À Calgary et à Montréal, des jeunes discutent des moyens qui permettent de créer un nouveau mode de vie.
Un groupe à la conférence de jeunes de Calgary (Alberta).
Photo : Dacia Caney
Cette fin de semaine des jeunes réunis à Montréal, (Québec) et à Calgary (Alberta) ont réfléchi ensemble sur ce que les gens peuvent faire pour créer un nouveau mode de vie, une nouvelle civilisation, un nouveau modèle, quelque chose de complètement différent de ce qu’ils ont maintenant. Plus de 160 jeunes ont participé à la conférence de Montréal et plus de 130 ont participé à celle de Calgary. Celle-ci a eu lieu à l’Université de Calgary. Les jeunes de Morley, un village associé à la première nation Stoney Nakoda, ont peint des bannières pour décorer les locaux utilisés à Calgary. Des collages des 114 conférences de jeunes qui ont eu lieu partout dans le monde l’an dernier et des photos des jeunes qui servent en Alberta décoraient aussi les murs. Durant le voyage d’Edmonton à Calgary, des jeunes qui ont fait le parcours ensemble en fourgonnette ont créé une chanson sur la conférence.
Un gâteau à la conférence de Montréal.
À la conférence de Calgary, par des discussions et par les arts, particulièrement les tambours, la danse et des sketches, les jeunes ont exploré divers éléments nécessaires à la construction d’un monde meilleur. Ils ont parlé du fait que des gestes ordinaires peuvent contribuer à améliorer le monde. Un des jeunes a dit que quand une personne fait un effort pour aider quelqu’un elle peut lui redonner l’espoir en l’humanité. Un autre jeune a dit que c’est en servant la collectivité que « nous nous développons, que nous pouvons collaborer et que nous apprenons au sujet de tous les aspects de notre vie » et que nous participons à l’amélioration du monde où nous vivons. Les jeunes ont dit qu’un des moyens efficaces pour contribuer à la transformation de la société est de travailler avec les jeunes adolescents de leur collectivité. Un jeune de Morley a dit que chaque fois qu’il appelait la maison et qu’il parlait à ses frères et sœurs, qui sont de jeunes adolescents, il se disait qu’il est important de se comporter comme un modèle et que cela l’encourageait à contribuer au bien collectif.
Un groupe à la conférence de jeunes de Montréal.
Les jeunes ont aussi discuté du fait qu’il est important de créer des milieux où les gens ont l’occasion de devenir de vrais amis, de s’appuyer, de se donner mutuellement espoir et de s’aider les uns les autres dans leur développement. Au moins un des groupes a illustré concrètement l’importance de ces milieux propices au développement en s’assoyant par terre, dos à dos, bras dessus bras dessous et en se levant ensemble. Les jeunes ont aussi songé à des actes de service qu’ils pourraient entreprendre dans leur collectivité et ils ont tenté de communiquer par téléphone et par messages textes avec les jeunes qui n’avaient pas pu venir pour leur donner la chance de prendre part à la planification. Certains des jeunes ont décidé de travailler pour élargir les groupes de préjeunes, alors que d’autres ont décidé d’organiser un café de l’amitié ou de participer à un projet de potager communautaire dans le but d’élargir leur cercle d’amis. Un groupe du nord de l’Alberta et un groupe du sud de l’Alberta ont décidé de se rencontrer à nouveau au début de janvier.
Un groupe de jeunes du groupement North York (Ontario) crée une pièce artistique en vue de la conférence de Toronto (Ontario). Photo : Crystal Eckstrand
Les jeunes ont aussi tenté de mieux comprendre la société dans laquelle ils vivent. Ils ont mentionné que nous sommes dans une époque extraordinaire de l’histoire durant laquelle l’humanité s’approche de la période tant attendue de sa maturité. Ils ont essayé de comprendre comment deux processus inséparables – l’un de désintégration et l’autre d’intégration – poussent l’humanité vers l’avenir. Les forces de désintégration peuvent être perçues dans la violence, la guerre, et la corruption d’un monde en train de s’effondrer, alors que les forces d’intégration sont liées aux forces spirituelles libérées par la venue de Bahá’u’lláh. Les jeunes ont fait remarquer que les forces de désintégration causent la confusion et la souffrance, mais qu’elles éliminent aussi les obstacles qui empêchent les gens d’être unis. Pour mieux comprendre le concept de désintégration, les jeunes ont réfléchi aux inondations et aux feux de forêt qui ont sévi dans la région. Un des jeunes a dit que les inondations de 2013 à Calgary avaient été une force de désintégration très destructrice, mais que les gens de la collectivité avaient fait preuve de solidarité et avaient, à l’occasion, hébergé des étrangers. Il s’est souvenu d’avoir vu un grand titre dans un journal qui proclamait « J’ai perdu ma maison, mais j’ai acquis une communauté ».
Un autre thème discuté par les jeunes est celui de la centralité de la religion dans la transformation de la société. Le conseiller Dan Scott a fait remarquer que la religion est une force puissante qui a inspiré le développement de sociétés et de civilisations et il a invité les jeunes à réfléchir à l’importance de la religion pour le progrès individuel et celui de la collectivité.
Nous avons aussi reçu des rapports et des photos venant d’autres régions du pays. Un groupe de jeunes qui avait participé à la conférence d’Halifax il y a deux semaines a tenu une réunion de suivi à laquelle ils ont invité des amis qui n’avaient pas pu assister à la conférence. À l’approche de leurs conférences respectives, des groupes en Ontario et en Colombie-Britannique préparent des œuvres d’art, des activités de collecte de fonds et invitent leurs amis à suivre les cours d’institut et à se joindre à eux pour servir leur collectivité.
Plus généralement, des gens de tous âges profitent des mois de l’été, alors que dans bien des régions du pays, c’est une période durant laquelle il est plus facile de rencontrer des gens. Un bon nombre d’entre eux suivent des cours d’institut et apprennent à engager la conversation, avec des camarades de travail ou des voisins, au sujet de Bahá’u’lláh, de l’importance de sa révélation pour l’humanité, et de comment elle peut transformer les personnes, les familles, les collectivités et les institutions. Les conférences de jeunes donneront certainement un nouvel élan aux efforts de construction communautaire.
