« Chaque choix […] laisse une trace »— réflexions sur une école saisonnière de l’Ontario
Un programme hivernal, organisé en Ontario, a rassemblé 80 participants de tous âges, qui ont étudié ensemble les enseignements de Bahá’ú’lláh et les directives de la Maison universelle de justice.
« Chaque choix […] laisse une trace »
Cette phrase inspirante tirée de la lettre du 1er mars 2017 de la Maison universelle de justice a inspiré le programme et les discussions des quelque 80 personnes qui ont participé au programme bahá’í hivernal, offert au chalet Wildfire, et visant les familles. Nous nous sommes rencontrés durant une fin de semaine de la fin de décembre au chalet Wildfire dans le canton Tiny, en Ontario.
Chaque matin, nous nous sommes réunis pour des prières et de la musique inspirante. Les belles prières offertes par les enfants, les jeunes et les adultes ont inspiré tout le monde et ont donné le ton au reste de la journée.
Mary Darling et Clark Donnely ont présidé aux séances des adultes. Elles incluaient des discussions et des présentations animées. Elles portaient principalement sur le besoin de « réfléchir de façon créative aux conversations susceptibles de se dérouler avec toutes sortes de personnes » durant « toute cette année du bicentenaire »1. Nous avons aussi entendu de nombreuses histoires montrant comment les amis avaient parlé de la vie de Bahá’u’lláh à leurs amis, et comment ils les avaient invités à venir célébrer le bicentenaire de sa naissance.
Nous avons tous regardé avec enthousiasme une version préliminaire d’un film sur la célébration du bicentenaire de Hamilton, intitulé « What If? », qui était aussi le thème de leur célébration, et avons exploré la portée des enseignements de Bahá’u’lláh dans nos vies. Le film « Les bahá’ís » a aussi été présenté.
Pat Cameron et Janet Cundall ont enseigné des cours aux enfants sur la vie de Bahá’u’lláh. Leah Smith et Asia Naylor ont animé des séances pour les préjeunes sur les lois de Bahá’ú´lláh et sur la vie de quelques membres dévoués de la Cause. Le dernier soir, les enfants et les préjeunes ont présenté de belles chansons et histoires qu’ils venaient d’apprendre.
Les organisateurs tenaient à réserver des périodes durant lesquelles tous les participants pouvaient se rassembler, en un seul groupe. Au moyen d’un cercle de percussion, animé par un membre de la communauté locale, nous avons pu découvrir comment une communauté entière, y compris les enfants les plus jeunes et les aînés, pouvait participer à une chose et apprendre ensemble. Terri Segal a apporté plus de trente tambours et a fait une démonstration sur le rythme et l’expressivité. Il a montré concrètement comment le rythme de chacun pouvait contribuer à une mélodie d’ensemble.
En dehors des séances d’étude, le programme était plein de périodes d’activité physique qui venaient complémenter les activités visant à stimuler l’esprit et l’intellect. Chaque jour, il y a eu des leçons de danse Zumba, visant à stimuler la circulation sanguine de chacun, et des périodes réservées à des activités artistiques, comme la peinture et le théâtre. Nous avons aussi eu des Jeux d’hiver. Des équipes de personnes de tous âges ont pris part à des compétitions amicales de traineaux, de balles de neige et de pelletage.
De façon générale, la fin de semaine a servi à réunir des amis dans une atmosphère cordiale. Nous avons exploré comment il était possible de créer une communauté axée sur la prière, le service et l’étude des Écrits saints de la foi bahá’íe.
– Tahirih Naylor-Thimm
1 La Maison universelle de justice, message du Ridván 2017 aux bahá’ís du monde.