Le Canada se prépare à célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Bahá’ú’lláh
De Vancouver, en Colombie-Britannique, à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, – une vue d’ensemble des projets et des activités des amis en vue du bicentenaire, les 21 et 22 octobre 2017.
La mise en œuvre mondiale du calendrier badí’ au Naw-Rúz de 2015 a synchronisé pour l’Orient et l’Occident les célébrations de la naissance de Bahá’u´lláh et de la naissance du Báb, qui auront leur bicentenaire en 2017 et en 2019 respectivement. La Maison universelle de justice a indiqué que chaque bicentenaire devrait célébrer les deux anniversaires. Seules quelques semaines nous séparent maintenant de la première de ces occasions.
Partout au Canada, les bahá’ís et leurs amis ont élaboré des projets, d’une diversité remarquable, pour exprimer leur amour pour les Manifestations jumelles de la Foi et leurs enseignements. Ces projets occupent des assemblées spirituelles locales, des croyants seuls, des familles, des équipes de quartier et des groupes d’amis, vivant dans des communautés de grande ou de petite taille. Il est aussi remarquable que des individus et des organisations qui ne font pas partie de la communauté bahá’íe se sont levés dans un esprit de collaboration pour célébrer la venue de « Celui qui est l’Unificateur du monde »[1].
Atteindre un plus grand nombre de personnes
Plusieurs équipes de quartier ont mis en œuvre des stratégies visant à atteindre un plus grand nombre de personnes au cours des mois et des semaines précédant le bicentenaire, et ont saisi ce moment propice pour progresser dans les activités en cours et pour les intensifier. Dans un quartier de Toronto, en Ontario, où les efforts de construction communautaire ont commencé il y a dix ans, une petite équipe a discuté des moyens à prendre pour inviter une communauté d’environ 500 personnes à célébrer les saints anniversaires jumeaux.
Elle a préparé une liste de noms des 140 personnes qu’elle voulait visiter et a fait des efforts pour prendre rendez-vous avec chacune d’elles. Durant ces visites, les membres de l’équipe ont utilisé les thèmes de conversations élevées du deuxième cahier de l’Institut Ruhi, intitulé « Se lever pour servir », et ils ont mentionné que les enseignements bahá’ís étaient la source et l’inspiration des programmes en cours dans leur communauté.
De plus, certains des préjeunes du quartier ont commencé à étudier le cahier « Le pouvoir de l’Esprit saint », dans lequel on explore les concepts de l’unicité de Dieu et de l’unicité de la religion, dans le contexte des enseignements de Bahá’u’lláh. On espère que cette étude permettra aux préjeunes de contribuer au programme des jours saints. On prévoit trois occasions, et chacune est organisée selon les intérêts et les besoins de ceux qui y participeront. La première accueillera les familles des enfants et des préjeunes, la deuxième sera pour ceux qui ont terminé le programme pour les préjeunes ainsi que leurs amis, et la troisième sera pour l’ensemble de la communauté.
Une équipe d’amis d’un quartier de Vancouver, en Colombie-Britannique, qui était déterminée à faire un effort monumental durant les derniers jours précédant le bicentenaire de la naissance de Bahá’u’lláh, a décidé de concentrer ses efforts sur une population distincte : ses voisins autochtones. Ses membres ont dressé une liste de toutes les familles autochtones qu’ils connaissaient ou avec lesquelles ils ont une connexion dans leur secteur. Durant une phase d’expansion, ils ont décidé de se concentrer sur les jeunes de ces familles, dont plusieurs avaient déjà participé aux classes d’enfants ou aux groupes de préjeunes.
Leurs efforts assidus ont eu pour résultat que sept de ces jeunes ont participé à une campagne d’institut d’une fin de semaine. Après cette fin de semaine, les jeunes ont été en mesure d’organiser deux classes d’enfants dans deux complexes d’habitation du quartier, appliquant ainsi immédiatement ce qu’ils avaient appris. L’établissement de ces classes a permis aux membres de l’équipe de rencontrer plusieurs nouvelles familles et de nouer des liens d’amitié avec elles. L’équipe explore maintenant les moyens qui permettraient aux familles de participer à la planification des célébrations du bicentenaire.
