La prochaine phase de la croissance

Dans cette photo prise à l’automne, on voit des jeunes en année de service à North Bay (Ontario), étudiant avec trois pré-jeunes les manuels s’adressant à ce groupe d’âge.
Photo : Maya Mostaghim-Vaezi

À la mi-parcours du plan de cinq ans, l’Assemblée nationale désire vous communiquer les grisantes nouvelles des progrès accomplis ces derniers mois, et exposer les grandes lignes des besoins qui commencent à se manifester durant cette excitante nouvelle phase de croissance au Canada.

Les conférences de jeunes et le service des jeunes

Partout dans le monde, au cours des quatre derniers mois, les bahá’ís et leurs amis se sont émerveillés devant les rapports sur les conférences de jeunes Dans une vidéo parue sur ce site, un jeune participant à la conférence d’Otavalo en Équateur nous fait part de ses réflexions.

[…] Je crois qu’au cours de l’histoire diverses civilisations sont apparues et sont ensuite disparues. À un tel moment, une grande tension existe toujours et la situation est très gênante. Cette gêne permet aux gens de commencer à penser différemment. Elle permet aussi aux gens de voir la possibilité qu’une autre civilisation puisse exister. Je crois que nous devons comprendre le fonctionnement de ce processus et les forces qui s’exercent sur lui. Si nous ne faisons rien, si nous ne levons pas le petit doigt, nous contribuons aux forces de désintégration, parce que la société demeurera telle qu’elle est maintenant. Mais si nous nous engageons à faire quelque chose, nous pouvons jouer un rôle, même mineur, dans le développement d’une nouvelle civilisation.

Cette déclaration simple et éloquente fait référence au processus majestueux de développement de la civilisation qui avance sous la direction infaillible de la Maison universelle de justice, et dont les conférences de jeunes sont partie intégrante. Plus tard dans cette vidéo, le même jeune

disait : L’idée d’aider à éclairer une autre âme peut avoir une influence incroyable. Par exemple, on ne sait pas ce que cet enfant ou ce pré-jeune qui est maintenant en train d’étudier sera quand il sera grand. Il se peut qu’il soit appelé à prendre des décisions importantes pour l’avenir de l’humanité. Par conséquent, ces efforts modestes, une fois multipliés par tous les gens qui font leur part, deviennent comme… les briques d’une nouvelle civilisation. Peut-être qu’une personne place une brique et que d’autres personnes en placent cinq ou dix, mais nous participons tous à cela. Ce qu’il est important d’avoir maintenant c’est le plan de construction. Autrement, nous mettrons des briques n’importe où, sans savoir ce que nous faisons. Et ce plan de construction vient de la Maison universelle de justice et des Écrits bahá’ís.

Dans la plupart des groupements, il faut mettre des années à l’établissement d’un programme de croissance. Heureusement, dans de nombreux groupements du Canada qui visent à atteindre cette étape de développement d’ici la fin du Plan, le processus est déjà en branle. En conséquence de leurs efforts pour avoir des conversations sérieuses avec leurs voisins et leurs amis, les croyants qui vivent dans ces groupements ont commencé à observer les premières manifestations d’activité, que ce soit une classe d’enfants, un groupe de pré-jeunes, un cercle d’étude ou une réunion de prière.

Récemment, nous avons vu comment la présence de jeunes en année de service donne une impulsion à ce processus, quand un jeune ou une équipe de jeunes s’installent et travaillent avec les jeunes de l’endroit pour établir le programme pour pré-jeunes. Une des raisons pour lesquelles nous accordons une telle importance au programme pour pré-jeunes est qu’il a le potentiel de nous permettre d’atteindre des personnes de tous âges – pour donner espoir aux parents et grands-parents, pour canaliser l’énergie des jeunes dans le service, pour développer les aptitudes des pré-jeunes à un moment critique de leur vie, et pour s’occuper de l’éducation spirituelle des enfants.

