Programme d’été : Région de l’Atlantic

Publié le : 2013/09/11

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Plus de 63 personnes de Terre-Neuve et des visiteurs d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, ont participé au programme de l’école d’été de 2013, qui était offert à Salmonier Line, près de St. John’s. Neuf enfants et 20 jeunes et adultes de tous les milieux ont pu goûter à l’esprit régnant dans une communauté qui s’efforce d’appliquer les enseignements de Bahá’u’lláh, un bienfait sur lequel on peut toujours compter dans une école d’été.

Les nouveaux membres du groupe de pré-jeunes de Torbay et plusieurs membres des groupes de Chalker Place et de Forest Road ont souhaité la bienvenue à ceux qui sont venus à l’école d’été. Les pré-jeunes ont aussi préparé une présentation pour souligner que les arts sont un aspect important de notre vie spirituelle.

Les enfants ont créé des signets et ont présenté un sketch, avec costumes et décor, basé sur une des histoires contenues dans la documentation des classes de deuxième année. Tous les groupes d’âge ont contribué à un aspect du sketch.

En explorant les thèmes abordés dans le documentaire Aux frontières de l’apprentissage, Harry Connors et David Hallett ont animé une discussion de groupe au sujet des défis et des possibilités qui se présentent à nous. La discussion était axée sur les besoins communs de la Foi, partout dans le monde, dont, entre autres, le besoin de mobiliser un nombre suffisant de personnes pour exécuter le Plan. Les participants ont aussi discuté du pouvoir de la Foi, qui est capable d’engendrer une transformation révolutionnaire.

Frank Carroll a examiné l’attitude de la Foi envers la politique, en s’appuyant particulièrement sur la lettre de la Maison universelle de justice datée du 2 mars 2013, adressée aux croyants d’Iran. Il a conclu par un exercice qui encourageait les participants à réfléchir aux principes énoncés dans la lettre et à chercher à savoir comment les appliquer à des situations réelles.

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L’heure du repas à l’école d’été de 2013 de Salmonier Line, à Terre-Neuve-et-Labrador.

D’une façon qui a su intéresser tous les membres de son auditoire, Carolyn Miri a parlé de la loi du ḥuqúqu’lláh. Elle a attiré leur attention sur la prière pour le ḥuqúq et a exploré la distinction à faire entre le bonheur qu’on achète et la satisfaction véritable, qui découle de nos contributions au bien-être général. Pour illustrer l’importance de la spiritualisation de l’économie, elle a raconté l’histoire de Haji Amin, qui avait voyagé en Iran pour recueillir les contributions des bahá’ís et les avaient apportées à ‘Abdu’l-Bahá.

En s’inspirant surtout du livre de Janet Ruhe-Schoen intitulé A Love Which Does Not Wait, Marian Burnett a parlé de la vie et des contributions de trois femmes, Susan Moody, Marion Jack et Martha Root, qui ont été pionnières aux débuts de la Foi. Leur travail dans de nombreux domaines, dont celui de l’éducation, des soins de la santé et de la transformation sociale, et leur énergie apparemment inépuisable, dont ont témoigné le fait qu’elles ont souvent repris leur travail de pionnières, même à un âge où bien des gens sont à la retraite, sont vraiment inspirants.

Bob Gagnon a cité des passages du livre Manna from Heaven, pour faire ressortir les contributions de l’islam à la science économique moderne et plus particulièrement aux principes s’appliquant aux relations financières, l’évitement de l’intérêt, et l’encouragement des processus d’investissement qui permettent de partager équitablement les profits. Il a montré des segments vidéo sur des situations courantes d’investissement pour montrer différentes façons de risquer son capital. Il a aussi insisté sur le fait que les pratiques économiques qui reposent sur des notions spirituelles sont essentiellement basées sur la consultation.

Tout le monde a participé à diverses activités habituelles et les enfants et les jeunes ont particulièrement aimé la natation, le canotage et les feux de camp. Les organisateurs ont obtenu les services d’un maître nageur. Plutôt que de se contenter de venir seulement pour quelques heures de natation, il a participé pleinement au programme, est resté la nuit, a participé aux activités et a pris part aux repas. À la dernière séance, les amis ont donné des prestations artistiques pour le plus grand plaisir de tous. Il y a, entre autres, eu des numéros de piano, de violon et de guitare, des chansons, des contes, de la poésie, des arts visuels et même du tricotage.

– David Hellett