Numéro automne 2019 du Bahá’í Canada
Nabíl-i-A’zam, auteur de La chronique de Nabil, a fait un pèlerinage à la Maison du Báb à Shiraz et à la Maison de Bahá’u’lláh à Bagdad.[1] Dans une tablette qui lui était adressée, Bahá’u’lláh a révélé: «Que sa gloire soit sur toi, car venu de Dieu, tu es retourné à Dieu, tu as franchi l’enceinte de la cour de gloire impérissable, le lieu qu’un mortel ne peut jamais décrire.»[2]
Avec le bicentenaire de la naissance du Báb qui suit après seulement deux ans le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, il semble que notre communauté ait aussi voyagé de Dieu à Dieu. Les huit cycles entre les deux bicentenaires « la période durant laquelle la plus large part des efforts requis pour atteindre l’objectif du Plan de cinq ans devaient être déployés » touchent à leur fin.[3]
Dans son message du 7 septembre 2019, l’Assemblée spirituelle nationale a écrit: « les récits remarquables sur le jeune Báb et ses intrépides disciples inspirent les actes des jeunes comme des moins jeunes. Possédant un « intérêt [qui] va bien au-delà d’une étude de l’histoire », ces récits ont rapproché les amis de leurs ancêtres spirituels alors qu’ils apportent des changements à leurs modes de vie quotidienne qui, à leur tour, donnent vie au travail d’enseignement […]. »[4]
Le Bahá’í Canada s’est également inspiré de La chronique de Nabil. Au cours des derniers mois, nous avons publié une série d’extraits de ce récit sur le site Web de Bahá’í Canada (bahaicanada.bahai.ca) et dans ce numéro, nous avons inclus l’histoire de Zaynab, une femme qui a fait preuve d’un héroïsme extraordinaire pendant le soulèvement de Zanján.
Plus récemment, il y a aussi eu des personnes qui ont été appelées à sacrifier leur vie. Zarrin Moqimi Abyányeh était en 1983 l’une des 10 femmes martyres de Shiraz, en Iran. Dans ce numéro, nous avons réédité des extraits d’un hommage écrit par sa sœur, Simin Khavari. Au cours de sa vie, Zarrin avait l’impression d’être revenue à l’époque des tout premiers croyants.
L’année 2021 marquera la fin du premier siècle de l’ère de formation de la foi bahá’íe. L’article « Délimiter diverses périodes » revient sur cette période et invite le lecteur à approfondir les lignes directrices reçues au cours des 100dernières années — une histoire qui se poursuit.
Comme les pionniers, les jeunes d’aujourd’hui sont, « encore une fois […] appelés à l’avant-garde d’un mouvement dont le but n’est rien de moins que la transformation du monde ».[5] Dans cet article de fond, nous revisitons les groupements de Vancouver et de Toronto, deux exemples d’endroits où les amis ont répondu de tout cœur à la vision exprimée par un groupe de représentants qui ont visité Sydney en Australie.[6] Au cours des mois d’été, de nombreux jeunes se sont engagés dans le processus d’institut.
Les écoles d’été partout au pays se sont également concentrées sur le ministère du Báb. Justine Rastello-Gralepois, qui a participé à l’école d’été bahá’íe du Québec, a contribué l’article « La signification du sacrifice » dans lequel elle réfléchit sur ce que signifie le sacrifice dans le contexte actuel alors que sa famille et elle continuent à servir comme pionniers du front intérieur.
Les rassemblements de dévotion atteignent aussi beaucoup de nouvelles âmes. Au Nunavut, dans l’article « Des phares spirituels à Pond Inlet », Patricia Parks décrit comment une communauté relativement peu nombreuse regarde vers l’extérieur et accueille les autres. Dans cette collectivité, les rassemblements dévotionnels s’avèrent être un moyen de croissance efficace.
Et à mesure que la communauté grandit, nos besoins matériels augmentent. Dans l’article « Étudier la loi du huqúqu’lláh », Lynn Smith explique comment une meilleure compréhension de cette loi a fait naître un sentiment de joie et de gratitude extrême.
Les histoires tirées de La chronique de Nabil « aident l’ensemble des croyants à comprendre qu’en se consacrant aux actes de service requis en cette époque, ils imitent les nobles qualités de leurs ancêtres spirituels. »[7]
[1] H.M. Balyuzi, Eminent Bahá’ís in the time of Bahá’u’lláh, p. 224.
[2] Bahá’u’lláh, Florilège d’écrits, p. 214
[3] La Maison universelle de justice, lettre écrite de sa part à toutes les assemblées spirituelles nationales, le 1er juin 2018.
[4] L’Assemblée spirituelle nationale, lettre aux bahá’ís du Canada, datée du 7 septembre 2019.
[5] La Maison universelle de justice, lettre aux bahá’ís du monde, Ridván 2018.
[6] Voir l’article « Histoires de Sydney » dans le numéro Été 2019 de Bahá’í Canada pour plus d’information.
[7] La Maison universelle de justice, lettre écrite de sa part à toutes les assemblées spirituelles nationales, le 1er juin 2018.