Réflexion nationale sur les réunions de prière
Le 5 décembre, plus de 900 amis de tout le pays ont participé à une réunion pour réfléchir à la croissance remarquable, au cours des 16 derniers mois, du nombre de rassemblements dévotionnels organisés au Canada. Ce rassemblement national historique, le premier du genre, était ouvert « à tous ceux qui souhaitent apprendre à renforcer le caractère dévotionnel de nos communautés ».
Organisée par l’Assemblée spirituelle nationale et tenue pendant quatre heures sur Zoom, la réunion a été conçue comme un espace de mise en commun et à profit de l’expérience acquise, alors que les rassemblements dévotionnels ont plus que doublé depuis avril 2020. On en compte 5 600, et près de 20 000 personnes y participent régulièrement.
La réunion a compté plus de 750 connexions, de nombreux participants qui servent ensemble se réunissant en groupes dans un même lieu physique.
« Malgré toutes les incertitudes de ces jours étranges, dans les communautés, grandes et petites, cela s’est produit », a noté un membre de l’Assemblée nationale dans le discours d’ouverture de la réunion. « Ces rassemblements ont été une bouée de sauvetage pour tant de personnes, et entremêlés d’efforts éducatifs pour tous les âges, ils ont renforcé leur noble objectif de combiner culte et service à l’humanité. »
Après ces remarques, les participants ont entendu les conseillers Ayafor Ayafor et Borna Noureddin, après quoi de brèves présentations ont été faites par un panel de personnes de diverses régions du pays sur les sujets suivants :
- apprendre à partager des prières et à inviter d’autres personnes à des réunions de dévotion
- Favoriser des conversations profondes dans le contexte d’une réunion de prière
- Les rassemblements de prière et les noyaux en expansion
- Présenter l’institut de formation et invitation à y participer
- Travailler avec des populations particulières
- Travailler avec des familles — les nôtres et celles des groupes de familles
Les histoires exposées par les panélistes représentaient la diversité de la population canadienne, et mettaient en évidence les moyens imaginatifs par lesquels de nombreuses difficultés communes à la création de rassemblements de prière ont été surmontées, ainsi que les idées qui ont été générées par l’action et la réflexion.
Une panéliste a raconté comment les hôtes de réunions de prière qui développaient la capacité de tenir des conversations significatives se sont d’abord sentis intimidés par l’attente auto-imposée qu’une telle conversation devait se limiter à « un moment spectaculaire ». Ils apprennent au contraire maintenant qu’il s’agit d’une conversation permanente, étroitement liée à la relation que les participants développent les uns avec les autres. Le fait de prier ensemble conduit naturellement à des relations plus étroites et à des conversations plus ouvertes. « Ces rencontres mettent à nu le côté de notre cœur qui, autrement, n’apparaît pas dans la vie quotidienne », a déclaré une panéliste.
Après les présentations du panel, les participants ont été invités à se rendre dans des salles virtuelles de discussion où ils pouvaient se consulter en petits groupes et parler de leurs propres expériences d’apprentissage ou poser des questions.