Le Jour de l’Alliance

Publié le : 2014/11/26
Cedric

Le SS Cedric, le paquebot à bord duquel ‘Abdu’l-Bahá est arrivé à New York, le 11 avril 1912. ‘Abdu’l-Bahá a nommé New York « la ville de l’Alliance ».

En 1912, ‘Abdu’l-Bahá, le Centre de l’Alliance, a fait un voyage de 239 jours en Amérique du Nord. Les croyants de cette époque désiraient célébrer le jour de sa naissance, qui tombe le même jour que l’anniversaire de la déclaration du Báb (le 23 mai 1844). ‘Abdu’l-Bahá a demandé aux amis de plutôt célébrer le Jour de l’Alliance ce qu’ils font le 26 novembre.

Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá’íe, a écrit :

« « Ce covenant est si solide et si puissant », affirme celui qui est son Centre choisi,’ « que, depuis l’origine des temps jusqu’à nos jours, aucune dispensation religieuse n’en a produit de semblable. » « Il est clair, indubitablement », déclare-t-il aussi, « que le pivot de l’unité de l’humanité n’est rien d’autre que le pouvoir du covenant. » « Sachez », écrit-il, « que la ‘solide poignée’ mentionnée, depuis la fondation du monde, dans les livres, les tablettes et les Ecritures du passé, n’est rien d’autre que le covenant et le testament. » Et encore:  » La lampe du covenant est la lumière du monde, et les caractères tracés par la plume du Très-Haut sont un océan sans limite. » « A l’ombre de l’arbre d’Anisà  » (l’arbre de vie), déclare-t-il en outre, « le Seigneur, le très-Glorifié, a fait un nouveau covenant et établi un grand testament… Un tel covenant a-t-il été institué dans une dispensation, un âge, une période ou un siècle antérieur quelconque? A-t-on jamais vu un tel testament, écrit par la plume du Très-Haut? Non, par Dieu!  » Et enfin: « La puissance du covenant est semblable à la chaleur du soleil qui vivifie et favorise le développement de toutes les choses créées sur la terre. De la même façon, la lumière du covenant est l’éducatrice des consciences, des esprits, des cœurs et des âmes des hommes. » A ce même covenant, Bahá’u’lláh fait allusion dans ses écrits comme au « témoignage concluant » à la « balance universelle », à l’ « aimant de la grâce de Dieu », à l’ « étendard déployé », à l’ « irréfutable testament », au « covenant tout-puissant comme les dispensations sacrées du passé n’en ont jamais vu », et à « l’un des traits distinctifs de ce cycle des plus puissants ». »

– Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous, p. 228.