Nouvelles du Fonds immobilier de la communauté

Publié le : 2019/03/13

Le 8 mars 2019 / le 7 élévation 175

Chers amis bahá’ís,

Comme suite à nos communications précédentes au sujet du Fonds immobilier de la communauté (anciennement appelé le Fonds de dotation de la communauté), l’Assemblée spirituelle nationale désire vous faire part de certains développements grisants dans cet aspect d’une importance croissante du travail de la Foi au Canada. Plusieurs assemblées ont posé des questions sur l’administration de ce fonds et des implications pour leur processus budgétaire, dont nous aimerions aussi parler.

Comme nous vous le disions dans notre lettre du 16 avril 2018, les efforts sur plusieurs décennies pour apprendre au sujet de la croissance ont fait ressortir l’importance de l’achat et de la location stratégiques et opportuns de biens immobiliers, que ce soit au niveau national, régional, des groupements ou des quartiers. En effet, depuis que l’Assemblée nationale s’est lancée dans un processus d’apprentissage au sujet de l’acquisition, de l’entretien et de l’utilisation de propriétés dans le contexte des besoins du Plan de cinq ans, de grands progrès ont déjà été réalisés. En Ontario et en Colombie-Britannique, les deux régions dont le travail sert chacune des dizaines de groupements, l’acquisition d’un espace administratif régional adéquat leur a permis d’établir un bureau régional, décrit dans le message du 28 décembre 2010 de la Maison universelle de justice, éliminant les obstacles à leur capacité de poursuivre le travail du Plan. Des immeubles de quartier ont été acquis pour répondre au besoin croissant d’espace pour des réunions et des activités fondamentales dans quatre quartiers du pays, et une recherche est en cours dans trois autres. Dans plusieurs groupements, on a loué des maisons pour des pionniers, afin de soutenir les services de pionniers dans le quartier.

Un exemple des limites imposées par le manque de locaux et des possibilités qui se présentent quand ces limitations sont supprimées a été décrit par les amis d’un de ces quartiers. Avec la formation de cinq groupes de préjeunes durant une période de deux semaines, et en conversation avec les parents, ils se sont rendu compte que la stabilité du programme de préjeunes exigeait un espace public pour leurs activités. En consultation avec leur assemblée spirituelle locale et leur membre du corps auxiliaire, qui ont ensuite consulté l’Assemblée spirituelle nationale, la priorité a été accordée, dans le contexte d’un plan national, à la location d’un espace de quartier, financé par l’assemblée locale. Cette location est considérée comme une première étape naturelle dans le renforcement des capacités et l’apprentissage de la gestion et de la programmation d’un tel bâtiment.

Dans ce contexte, le Fonds immobilier des communautés vise à générer des revenus qui permettront de répondre aux besoins en propriétés à tous les niveaux, conformément à un plan stratégique national. Il se peut qu’une assemblée locale considère qu’elle a besoin d’une propriété de quartier, ou peut-être d’un centre bahá’í local. Dans la lettre du 1er avril 2016 écrite au nom de la Maison universelle de justice il est précisé que même l’acquisition d’un centre local bahá’í est soumise à des priorités déterminées au niveau national. Ainsi, lorsque des possibilités de croissance se présenteront dans une région particulière du pays, elles seront saisies, quelle que soient la taille ou la richesse relatives de la communauté bahá’íe. Cela permet à l’ensemble du pays de participer au soutien de la croissance où qu’elle se produise. Le Fonds immobilier des communautés est le mécanisme par lequel les fonds seront acheminés.

La question s’est posée de savoir si une assemblée spirituelle locale qui a reçu au fil des ans des contributions réservées à un Haziratu’l-Quds local peut verser ces fonds au Fonds immobilier de la communauté, pour qu’ils y soient conservés et génèrent des revenus, jusqu’à ce que l’on juge que la création d’un centre local bahá’í dans sa communauté est prioritaire. La réponse est qu’une assemblée locale est effectivement encouragée à le faire, confiante que l’affectation des fonds est enregistrée et sera respectée, et que lorsque, en consultation avec l’Assemblée nationale, elle sera jugée opportune, les fonds nécessaires seront libérés. C’est précisément pour permettre ce retour de fonds que la nature et le nom du Fonds ont été changés de « Fonds de dotation de la communauté », qui serait soumis à certaines restrictions, à « Fonds immobilier de la communauté », qui est plus général.

D’ici la fin du Plan, une nouvelle vie sera donnée aux quartiers, aux groupements et aux régions qui connaissent une croissance, grâce à l’élimination des obstacles à l’espace.  Avec cette simple étape, un ensemble de capacités complexes commence à se développer — pour évaluer le besoin de propriété en lisant la réalité, pour déterminer la nature de l’espace nécessaire et entreprendre une recherche, pour veiller à la nécessité d’embellir l’espace et de le garder propre, et surtout, pour gérer la programmation des espaces partagés.

L’Assemblée nationale a versé une somme initiale de 2,5 millions de dollars au Fonds immobilier de la communauté et a avec amour invité la communauté à verser une somme équivalente d’ici la fin du Plan, afin que la communauté puisse s’engager dans le prochain Plan avec la certitude que les fonds nécessaires à une communauté en constante expansion sont générés. C’est avec joie que nous vous informons que près de 2 millions de dollars ont été ajoutés à cette première injection, témoignant de la générosité et des sacrifices tant de la part des particuliers que des institutions.

Nous vous demandons de communiquer ces nouvelles à votre communauté, ainsi que l’assurance des prières de l’Assemblée nationale pour que leur soutien de ce nouveau et important domaine attire de puissantes confirmations.

Recevez nos chaleureuses salutations bahá’íes.

L’ASSEMBLÉE SPIRITUELLE NATIONALEDES BAHÁ’ÍS DU CANADA

La secrétaire,

Karen McKye