Le groupement Calgary, en Alberta a adopté pour les trois derniers cycles précédant le bicentenaire l’objectif d’avoir 10 000 conversations sérieuses au sujet de la personne de Bahá’u’lláh, et cet objectif a été présent dans tous les espaces de consultation et de réflexion. Pour se préparer à avoir ces conversations, les amis ont étudié le sixième cahier Ruhi intitulé « Enseigner la Cause ». On espère que les amis qui ont pris part à ces conversations dans le contexte du bicentenaire pourront être invités à participer au processus éducatif de l’Institut, et les amis s’efforcent d’en apprendre plus sur cette conversation.
L’intégration des arts
Des particuliers et des groupes font appel à leur créativité pour honorer les Manifestations jumelles, tout en réflétant la diversité culturelle du pays. La communauté de West Kelowna, en Colombie-Britannique, prévoit offrir un concert public par une quinzaine de harpistes et un violoncelliste. Le concert prendra la forme d’un voyage à travers les Sept vallées, et sera basé sur le texte du même titre révélé par Bahá’u’lláh. On y invitera les gens du quartier, les amis et les familles des musiciens, ainsi que tous les membres de la communauté bahá’íe du groupement, ainsi que leurs amis.
Les amis de Baie-d’Urfé, au Québec, ont préparé une soirée musicale pour le bicentenaire. Le programme inclura les adultes qui participent à un cercle d’étude musical et les enfants d’une classe. La première représentation sera donnée devant les parents de ces enfants. Une deuxième représentation en soirée sera donnée devant tous les amis de la localité, y compris ceux qui participent aux activités fondamentales et leurs familles. Le maire et les conseillers municipaux seront invités.
La communauté de Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, fait appel aux arts pour permettre à un plus grand nombre de gens de se familiariser avec ses activités de construction communautaire. Elle tiendra une exposition de photos dans un lieu public conçu pour communiquer l’influence unificatrice de ces activités et elle a invité le public à visiter la galerie en publiant un article dans un journal local.
À Wood Buffalo, en Alberta, un groupe d’artistes peintres, dont un seul est bahá’í, est en train de créer des tableaux pour marquer le bicentenaire. Ils se sont rencontrés plusieurs fois pour lire des textes des Écrits et prier ensemble. Ils trouvent leur inspiration dans la Parole créatrice et cherchent à représenter par leur art l’importance de ce moment de l’histoire.
L’Assemblée spirituelle des bahá’ís de Sault-Sainte-Marie, en Ontario, célébrera le bicentenaire en un lieu historique, indirectement lié à l’époque durant laquelle les Manifestations jumelles vivaient sur cette terre, puisque le constructeur d’un des bâtiments de ce lieu historique s’est rendu en Perse en 1887 et est demeuré dans un des palais du Shah. Afin de créer une atmosphère appropriée, le personnel du Centre portera des costumes d’époque, du type que portaient les gens de la région durant les premières décennies du 19e siècle, la période durant laquelle le Báb et Bahá’ulláh sont nés.
Collaboration avec la population
Les amis de Thunder Bay, en Ontario, réfléchissent depuis un certain temps à leur réseau de connaissances et à leurs activités et explorent la possibilité d’organiser les célébrations du bicentenaire en partenariat avec une organisation communautaire aux vues similaires. Il y a par exemple une organisation locale qui offre des services de counseling et organise des activités qui permettent de se familiariser avec les cultures autochtones. Au cours de l’été, cette organisation a fait partie intégrante d’une campagne portant sur le cinquième cahier Ruhi, et d’une formation intensive pour préjeunes, et elle a beaucoup enrichi l’atmosphère de ces activités en fournissant des moyens aux jeunes – autochtones ou non – de mieux comprendre les cultures autochtones.
En pensant aux célébrations prochaines du bicentenaire, quelques bahá’ís ont communiqué aux collaborateurs de cette organisation leurs réflexions sur la personne de Bahá’u’lláh et sur sa mission. Quand ils ont exploré les Écrits des personnages principaux de la Foi, ces collaborateurs étaient émus et grisés de constater à quel point ils correspondaient à leurs propres actions. Comprenant que le message d’unité de Bahá’u’lláh devrait être célébré avec toute la population de Thunder Bay, ils ont invité les bahá’ís à utiliser leurs locaux, leurs ressources et leur réseau d’amis pour organiser une célébration au cours de laquelle la vie et la mission de Bahá’u’lláh seraient présentées, dans le cadre d’une fête traditionnelle, avec tambours, méditation et cercle de partage.
[1] La Maison universelle de justice, lettre écrite de sa part à toutes les assemblées spirituelles nationales, le 18 mai 2016.