Revitaliser le service pionnier sur le front intérieur

Le moment est venu d’ajouter à ce flux de jeunes servant à temps plein, des pionniers à plus long terme qui seront en mesure de trouver de l’emploi ou de faire des études et de s’installer dans un groupement pour deux ou trois ans. Un grand nombre de ces pionniers seront des couples ou des familles qui connaissent bien le processus d’institut et qui sont prêts à poursuivre la brillante tradition qui caractérise la communauté bahá’íe du Canada depuis la campagne de dix ans. Il s’agit de la phase suivante de ce processus que la Maison de justice a décrit dans son message du 23 mai 2011 aux bahá’ís du monde en disant : « Pour les cinq prochaines années, la poursuite réussie du Plan nécessitera plusieurs milliers d’âmes consacrées qui, poussées par leur amour de la Beauté bénie, laisseront leur domicile pour aller s’établir dans des villages, des villes et des cités, afin de faire monter à 5 000 le nombre de groupements avec des programmes de croissance. »

Le mouvement de ces âmes consacrées a besoin de chaleureux encouragements et de soutien matériel.

Appel – Contribuer aux dépenses des conférences de jeunes et de délégation

Revenons aux conférences de jeunes, qui sont de telles sources d’inspiration et d’encouragement pour ceux qui travaillent dans leur groupement ou qui ont le projet de s’installer dans un autre groupement. Les plus de 2 000 jeunes qui ont pris part aux conférences de jeunes du Canada comptaient des personnes venues d’un village ou d’une ville et de divers milieux culturels et économiques. Partout au pays, les communautés bahá’íes ont fait des sacrifices pour couvrir les dépenses des personnes qui ne pouvaient pas être financièrement autonomes et la disposition adoptée pour que les amis n’aient pas à payer un coût précis pour les repas et l’hébergement, mais paient ce qu’ils pouvaient, ont permis à un beaucoup plus grand nombre qu’il n’aurait été possible autrement d’assister aux conférences. Des 800 000 $ qu’ont coûtés les conférences, 230 000 $ ont été contribués par les participants ou au moyen de dons assignés, laissant un montant insuffisant de 570 000 $, et c’est avec la plus grande confiance que nous invitions maintenant les amis à faire les plus grands efforts pour contribuer ce montant.

C’est que la prochaine étape comptera encore plus sur notre capacité de fournir les moyens matériels que cette entreprise spirituelle exige à ce moment critique. Un appel est en train d’être lancé pour mobiliser des pionniers et des jeunes bénévoles qui doivent arriver à leur poste le plus tôt possible. Ils seront nombreux au début à quitter leur domicile et leur emploi et à ne pas être financièrement autonomes. Par des contributions au fonds de délégation, chaque croyant, chaque communauté et chaque institution peuvent faire partie du flot de pionniers et d’enseignants de la Cause.

Au cours des derniers mois, la réponse des amis, à la fois ceux qui se lèvent pour servir et ceux qui les appuient par un flot de fonds, a été prometteuse. Une grande attention a été accordée à l’allocation de budgets afin qu’ils ne dépassent pas les contributions attendues, et des coupures ont été faites à tous les échelons, pour nous assurer que ce mouvement disposera de suffisamment de fonds. En réponse aux besoins pressants, l’Assemblée nationale a suspendu le projet longtemps reporté de réparations et de rénovations du Centre national bahá’í et d’autres bâtiments.

Dans le paragraphe concluant sa lettre du 8 février 2013 à tous les bahá’ís du monde, la Maison de justice souligne que le moment est précieux :

Amis bien-aimés ! À chaque génération de jeunes croyants l’occasion est donnée de faire une contribution, unique à cette époque de leur vie, au destin de l’humanité. Pour la génération actuelle, le moment est venu de réfléchir, de s’engager, de se cuirasser pour une vie de service dont découleront des bénédictions en abondance.

Nous prions pour que les croyants, les communautés et les institutions de toutes les régions considèrent soigneusement les besoins du moment et répondent selon ce que leur esprit les encourage à faire et selon ce que leurs circonstances leur permettent de faire. Puisse la lueur chaude de l’appui qui est en évidence partout au pays devenir une flambée grondante, éliminant tous les obstacles du sentier de ceux qui le servent volontiers.