Créer des cartes pour les Ayyám-i-Há
« Maman, aujourd’hui j’ai dit à Kelton que nous fêtions les Ayyám-i-Há », a déclaré Thomas, huit ans, en mettant la table.
« C’est super ! Qu’est-ce qu’il a dit ? », ai-je répondu.
« Il m’a demandé ce qu’étaient les Ayyám-i-Há, mais je n’ai pas eu le temps de lui expliquer parce que la cloche a sonné et que nous avons dû rentrer pour le cours », a dit Thomas sans détour.
« Que penses-tu faire ensuite ? », ai-je demandé : « Il a maintenant entendu parler des Ayyám-i-Há et ne sait pas de quoi il s’agit ».
Thomas a réfléchi pendant un moment et a dit : « Peut-être que je peux lui faire une carte des Ayyám-i-Há pour avoir l’occasion de lui expliquer. Et je peux aussi lui faire un petit cadeau des Ayyám-i-Há. Souviens-toi, il m’a fait un cadeau de Noël et a fait une carte pour moi. Mais comme nous ne célébrons pas Noël, je ne lui en ai pas offert un. Je veux aussi faire une carte et offrir un cadeau à mon enseignante parce qu’elle ne connaît pas les Ayyám-i-Há. Je veux lui en parler, et peut-être aussi de la foi bahá’íe ».
Je me suis empressé de répondre : « Faisons les cartes et préparons les cadeaux avant d’oublier ou de manquer de temps ! »
Thomas a fini de dîner avant tout le monde ce soir-là, et nous avons sorti tout le papier de bricolage, les marqueurs et les stylos de la maison pour créer des cartes des Ayyám-i-Há pour ses amis et son enseignante ; il était très excité d’emballer les petits cadeaux.
Lorsque j’ai vu certains parents le lendemain, ils ont exprimé leur plaisir de voir qu’un enfant de huit ans avait pris le temps de créer ces cartes. L’un d’entre eux m’a demandé ce que signifiait le mot « bahá’í », mais avant que j’aie eu l’occasion de l’expliquer, un autre parent a dit : « La carte comporte deux sites Web. Nous avons beaucoup lu à ce sujet ».
En réfléchissant aux conversations sur ces cartes et sur les cadeaux des Ayyám-i-Há, mon mari et moi avons voulu suivre l’exemple de notre fils. Le lendemain, nous avons offert des cartes et des cadeaux des Ayyám-i-Há à nos collègues. Le plaisir qu’ils ont exprimé et leur intérêt pour la foi bahá’íe étaient si grands et si sincères que j’ai regretté de ne pas les avoir inclus, au moins dans une certaine mesure, dans toutes les célébrations des Ayyám-i-Há au fil des ans.
Après tout, ils m’ont toujours offert des cartes de Noël et des cadeaux, et je leur ai toujours rendu la pareille au moment de l’Action de grâce ou à la fin de l’année scolaire. Pourquoi ne pas changer le moment où je donne mes cadeaux pour la saison des Ayyám-i-Há ?
– Mei Qu
Une des cartes que Thomas a créées pour ses amis.