utilisés pour ce faire était de désigner des époques de l’Âge de formation, l’époque dans laquelle nous vivons actuellement. Les deux premières époques de l’Âge de formation ont eu lieu durant le ministère de Shoghi Effendi, et la Maison universelle de justice a jusqu’à présent désigné trois autres époques, dont la cinquième est en cours. Jusqu’à maintenant, une époque a duré pendant environ dix-huit ans, approximativement la période séparant deux générations.
La transition d’une époque à l’autre peut n’être ni abrupte ni strictement associée à un seul événement. Cela semble plutôt représenter les étapes d’un processus organique, au cours duquel l’identité de notre communauté mondiale peut ne pas sembler très différente d’une époque à l’autre. Cependant, à plus long terme, il y a des signes évidents de maturation collective quand on compare un moment à un autre. Même dans le cas du début de l’Âge de formation lui-même, le décès de ‘Abdu’l-Bahá fut en effet l’événement de transition marquant la fin de l’âge héroïque, mais le Gardien note aussi qu’il conclut « plus particulièrement avec la disparition [en 1932] de sa sœur illustre et bien-aimée, la Feuille la plus exaltée, la dernière survivante d’un âge glorieux et héroïque[iv].” »
De plus, la première époque de l’Âge de formation ne s’est pas terminée en une seule année, mais plutôt au cours de la période de 1944 à 1946 — deux années qui séparaient les deux premiers plans septennaux initiés par le Gardien pour la communauté bahá’íe américaine, qui, jusqu’à la création de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada en 1948, incluait aussi la communauté bahá’íe canadienne. C’est à cette époque qu’a été défini le cadre de l’Ordre administratif de la Foi, avec la construction d’institutions locales et nationales sur les cinq continents du monde.
Pour les étudiants des écrits de Shoghi Effendi, il peut être intéressant de noter que ses écrits majeurs ont été publiés durant la première époque : les lettres de L’Ordre mondial de Bahá’u’lláh[v], L’avènement de la justice divine, Voici le jour promis, ainsi que son livre majeur, Dieu passe près de nous. Pour suivre chronologiquement les directives données par le Gardien à la communauté américaine alors qu’elle bâtissait ses institutions durant la première époque, deux livres contiennent une compilation de ses lettres à la communauté bahá’íe nordaméricaine pendant cette période : Bahá’í Administration et This Decisive Hour*.
La deuxième époque a duré jusqu’à l’élection de la Maison Universelle de Justice en 1963. Cette époque a vu la consolidation de l’ordre administratif, avec des plans nationaux mis en œuvre par différentes communautés nationales pour propager et consolider la cause à travers le monde. Elle a culminé avec la campagne mondiale décennale comportant douze plans nationaux qui s’inspirent du Plan divin de ‘Abdu’l-Bahá, et dont les objectifs ont été assignés par Shoghi Effendi depuis le Centre mondial de la Foi.
Cette époque vit aussi l’essor et la consolidation du Centre Mondial de la Foi. Pendant ce temps, le Gardien a nommé les Mains de la Cause, a créé l’institution du Corps auxiliaire et a établi le Conseil international bahá’í. À la fin de l’époque, la Maison Universelle de Justice a été élue. Le livre Citadel of Faith contient un recueil de messages de Shoghi Effendi aux bahá’ís des États-Unis, écrits entre 1947 et 1957, et donne un aperçu de la façon dont la Foi a évolué pendant cette période. Le livre Ministry of the Custodians est une autre ressource précieuse qui nous aide à comprendre comment les Mains de la Cause de Dieu ont guidé la communauté mondiale bahá’íe entre le décès de Shoghi Effendi en 1957 et l’élection de la Maison universelle de justice en 1963.
