Les bienfaits que nous procurent les épreuves
Après avoir subi une épreuve inattendue, une dame de Winnipeg a constaté qu’en comptant sur Dieu et en poursuivant ses efforts d’enseignement elle a connu un plus grand bonheur et reçu des confirmations plus claires que jamais auparavant.
Le 9 octobre 2017, après avoir participé à un service commémoratif pour le regretté Redwan Moqbel, un membre très aimé de la communauté, Nasrin Moslehi est retournée chez elle à Winnipeg Nord, et a découvert que sa maison avait été rasée par un incendie.
Jusqu’à ce moment, Nasrin n’aurait pas pu imaginer quitter cette maison, située sur la rive est de la rivière rouge — un miroir parfait pour des couchers de soleil glorieux — sur les berges de laquelle elle avait créé avec amour ses « jardins Bayani ». Cette maison pleine d’amour et de joie a été un aimant pour la tenue de réunions visant à créer l’unité, comme le cercle de l’espoir, une activité d’enseignement qu’elle a entrepris en 1993. Chacune de ces réunions, commencait par une prière, ensuite, un conférencier, pas nécessairement bahá’í, faisait une allocution sur un sujet en harmonie avec les enseignements bahá’ís, après quoi il y avait une discussion. Maintenant que sa maison était détruite, Nasrin devait trouver non seulement un nouveau logis, mais aussi un nouveau lieu ou enseigner.
Chose étrange, une photo encadrée utilisée aux funérailles de Redwan Moqbel, a été épargnée par les flammes qui ont détruit la maison de Nasrin Moslehi. Photo : courtoisie de Shar Mitchell
Elle a décidé d’emménager dans un appartement en copropriété, et, progressivement, a recommencé ses activités d’enseignement dans son nouveau logis. En août 2018, le gérant de l’immeuble lui a offert d’envoyer un courriel aux quatre-vingt-huit propriétaires pour les inviter à sa réunion « cercle d’espoir ». C’est ainsi que cinquante personnes de tous horizons se sont rassemblées dans la salle commune et ont participé à leur première réunion bahá’íe.
Dans mes rêves les plus farfelus, je n’aurais jamais pu imaginer atteindre tous ces gens », a-t-elle dit. « À cette réunion, le gérant de l’immeuble a annoncé que je soutenais l’enseignement bahá’í, selon lequel servir l’humanité c’est servir Dieu. »
Elle dit qu’elle comprend mieux maintenant les paroles de Bahá’u’lláh, qui écrivait dans Les paroles cachées : Une calamité venant de moi, c’est ma providence ; en apparence, c’est feu et vengeance, mais en réalité, c’est lumière et miséricorde. » Après le choc de s’être trouvée sans abri, Nasrin en est venue à remercier Dieu et M. Moqbel, qui, croit-elle, l’aide depuis les royaumes spirituels, de l’avoir obligée à se relocaliser.
— Shar Mitchell