Numéro été 2020 du Bahá’í Canada
Si les activités de cet été ont dû être ajustées, le rythme de travail du Plan n’a cessé de s’accélérer. Cela a été renforcé par un afflux de conseils, à commencer par la lettre du 9 mai 2020 de la Maison universelle de justice à toutes les assemblées spirituelles nationales, qui fournit une charte pour la marche à suivre, alors que nous apprenons « à appliquer le cadre d’action du Plan aux circonstances actuelles du monde » étant donné que « la crise actuelle a modifié le contexte dans lequel le Plan est mis en œuvre ».
Dans son message du 10 juillet 2020, l’Assemblée spirituelle nationale a lancé un appel à l’action de grande portée, écrivant : « que les amis de tout le pays, jeunes et vieux, s’unissent dans une vague de prière également sans précédent, et établissent un rassemblement dévotionnel régulier, dans chaque foyer […] associé au plus grand Nom. »
L’article de fond de ce numéro, « Des réunions de prière qui soulignent la résilience », se concentre sur la façon dont les amis ont tiré parti du pouvoir de la prière pour renforcer le processus de l’institut, en particulier en réponse à cet appel à l’action. D’un océan à l’autre, le pays s’unit dans la prière et ouvre la voie pour que d’autres se joignent à eux, car « les réunions de dévotion nourrissent l’esprit de service à mesure qu’il s’épanouit »[i].
Dans la section « Épisodes de l’histoire de la foi », nous publions un extrait du livre Fires in Many Hearts, de Doris McKay, à qui Howard Colby ives a enseigné la foi et qui est devenue pionnière à long terme à Charlottetown (Île-duPrince-Édouard). Elle y décrit son cheminement vers la foi, alors qu’elle apprenait que « servir est une forme de prière »; cette conscience l’a influencée tout au long de sa vie.
L’article « Durant la pandémie, un bulletin sert à unir les membres d’une communauté » raconte comment un groupe de jeunes et de préjeunes a créé une ressource positive pour ceux qu’il estimait les plus vulnérables en raison de leur éloignement physique, en particulier les enfants et les personnes âgées. Dans des circonstances difficiles, ils ont été capables de persévérer pour rester connectés en tant que groupe, en saisissant toutes les occasions de servir les autres.
Dans son message du 9 mai 2020, la Maison de justice a écrit: « il ne devrait y avoir aucun doute que l’heure est aux objectifs nobles, à la grande détermination et aux efforts intenses ». L’article « Des cours pour enfants florissants malgré la distanciation » décrit comment, dans deux groupements, grâce à une lecture attentive de la réalité et en voyant les autres comme des protagonistes potentiels, le nombre d’amis prenant la responsabilité de l’éducation spirituelle des enfants a augmenté.
En mai, le Bureau des affaires publiques a lancé un balado intitulé « Le discours public », qui explore « les aspects de la conversation publique nationale d’une nouvelle manière, en se concentrant sur le rôle des valeurs et des principes »[ii]. Le balado a commencé par une minisérie qui explore le thème de la résilience face à la pandémie du coronavirus. Dans ce numéro, nous publions une transcription de l’épisode intitulé « Le pouvoir de la religion ».
L’article, « Le travail de construction communautaire à Victoriaville », examine le développement d’une localité sur une période de six ans, en montrant comment un effort systématique a permis au groupement d’atteindre la deuxième étape au cours du plan de cinq ans actuel. Son histoire met en évidence la façon dont l’amour et l’unité qui lient un noyau d’amis en expansion sert de condition de croissance pour les activités de base.
Comme beaucoup d’amis le savent, ces dernières années, le Conseil des mandataires du huqúqu’lláh au Canada, en collaboration avec l’Assemblée spirituelle nationale, a offert en cadeau un exemplaire de la compilation sur le droit de Dieu à chaque foyer bahá’í. Dans l’article « Offrir des compilations sur le huqúqu’lláh », un représentant du huqúqu’lláh décrit l’immense amour et le soin avec lesquels cette tâche a été entreprise, et n’a pas cessé malgré des circonstances difficiles.
Nous sommes maintenant bien avancés dans la dernière année du plan de cinq ans. Comme l’écrit la Maison de justice, le « dernier Plan d’une série couvrant le dernier quart du premier siècle de l’Âge de formation, scellera les fondations sur lesquelles reposera la prochaine série d’entreprises mondiales. C’est le dernier acte d’un drame captivant dont la fin n’est pas encore écrite »[iii]. L’encre de la communauté bahá’íe canadienne et de tous ceux qui servent à ses côtés — leur grande détermination, leur effort de sacrifice et leur résilience — nous inspire, alors que nous nous efforçons de faire la lumière sur ce drame.
[i] La Maison universelle de justice, lettre du 9 mai 2020 à toutes les assemblées spirituelles nationales.
[ii] Le Bureau des affaires publiques lance un nouveau balado avec une minisérie sur le coronavirus, le 12 mai 2020.
[iii] La Maison universelle de justice, lettre du 9 mai 2020 à toutes les assemblées spirituelles nationales.