Époques de l’Âge de formation sous l’égide de la Maison universelle de justice
Le Gardien prévoyait qu’à des époques successives de l’Âge de formation, la Maison universelle de justice lancerait une série d’entreprises mondiales qui « symboliseraient, coordonneraient et unifieraient les activités » des assemblées spirituelles nationales[vi]
La troisième époque — et la première sous l’égide de la Maison de justice — a duré de 1963 à 1986 et contenait trois plans mondiaux conçus en grande partie au Centre mondial : le Plan de neuf ans (1964-1973), le Plan quinquennal (1974-1979) et le Plan de sept ans (1979-1986). C’était une période qui a vu l’émergence de la foi de l’obscurité, en raison notamment des persécutions de la communauté en Iran après la révolution dans ce pays. C’est également à cette époque que les premières mesures ont été prises pour favoriser le développement social et économique des communautés, et que l’institution des Corps continentaux de conseillers et le Centre international d’enseignement ont été créés. La compilation Messages de la Maison universelle de justice 1963-1986 rassemble tous les principaux messages publiés pendant cette période.
La quatrième époque s’est terminée en 2001 et a introduit un changement dans la manière dont les plans nationaux ont été formulés. Des buts spécifiques pour chaque communauté nationale devaient maintenant être définis dans le cadre des objectifs généraux du Plan, par le biais d’une consultation entre l’assemblée spirituelle nationale concernée et le Corps continental des conseillers. L’avancement de l’institution des conseillers était en effet une caractéristique de cette période, et la Maison universelle de justice a noté qu’elle avait « atteint une nouvelle étape de sa maturation »[vii] . D’autres développements ont été signalés, notamment un changement dans la « culture même de la communauté bahá’íe au fur et à mesure que les instituts de formation ont vu le jour, que les projets de construction sur le mont Carmel approchaient de leur achèvement et que les processus internes de consolidation institutionnelle et les processus externes vers l’unité mondiale se synchronisaient de plus en plus complètement »[viii]. La compilation Messages de la Maison universelle de justice 1986-2001 contient tous les principaux messages publiés pendant cette période.
L’analyse contenue dans le document Le siècle de lumière est une autre source à consulter pour comprendre la réalité de la communauté mondiale bahá’íe à la fin de la quatrième époque. En encourageant son étude, la Maison de justice a déclaré qu’elle était certaine que « les perspectives qu’il ouvre s’avéreront enrichissantes spirituellement et apporteront une aide concrète pour partager avec d’autres les défis apportés par la Révélation de Bahá’u’lláh »[ix]. En particulier, il est instructif d’observer la façon dont le lancement du Plan quadriennal en 1996 a lancé la série de plans mondiaux dans le contexte desquels notre communauté œuvre actuellement, accordant un rôle central à l’institut de formation pour le renforcement des capacités des individus, des communautés et des institutions et visant à faire progresser le processus d’entrée en troupes.
La cinquième époque: le present
Au début de la cinquième époque, la Maison Universelle de Justice déclarait que la communauté bahá’íe mondiale avait atteint « un nouvel état d’esprit » et « une telle étape de prise de conscience », suivi d’une déclaration remarquable, disant : « Nous sommes profondément reconnaissants envers la Beauté bénie de nous permettre de reconnaître et d’acclamer » ce niveau de conscience. Les éléments qui définissent cette nouvelle étape sont «la nécessité de planification et du mérite de l’action systématique pour alimenter la croissance et développer les ressources humaines »[x]. La communauté mondiale, dans un sens, était devenue collectivement plus perspicace, méthodique et judicieuse.
Tirant parti de cette force, une vie de culte et de service incarne de plus en plus ce que les bahá’ís « font » et cherchent à initier dans les communautés dans lesquelles ils vivent. La Maison de justice a donc noté en 2001 qu’un « trait distinctif de la cinquième époque sera l’enrichissement de la vie dévotionnelle de la communauté de par l’érection de maisons d’adoration nationales »[xi]. En 2012, elle a annoncé que des Mashriqu’l-Adhkárs nationaux devaient être érigés en République démocratique du Congo et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et a ajouté les premières Maisons d’adoration locales dans chacun des groupements suivants : Battambang, Cambodge ; Bihar Sharif, Inde ; Matunda Soy, Kenya ; Norte del Cauca, Colombie ; et Tanna, Vanuatu. Il s’agissait de lieux « où le processus d’entrée en troupes [était] suffisamment avancé » et où « la réponse de leurs peuples aux possibilités créées par la série actuelle de Plans est absolument remarquable » et où la « corrélation entre l’adoration et le service est particulièrement marquée »[xii].
