Programme d’été : Québec
À la mi-août, environ 200 personnes ont participé simultanément au programme de l’école du Québec et d’un camp régional pour les jeunes, qui ont eu lieu au Camp Papillon de Saint-Alphonse-Rodriguez. La présence de personnes jeunes et moins jeunes à un même endroit a parfois suscité des moments d’intenses émotions.« C’est génial de pouvoir avoir des liens avec des jeunes! » a dit une des organisatrices de l’école d’été. Pour ce faire, le comité responsable et l’Institut bahá’í du Québec ont collaboré étroitement à la planification des activités, et une grande partie du programme a été conçu en fonction des jeunes, qui ont présenté leur travail et leurs idées et ont participé à des consultations sur divers sujets.
Comme le disait Élizabeth Wright, membre de l’Assemblée spirituelle nationale, dans son allocution de clôture, l’école s’inscrit dans un mouvement dynamique qui se poursuit partout dans le monde. Elle a dit que l’élan d’enthousiasme envers les jeunes observé à l’école d’été était le même que celui qui existait plus tôt cette année aux congrès international et national, et, bien sûr, aux conférences de jeunes. On a confié un rôle très important aux jeunes, mais les bahá’ís et leurs amis de tous âges participent aussi à ce processus de construction communautaire. La communauté a un rôle à jouer et doit aussi aider les jeunes à réaliser leurs buts, et pour cette raison le thème choisi pour le programme de l’école d’été était « Tous ensemble en soutien aux jeunes générations ».
Un des participants, originaire de la Guinée équatoriale et installé à Montréal depuis quelques mois, a été frappé par « l’intégration des jeunes, dans un esprit d’unité, fixé sur la vision présentée par la Maison universelle de justice. » Il a ajouté : « Chaque institution, dans son champ d’action, favorise la construction communautaire et c’est très enrichissant d’échanger sur les expériences vécues dans les différentes régions de la province. […]. »
Des groupes de diverses régions du Québec ont offert des prestations théâtrales qui ont rehaussé l’approfondissement des connaissances. Durant deux après-midi, le programme comportait une « tournée de théâtre », durant laquelle les gens se déplaçaient d’un lieu à un autre pour assister à diverses présentations thématiques qui ont abordé des histoires sur la vie de ‘Abdu’l-Bahá, sur l’origine de la Tablette à Ahmad, sur le sacrifice de Mirza Mihdí, et sur Mona Mahmudnizhad. Les jeunes et les moins jeunes ont pu profiter de la plage, du lac et des nombreuses activités de plein air, comme l’escalade, le tir à l’arc, le kayak, les tours de canot, de pédalo et de plate-forme flottante.
Tous ceux qui ont participé au programme de l’école d’été ont eu l’occasion de vivre une expérience comme celle qu’a décrite Shoghi Effendi, dans ses propos adressés en 1938 à des jeunes bahá’ís de l’École bahá’íe Louhelen : « C’est seulement au moyen d’un tel agencement harmonieux de ces trois éléments [dévotions, étude et récréation] que l’institution de l’école d’été donnera un maximum de résultats bénéfiques et accomplira sa véritable fonction d’approfondir la connaissance, de stimuler l’enthousiasme et de développer l’esprit d’amitié parmi les amis de chaque communauté bahá’íe. »
Service canadien de nouvelles bahá’íes