Numéro hiver 2020 du Bahá’í Canada

Publié le : 2020/02/11

01 34 BCWinter2020–FRPeu après le bicentenaire de la naissance du Báb, la Maison universelle de justice s’est adressée aux bahá’ís du monde entier en tant que « les armées manifestes d’un mouvement qui s’est démontré être irrépressible. Loin de n’ être seulement qu’un évènement mémorable », poursuit-elle, « la célébration du bicentenaire de la naissance du Báb était le fruit de huit cycles d’efforts dévoués, réalisés dans l’unité et avec un sentiment inébranlable d’ initiative[1]. »

Dans ce numéro, nous sommes ravis de présenter plusieurs histoires de célébrations qui ont eu lieu à travers le pays, et les avancées qu’elles représentent, alors que notre communauté approche de la dernière année du plan de cinq ans actuel. Nous avons également profité de cette occasion pour rappeler la vie et la mission du Báb, « le Premier Point » et « le Roi des Messagers ».

Dans un extrait du livre Leaves of the Twin Holy Trees, de Baharieh Rouhani Ma’ani, Khadíjih Bagum, la femme du Báb, donne un aperçu du rang du Báb en racontant l’avoir trouvé dans la condition de la Révélation divine et avoir perçu une « lumière éblouissante émanant de son être ».

L’article «Une double mission :Quelques caractéristiques distinctives de la personne et des enseignements du Báb », d’Elham Afnan et publié à l’origine sur le site web du Monde bahá’í (Bahá’í World), sert à mieux faire comprendre les conditions humaines et divines du Báb ainsi que les importants thèmes de ses écrits.

Le reportage du présent numéro, intitulé «Un aperçu du bicentenaire », comporte une sélection de photos qui, bien qu’elles ne puissent en aucun cas représenter les innombrables célébrations qui ont eu lieu dans tout le pays, servent à communiquer la joie et la diversité de ces occasions. En novembre, nous avons publié une plus grande collection de photos du bicentenaire sur notre site, à l’adresse bahaicanada.bahai.ca, que vous êtes invités à consulter si vous ne l’avez déjà fait.

Depuis le dernier bicentenaire, il semble y avoir une cohérence croissante entre les célébrations des jours saints et le processus de construction communautaire. L’article, « Renforcer le processus d’institut d’un bicentenaire à l’autre » raconte comment, en maintenant un flux constant de jeunes dans le processus d’institut, il a été possible que de nouveaux amis jouent un rôle actif dans la célébration du bicentenaire dans leur quartier.

Cela a également été démontré dans l’article « L’esprit du bicentenaire faisait son oeuvre », dans lequel Chayan Dehghan, un jeune pionnier interne, raconte comment une célébration dans un centre d’amitié autochtone à Fort Erie, en Ontario, a pris la forme d’un événement social traditionnel des Haudenosaunee.

De nombreuses expressions créatives ont également rendu hommage au Báb. Parmi elles, une série de peintures de l’artiste montréalaise Lorraine Pritchard explore des thèmes paraissant dans les Écrits du Báb. L’une de ces peintures, intitulée « Retour au vert » [Return to Green], figure sur la couverture du présent numéro. Nous avons également inclus un court article sur l’exposition publique de ces peintures à la galerie des Beaux-arts des Amériques à Montréal.

Plus de 10 000 personnes ont visionné au moins une partie du film L’aube de la lumière lors de célébrations organisées dans tout le pays, dont plus de 3 500 amis de la foi. L’article, « Le film “L’aube de la lumière” suscite des conversations » explore comment ce film a touché le coeur et l’esprit des spectateurs, les incitant dans certains cas à commencer à prendre part au processus d’institut.

La contribution des enfants, qui sont en contact avec de nombreux autres enfants, a également été remarquable. L’article « Célébrations de la naissance du Báb dans les écoles » fournit cinq exemples de la manière dont les parents, les enfants et les enseignants ont célébré le bicentenaire en milieu scolaire. Ces exemples nous rappellent les nombreuses occasions qui se présentent d’engager la conversation avec d’autres personnes sur des « thèmes d’une importance spirituelle ».

Et depuis le bicentenaire, il semble que le « rythme de l’enseignement » n’ait cessé d’augmenter. « Déployez tous vos efforts », déclarait le Báb aux Lettres du Vivant lors de leur envoi en mission, « afin que, dans le monde à venir, moi qui vous instruis aujourd’ hui, je puisse, devant le trône de divine miséricorde, me réjouir de vos actes et me glorifier de vos exploits[2]. »

[1] La maison universelle de justice, lettre aux bahá’ís du monde, le 8 novembre
2019
[2] Nabíl-i-A’zam, La chronique de Nabil, p. 83

Numéro hiver 2020