Associée à cette prise de conscience collective, se trouve ce que la Maison de justice a indiqué était un changement dans la culture de la communauté. C’est peut-être en réfléchissant à cet aspect culturel que nous pouvons le mieux comprendre qui nous sommes en tant que communauté et les processus d’apprentissage dans lesquels nous sommes engagés. Vous trouverez ci-dessous une brève compilation de quelques références qui traitent de certains des éléments de la culture auxquels la Maison de justice a fait allusion dans ses messages durant l’époque actuelle :
- « Il est encourageant de voir, en effet, la culture d’apprentissage qui prend racine partout, alors que la communauté mondiale bahá’íe s’attache à faire avancer le processus d’entrée en troupes[xiii]. »
- « Qu’ils ne manquent pas d’apprécier la valeur de la culture qui a maintenant pris racine dans la communauté, une culture qui promeut l’étude systématique du Verbe créateur en petits groupes afin de développer une aptitude à servir[xiv]. »
- « Alors que nous marquons une pause en cette période festive, nous nous sentons poussés à préciser que ce qui suscite en nos cœurs de tels sentiments de fierté et de reconnaissance n’est pas tant l’exploit numérique que vous avez accompli, aussi remarquable soit-il, que l’ensemble des progrès à un niveau plus profond, celui de la culture, progrès dont cette réalisation porte témoignage[xv]. »
- « Pour relever ce défi, les croyants et les institutions qui les servent vont devoir renforcer le processus de l’institut dans le groupement, augmentant de manière significative à l’intérieur de ses frontières le nombre des personnes capables d’agir en tant que tuteurs de cercles d’étude; car il faut se rendre compte que l’occasion maintenant offerte aux amis de promouvoir, dans les quartiers et les villages, une vie communautaire vibrante caractérisée par une si profonde motivation, n’a été rendue possible que grâce à des progrès cruciaux survenus au cours de la décennie passée en ce qui concerne l’aspect de la culture bahá’íe qui se rapporte à l’approfondissement[xvi]. »
- « Quelle immense réalisation de la part du monde bahá’í que d’avoir réussi à développer une culture qui promeut une façon de penser, d’étudier et d’agir selon laquelle tous se considèrent comme cheminant dans le même sentier de service – se soutenant les uns les autres et avançant ensemble, respectueux du savoir que chacun possède à un moment donné et évitant la tendance à classer les croyants comme étant approfondis ou non[xvii]. »
- « Elle est le signe d’un renforcement important d’une culture dont l’apprentissage est le mode de fonctionnement, un mode qui favorise la participation informée de personnes de plus en plus nombreuses dans un effort unifié visant à appliquer les enseignements de Bahá’u’lláh à la construction d’une civilisation divine, ce que le Gardien définit comme la mission première de la Foi[xviii]. »
- « Dans les relations entre les amis, cette évolution dans la culture s’exprime donc au niveau de la qualité de leurs interactions[xix]. »
- « Non seulement ce progrès dans la culture exerce-t-il son influence sur les relations entre les individus, mais ses effets se font aussi ressentir dans la conduite des affaires administratives de la Foi[xx]. »
- « Finalement, nous avons suivi avec un intérêt particulier un progrès significatif au niveau de la culture, soit l’amélioration de la capacité à penser en fonction de processus[xxi]. »
- « En bref, le travail de construction communautaire dans lequel les amis sont engagés influence des aspects de la culture[xxii]. »
- « Les progrès observés sur le plan de la culture dans certains villages et quartiers, qui sont en grande partie dus aux acquis engendrés par la participation bahá’íe à l’action sociale, en sont un excellent exemple[xxiii]. »
- « Nous nous réjouissons de voir comment une culture de soutien mutuel, basée sur l’amitié et l’humble service, s’est établie de façon toute naturelle dans ces milieux, permettant d’accueillir systématiquement de plus en plus d’âmes dans les activités de la communauté[xxiv]. »
- « Les qualités de soutien mutuel, de réciprocité et de serviabilité commencent à ressortir en tant que caractéristiques d’une nouvelle culture dynamique qui se développe parmi ceux qui participent aux activités[xxv]. »
- « La participation à ces activités fondamentales fait tellement partie intégrante de la culture de la population qu’elle est perçue comme un aspect indispensable de la vie d’une communauté[xxvi]. »
Les ressources principales dont on dispose pour en lire plus au sujet des développements au cours de cette époque sont : Turning Point – Selected Messages of the Universal House of Justice and Supplementary Material 1996–2006 et Framework for Action – Selected Messages of the Universal House of Justice and Supplementary Material 2006–2016.
