Numéro printemps 2020 du Bahá’í Canada
La couverture de ce numéro sera une image familière pour beaucoup, car la pandémie du coronavirus a nécessité que nous utilisions d’autres moyens de communication durant la période de distanciation physique. La Maison de justice a publié deux messages étonnants durant cette crise — au Naw Rúz et au Ridván — reconnaissant à la fois la souffrance généralisée et «la résilience et la vitalité toujours aussi grande du monde bahá’í »[i]. Elle a attiré l’attention sur les qualités requises à cette époque, notamment « l’unité et la sympathie, la connaissance et la compréhension, un esprit de dévotion collective et d’entreprise commune »[ii].
Alors que les amis adaptent leurs activités, utilisent des moyens nouveaux pour communiquer l’espoir et offrent des services à ceux qui en ont besoin, nous avons publié plusieurs articles sur la résilience sur notre site Web, à l’adresse bahaicanada.bahai.ca. Les sentiments de confinement et de séparation font, bien entendu, partie des défis inattendus auxquels nous sommes confrontés. L’article « Souviens-toi de mes jours », inspiré par le conseil de Bahá’u’lláh dans la Tablette à Ahmad, nous rappelle les souffrances que la Beauté bénie a volontiers endurées et comprend une sélection de témoignages de ceux qui ont eu l’honneur d’atteindre sa présence.
C’est dans ce contexte que le monde bahá’í entreprend la dernière année du plan de cinq ans. Dans ce numéro, nous nous penchons sur l’expérience de la communauté bahá’íe canadienne au cours des quatre dernières années — une expérience qui est essentielle pour le travail à accomplir. « Qu’il suffise de dire », écrit la Maison de justice, « que, quatre ans après le début du Plan actuel, les infatigables défenseurs de la Cause ont amené la foi de Bahá’u’lláh à la plus forte position qu’elle n’ait jamais occupée dans son histoire[iii]. »
Avant la crise actuelle, l’Assemblée nationale avait réuni les conseillers, les membres des corps auxiliaires, les organes et les collaborateurs régionaux à une conférence institutionnelle centrée sur l’échange d’idées et de leçons apprises dans le domaine de l’enseignement, dont la diffusion est essentielle pour atteindre les objectifs du plan de cinq ans. Notre article de fond, « Une réunion institutionnelle nationale cultive une vision collective de la croissance », donne plus de détails sur cette réunion inspirante.
En préparant cette édition, nous avons examiné comment chacun des trois protagonistes du Plan — l’individu, les institutions et la communauté — avait progressé au cours des quatre dernières années. Cela nous a incités à inviter l’Assemblée spirituelle de Toronto à réfléchir au développement de ses propres capacités pendant cette période. L’article intitulé « Le développement des capacités institutionnelles: Quelques premiers enseignements recueillis par l’Assemblée spirituelle de Toronto » présente la perspective unique d’une assemblée spirituelle locale.
En outre, dans l’article « Un bref historique du développement de l’institution du huqúqu’lláh », le Conseil des mandataires du huqúqu’lláh au Canada a adapté des textes de plusieurs sources afin de donner un aperçu de la manière dont cette loi a été progressivement introduite et mise en œuvre, parallèlement au développement du rôle des mandataires, depuis l’époque du Báb jusqu’à nos jours.
L’article « Des projets de collaboration stimulent la vie intellectuelle de la communauté bahá’íe », rédigé par Eric Farr, nous fait part de l’expérience de l’Association d’études bahá’íes qui s’efforce d’accompagner des groupes d’amis dans divers domaines afin de mettre en corrélation certains discours avec les concepts bahá’ís et notre expérience en tant que communauté. Comme il est opportun que dans son message du Ridván, la Maison de justice ait souligné qu’à cause de la crise sanitaire, des « dirigeants, d’éminents penseurs et des commentateurs ont commencé à explorer des concepts fondamentaux et des aspirations audacieuses qui, ces derniers temps, étaient largement absents du discours public. »
« Quelques leçons tirées de l’étude du premier chapitre de: Impulsion initiale: la première branche du livre 5 » présente plusieurs développements concernant le programme d’autonomisation spirituelle des préjeunes, maintenant que ce chapitre d’un cahier auxiliaire du cahier Ruhi numéro 5 a récemment été publié. Les jeunes sont également au premier plan dans l’article « Cette période transformatrice durant laquelle nous avons servi comme pionnières », où deux sœurs, Kalila et Chandyn Hamilton-Bachiu, toutes deux étudiantes au secondaire, racontent comment elles ont servi comme pionnières à Sault Ste. Marie, en Ontario, pour lancer le programme pour préjeunes, aidant le groupement à progresser vers l’établissement des conditions nécessaires à un programme intensif de croissance.
Nous espérons que l’article « Visites en groupe au Sanctuaire de Montréal », qui présente les réflexions de plusieurs groupes, actifs dans divers quartiers de villes canadiennes, qui se sont rendus au Sanctuaire au cours de la dernière année, inspirera les amis à se tourner en pensée vers cette maison bénie, durant cette période où ils intensifient leurs prières. Nous nous réjouissons de continuer à suivre les récits qui illustrent votre résilience et votre créativité sachant que la « dynamique de la vie communautaire, si importante pour le progrès collectif, ne sera pas étouffée[iv]. »
[i] La Maison universelle de justice, message aux bahá´ís du monde, Ridván 2020.
[ii] La Maison universelle de justice, message aux bahá´ís du monde, Naw-Rúz 177.
[iii] Ibid.
[iv] Message du Ridván 2020.