Célébration de la Journée internationale de la femme : Une initiative communautaire en plein essor à Mississauga
À l’occasion de la Journée internationale de la femme, la communauté bahá’íe de Mississauga a collaboré avec une organisation locale pour réfléchir aux efforts qui sont déployés pour faire progresser l’égalité des sexes.
La communauté bahá’íe de Mississauga a travaillé en étroite collaboration avec une organisation locale pour organiser une manifestation à laquelle ont participé des bahá’ís et leurs amis.
Le 9 mars 2025, un groupe hétérogène, composé de bahá’ís et de leurs amis, s’est réuni dans un centre communautaire pour célébrer la Journée internationale de la femme.
Cette démarche, qui avait commencé modestement par une réunion en ligne l’année dernière, a connu une expansion remarquable, démontrant ainsi le potentiel d’entreprendre et d’apprendre au fil du processus.
Le programme a mis en évidence les apports des femmes à la société et a suscité des échanges captivants. La première intervenante, Deborah Riddle, directrice générale de la société Elizabeth Fry – Hope and Help for Women (EFRY), a présenté l’organisation, qui vient en aide aux femmes et aux jeunes filles qui font face à un risque accru de violence, de pauvreté et d’incarcération.
Mme Riddle a mentionné l’histoire inspirante d’Elizabeth Fry, une réformatrice carcérale britannique du XVIIe siècle qui a servi de mentor à Florence Nightingale, et a expliqué comment son héritage bénéficie encore aux femmes faisant face à des situations difficiles aujourd’hui. L’un des projets de la société Elizabeth Fry – Hope and Help for Women consiste à enregistrer des mères incarcérées qui lisent des histoires à leurs enfants, ce qui établit un lien simple, mais profond.
Rowshan Shaheed récite un poème intitulé « A Vision for Her» [Une vision pour elle] qui met en évidence les contributions des femmes à travers les cultures et les générations.
La deuxième intervenante, Nooshfar Afnan, a exploré le point de vue bahá’í concernant l’égalité des sexes. Elle a mis en évidence l’unité de l’humanité en tant que principe spirituel central et étroitement lié à l’égalité des femmes et des hommes. Elle a souligné que la paix mondiale dépend de la pleine participation des femmes à tous les aspects de la société. Selon les écrits bahá’ís, les hommes et les femmes ont toujours été égaux aux yeux de Dieu, et l’éducation est essentielle à la promotion des femmes et des jeunes filles.
Mme Afnan a donné des exemples de l’histoire de la foi bahá’íe qui illustrent ces principes, notamment la création, en 1911, d’une école bahá’íe pour les filles en Iran (Tarbiyat-i Banat). La docteur Susan Moody, une bahá’íe américaine arrivée à Téhéran en 1909, a contribué à sa création et a fourni des soins médicaux aux femmes. Elle a également donné des exemples récents, notamment l’École internationale Banani en Zambie et l’Institut de développement Barli en Inde, qui permettent aux jeunes femmes de s’émanciper grâce à l’éducation.
Des éléments artistiques ont contribué à enrichir le programme. Ils ont pu apprécier deux compositions musicales inspirantes: « Be Happy » de Max Weigert, une pièce musicale inspirée d’une prière de ‘Abdu’l-Bahá, et « One Tree » d’Ali Youssefi. Rowshan Shaheed a composé un poème, « A Vision for Her », qui exprime sa profonde admiration pour la force et le courage des femmes à travers les cultures et les générations.
Après le programme, tout le monde s’est retrouvé pour un repas commun. De nombreux participants ont rompu leur jeûne en savourant des plats délicieux, chacun représentant la richesse culturelle des personnes présentes. La pièce était emplie d’une ambiance chaleureuse, de rires et d’échanges animés, avec des participants de tous âges et de divers milieux qui se penchaient sur les sujets abordés.
Cet évènement a solidifié une leçon inestimable : tout changement majeur débute par une petite action. En prenant des initiatives, en tirant les leçons de l’expérience et en encourageant l’unité, de simples gestes peuvent se transformer en nouvelles traditions, ce qui consolide les liens au sein d’une collectivité.
—La communauté bahá’íe de Mississauga
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