Le trésorier national se rend dans diverses communautés pour discuter du projet de temple au Canada
À la suite de la joyeuse annonce faite par la Maison universelle de justice, ce dernier Ridván, de la création d’une maison d’adoration nationale au Canada, le trésorier de l’Assemblée spirituelle nationale, le Dr Mehran Anvari, a voyagé à travers le pays pour aider les amis à saisir l’importance de cette institution et leur donner l’occasion de réfléchir au bienfait qui leur est conféré de pouvoir aujourd’hui contribuer matériellement à sa construction.
Ces rassemblements, parfois de grandes collectes de fonds, parfois encore de petites réunions avec des jeunes, ou encore des visites individuelles, ont eu lieu dans plus de 30 communautés et ont atteint plus de 2000 âmes. M. Anvari a fait référence à une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, dans laquelle il est dit que la pose des fondations d’un temple « requiert du sacrifice »[i]. Depuis ses débuts, l’esprit de sacrifice caractérise la communauté bahá’íe canadienne.
Survol de l’ère où la maison d’adoration du Canada sera construite à Markham (Ontario). Photo : Shamim Nakhaei.
Le Dr Anvari a exploré l’histoire du site du temple, situé à Markham (Ontario), près de Toronto, et a offert un survol émouvant des nombreuses difficultés qu’ont dû surmonter ceux qui étaient chargés d’acquérir le terrain qui servirait à construire le temple et le Hazíratu’l-Quds national. Ce processus qui a pris plus de 70 ans a inspiré une grande gratitude pour les efforts des bahá’ís de cette époque[ii]. L’acquisition de ce terrain était un objectif que le Gardien avait fixé pour la Croisade de dix ans – un don extraordinaire qui se manifeste graduellement. Cette histoire a permis de prendre conscience du bienfait qui nous est conféré de pouvoir sacrifier de notre vivant à l’édification d’un bâtiment qui servira les générations à venir.
Dans sa lettre du 5 décembre 2023 adressée aux bahá’ís du Canada, l’Assemblée nationale écrivait « C’est avec joie que nous avons communiqué à la Maison universelle de justice notre confiance dans le fait que la communauté canadienne serait en mesure de prendre en charge les coûts du projet sans compromettre le soutien au travail du Plan et sans puiser dans le Fonds des temples établi au Centre mondial. » Dans ses présentations, le trésorier a dit que le plafond budgétaire pour l’édifice central lui-même avait été fixé à 16,8 M USD, bien qu’il y aura des coûts additionnels associés aux travaux sur les terrains environnants et la route d’accès.
Lors de ses visites dans les communautés, le trésorier national a observé des manifestations de cet esprit de sacrifice. Par exemple, une femme âgée a renoncé à son bien le plus précieux, son alliance, pour contribuer à la construction du temple. Cet acte de générosité et de détachement a inspiré beaucoup d’autres personnes à faire don de leurs biens matériels. Un jeune, par exemple, s’est ensuite départi d’un bien familial dont il avait récemment hérité.
La générosité des amis s’est également traduite par de nombreux actes de service et des offres de bénévolat. Un ouvrier, qui n’avait pas d’argent à donner, a offert six mois de son expertise une fois que la construction du temple aura commencé. Il est clair que les bahá’ís du Canada ont entendu l’appel de ‘Abdu’l-Bahá qui a dit « Au nom de ‘Abdu’l-Bahá, creuse la terre, transporte le mortier, porte les pierres qui serviront à construire le Mashriqu’l-Adhkár[iii] ».
En plus de fournir les moyens matériels, les amis du Canada ont déployé des efforts inlassables pour créer les conditions nécessaires à la construction de ce que ‘Abdu’l-Bahá décrit comme « l’une des institutions les plus vitales du monde[iv] », une institution qui « allie deux aspects essentiels, inséparables de la vie bahá’íe : l’adoration et le service[v] ».
Comme l’écrivait l’Assemblée nationale dans sa lettre du 5 décembre 2023, « Nous avons entendu votre désir, à tout un chacun, de participer à l’édification de cette institution sacrée au Canada et d’ouvrir ses portes aux divers peuples de ce pays. En définitive, chaque enfant, chaque jeune, chaque adulte a un rôle à jouer, à la fois pour élargir le cercle de ceux dont le cœur évoque Dieu et pour construire la première maison d’adoration du Canada, un lieu d’éveil de son souvenir. »
Le processus de sélection d’un architecte a déjà été entamé et, une fois le processus de zonage achevé, une planification plus détaillée, y compris la préparation du terrain, commencera.
– Sama Anvari
[i] Extrait de la compilation de la Maison universelle de justice intitulée « L’institution du Mashriqu’l-Adhkár ».
[ii] Un article approfondi sur l’histoire du Mashriqu’l-Adhkár et des terres du temple au Canada a été publié dans le numéro d’été/automne du Baha’i Canada, disponible à l’adresse suivante : https://bahaicanada.bahai.ca/numero-ete-automne-2023-du-bahai-canada/?lang=fr.
[iii] Extrait de la compilation L’institution du Mashriqu’l-Adhkár préparée par le Département de la recherche de la Maison universelle de justice
[iv] ‘Abdu’l-Bahá, Sélection des écrits d’‘Abdúl-Bahá, no 64,1.
[v] La Maison universelle de justice, message du Ridván 2012 aux bahá’ís du monde.