Les messages importants à souligner depuis la parution du dernier ouvrage mentionné incluent les suivants :
- La lettre du 1er mars 2007, au sujet de la vie économique
- Le message du Ridván 2017
- La lettre du 27 avril 2017 portant sur la participation à l’action sociale et l’abstention des affaires politiques
- La lettre d’octobre 2017 marquant le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh
- La lettre du 31 octobre faisant suite au bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh
- La lettre du 29 novembre 2017 au sujet du changement climatique
- La lettre du 27 décembre 2017 au sujet des préjugés religieux
- Le message du Ridván 2018
- La lettre du 9 novembre 2018, au sujet de l’établissement de l’organisation bahá’íe internationale de développement
- La lettre du 26 novembre 2018 envoyée à l’occasion du Jour de l’Alliance et de la commémoration du décès de ‘Abdu’l-Bahá
- La lettre du 18 janvier 2019 sur la paix mondiale
- Le message du Rid.ván 2019
En plus de ces lettres, il serait utile de se référer aux deuxième et troisième section du cahier 8, intitulé, l’Alliance de Bahá’u’lláh, ainsi qu’à la deuxième section du cahier 9, intitulé, Acquérir une perspective historique.
-Vahid Spencer
[i] La Maison universelle de justice, lettre écrite de sa part à un croyant, en date du 30 septembre 2008.
[ii] Encyclopedia Britannica, site Web, “World War I: 1914-1918”
[iii] International Encyclopedia of the First World War, 1914-1918 site Web.
[iv] Shoghi Effendi, L’Ordre mondial de Bahá’u’lláh, p. 92.
*Les ouvrages dont le titre paraît en anglais n’ont pas été publiés en français.
[v] Sept lettres écrites par Shoghi Effendi et adressées aux bahá’ís des États-Unis et de l’Occident, recueillies pour la première fois en 1938 et compilées dans le livre intitulé The World Order of Bahá’u’lláh. La traductions française, L’Ordre Mondial de Bahá’u’lláh, est parue en 1993.
[vi]La Maison universelle de justice, lettre 26 mars 2016 aux bahá’ís du monde agissant sous le mandat de ‘Abdu’l-Bahá.
[vii] La maison universelle de justice, lettre du 16 janvier 2001 aux bahá’ís du monde.
[viii] bid.
[ix] La Maison universelle de justice, avant-propos de Le siècle de lumière.
[x] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde, Ridván 2001.
[xi] Ibid.
[xii] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde, Ridván 2012.
[xiii] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde en date du 17 janvier 2003.
[xiv] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde en date du 20 octobre 2008.
[xv] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde, Ridván 2010.
[xvi] Ibid.
[xvii] Ibid.
[xviii] Ibid.
[xix] Ibid.
[xx] Ibid.
[xxi] La Maison universelle de justice, lettre à la conférence des corps continentaux de conseillers, en date du 28 décembre 2010.
[xxii] La Maison universelle de justice, lettre aux bahá’ís du monde, Ridván 2013.
[xxiii] Ibid.
[xxiv] La Maison universelle de justice, message aux bahá’ís du monde, Ridván 2015.
[xxv] La Maison universelle de justice, lettre à la conférence des corps continentaux de conseillers, en date du 29 décembre 2015.
[xxvi] La Maison universelle de justice, lettre aux bahá’ís du monde, Ridván 2018.