Un séminaire de l’Institut du Québec sur la famille
Les directives sur l’éloignement sanitaire n’ont pas empêché la tenue de séminaires des instituts régionaux, comme celui organisé en avril par le Conseil de l’Institut de formation du Québec. Au lieu d’annuler la réunion, qui devait avoir lieu à Victoriaville, au Québec, pendant la longue fin de semaine de Pâques, des amis se sont réunis en ligne pour tenir une consultation. Ce format a permis à un plus grand nombre de participants que prévu de se joindre à la réunion, y compris plusieurs amis résidant dans des endroits éloignés.
La plupart des 20 participants, eux-mêmes parents de jeunes enfants, sont des animateurs travaillant avec des groupes de familles. Ils se sont réunis en ligne pendant trois matins pour mettre en commun ce qu’ils apprennent sur le travail avec des réseaux de familles. Leurs réflexions ont porté sur la dynamique d’un noyau d’amis en expansion, ainsi que sur le pouvoir du processus de l’institut pour mettre les gens en contact avec les Écrits de la Foi et développer un amour de la prière.
Les participants ont réfléchi aux qualités spirituelles que la Maison de justice a mises en évidence dans son message du Naw-Rúz. Cela a incité une animatrice à inviter son cercle d’étude du troisième cahier Ruhi à réfléchir à ces mêmes qualités lorsqu’ils se sont rencontrés en ligne plus tard dans la soirée. Les participants au cercle d’étude ont alors décidé d’explorer ces qualités avec leurs classes d’enfants et avec leurs propres familles.
Malgré les difficultés engendrées par la crise actuelle, les participants au séminaire ont identifié de nombreuses possibilités pour renforcer les liens d’amitié avec les membres de leurs réseaux. Ils ont contacté leurs amis durant l’après-midi pour prier avec eux ou les inviter à des réunions de prière en ligne.
Une participante a appelé une amie de son quartier avec laquelle elle avait organisé une classe d’enfants qui avait fait une pause en raison des directives sur l’éloignement sanitaire. L’appel a donné lieu à une conversation fructueuse sur les effets de la pandémie sur leurs familles et sur les espoirs qu’elles nourrissaient pour leurs enfants pendant cette période. Les deux amies ont organisé une discussion en ligne pour que les parents de leur classe d’enfants puissent poursuivre la conversation. Cela a permis de créer un système de soutien grâce auquel elles peuvent échanger sur les activités de leurs familles, par exemple sur les prières que leurs enfants chantent.
Pour aider les parents à participer au séminaire, un programme en ligne pour les enfants a été organisé pendant les consultations. Un groupe de jeunes a relevé le défi d’organiser des activités à distance pour les enfants. Alors que nous apprenons tous à organiser des activités par vidéoconférence, les jeunes ont donné un bel exemple de créativité et de courage face aux obstacles qui doivent être surmontés en raison de l’éloignement sanitaire.
– Le Conseil de l’Institut de formation du Québec