Un joyeux rassemblement des membres des institutions de tout le pays
Les participants regardent une présentation de Mme Antonella Demonte pendant une séance plénière de la réunion institutionnelle nationale. Photo : Eugene Pace
« Jusqu’où le Canada peut-il aller ? »
C’est l’une des questions posées par Mme Antonella Demonte, membre du Centre international d’enseignement, dans ses remarques en plénière aux personnes venues au Centre bahá’í de Toronto pour une réunion institutionnelle nationale au cours de la fin de semaine du 4 au 6 février 2022.
L’objectif de la réunion était de permettre à diverses institutions qui servent la communauté d’explorer en profondeur le message du 30 décembre 2021de la Maison universelle de justice à la Conférence des Corps continentaux de conseillers. Le matin, des remarques en plénière ont été entendues sur les thèmes clés du message, et l’après-midi et le soir, des séances en petits groupes organisées par région ont permis aux participants de réfléchir et de faire une planification. À la fin de la réunion, des représentants de chaque région ont présenté ces plans, rédigés sous la forme de lettres adressées à la Maison universelle de justice, y compris les engagements concernant le travail à accomplir au cours des neuf prochaines années.
Les représentants d’organes régionaux de la région de l’Atlantique se consultent lors d’une séance en petits groupes. Photo : Bahá’í Canada
C’était la première fois qu’un tel rassemblement était possible depuis le début de la pandémie. L’Assemblée spirituelle nationale du Canada, qui a organisé la conférence, a déployé des efforts considérables pour assurer la sécurité de tous les participants, notamment en leur assignant des sièges, en leur faisant porter des masques et en leur faisant passer des tests rapides sur place. Les personnes qui n’ont pas pu assister à la conférence en personne ont pu participer aux consultations en ligne.
Plus de 175 représentants d’institutions locales, régionales et nationales de tout le Canada ont assisté à la réunion. Des visiteurs extraordinaires du Centre mondial bahá’í, dont la conseillère Demonte et Mme Elisa Caney, membre du conseil d’administration de l’Organisation bahá’íe de développement international, se sont adressés à l’assemblée, tout comme les conseillers continentaux M. Borna Noureddin et M. Ayafor Ayafor.
Dans ces allocutions, on a souligné que le soutien mutuel et la collaboration entre les trois protagonistes du plan — l’individu, la communauté et les institutions — étaient essentiels pour comprendre ce nouveau plan et libérer le pouvoir de construction de la société de la Foi. Mme Demonte a demandé : « En tant que protagoniste, à quoi ressemble une communauté qui peut être fortifiée contre les forces négatives ? »
De même, Mme Elisa Caney a déclaré que si les bahá’ís ont toujours travaillé à l’amélioration du monde au moyen du processus éducatif, les initiatives d’action sociale sont quant à elles de nature plus collective. Ce que nous devrions faire, c’est identifier les obstacles sociaux, économiques et culturels qui entravent le progrès et prendre des mesures pour y remédier. Au Canada, les efforts déployés pour aider les jeunes à faire leurs devoirs, pour renforcer l’enseignement des mathématiques et pour aider à remplir les demandes d’inscription à l’université et au collège en sont des exemples.
Étant donné que l’actuel plan de neuf ans est beaucoup plus long que les plans de cinq ans auxquels nous sommes habitués, un refrain entendu souvent tout au long de la fin de semaine était de « voir la fin dès le début » en fixant notre regard sur les objectifs que nous espérons atteindre. Dans leurs commentaires, de nombreux intervenants ont encouragé la communauté canadienne à imaginer les résultats finaux de la longue route sur laquelle nous nous engageons, car, comme l’a dit Mme Demonte, « lorsque nous regardons vers la fin, nous voyons des aperçus de la civilisation que nous construisons, même dans les interactions et les conversations entre les gens. »
Un autre thème clé tout au long des consultations a été celui de la diffusion — spécifiquement, comment renforcer le processus de diffusion rapide de l’expérience d’un groupement à un autre, afin que chacun puisse bénéficier de l’expérience des autres. De nombreux participants ont exprimé le sentiment qu’il s’agit d’une capacité qui doit être développée pour que le pays tout entier puisse progresser. Comme certains groupements progressent plus rapidement le long du continuum de croissance, le système de mise en commun du savoir doit également être renforcé. « Pour s’assurer », comme l’a dit le conseiller Noureddin, « que personne et aucun groupement ne soit laissé à lui-même ».
Les participants regardent un tableau de la région de l’île de Vancouver et de l’intérieur qui décrit la voie à suivre pour chaque groupement de la région afin d’établir un programme intensif de croissance dans le cadre de la série actuelle de Plans. Photo : Bahá’í Canada
Mme Demonte a terminé la fin de semaine avec la citation suivante de ‘Abdu’l-Bahá, concernant la destinée du Canada :
Je le répète, l’avenir du Canada est très grand, tant dans le domaine matériel que dans le domaine spirituel. Civilisation et liberté y progresseront de jour en jour. Les nuages du Royaume arroseront les grains de l’inspiration divine qui y ont été semés. Par conséquent, ne prenez aucun repos, ne recherchez pas la quiétude, ne vous attachez pas au superflu de ce monde éphémère, libérez-vous de tout attachement et efforcez-vous corps et âme de vous établir pleinement dans le royaume de Dieu. Cherchez à acquérir les trésors célestes. Soyez chaque jour plus éclairés. Approchez-vous toujours davantage du seuil de l’unité. Manifestez les bienfaits spirituels et devenez les orients de la lumière éternelle !